Le samedi 19 novembre, l’OPS nous invite à « embarque[r] avec Brahms sur les rives du Rhin » ! Un voyage musical, le long du fleuve, où l’on croise les sirènes et leur chant ensorceleur, aux côtés de ce compositeur non seulement prodige mais également passionné de littérature, poésie et légendes germaniques.

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Pour cette date, les plus petits matelots pourront venir accompagnés de leurs vieux capitaines. En effet, l’OPS a ouvert cette représentation aux plus jeunes, dès 8 ans. Un spectacle en après-midi, un samedi (à 17h).

Une occasion de faire découvrir la musique classique dès le plus jeune âge, avec la Symphonie n°3 en fa majeur op. 90 de Brahms, composée en 1883. Présenté par Benjamin Lassauzet et dirigé par Stanislav Kochanovsky, on y découvre toute la richesse de l’œuvre de Brahms, où la mélancolie jouxte la joie, la lumière éclipse l’ombre.

Pourquoi Brahms est-il « Libre mais joyeux » ?

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Le titre de ce concert est un hommage à la devise du compositeur. En effet, en l’honneur d’un violoniste hongrois (Joseph Joachim, à qui il dédie son concerto), Brahms reprend celle de ce dernier (« Frei, aber einsam », « libre, mais solitaire ») qui se traduit – dans le système musical des Allemands – en F – A – E (fa, la, mi). Puis la transforme en « Frei, aber froh » (« Libre mais joyeux ») soit les trois premières notes de sa 3^ème symphonie : fa, la, fa.

Une symphonie et des tubes

Pour cette symphonie qui se découpe en quatre mouvements (Allegro con brio, Andante, Poco allegretto et Allegro), Brahms nous emmène dans une variété d’émotions et de variations… Le premier mouvement est teinté de mélancolie mais contient un passage léger presque dansant. Le second, Andante, est « un dialogue paisible entre les bois et les cordes, puis par les clarinettes ».

Quant au troisième, on parle d’un « tube ». Poco allegretto est l’un des plus célèbres du compositeur : on le croise au cinéma (Aimez-vous Brahms ? d’Anatole Litvak), dans la chanson française (avec Serge Gainsbourg dans Baby alone in Babylone interprété par Jane Birkin) ou internationale avec Franck Sinatra dans Take my love.

Pour le finale, c’est Allegro qui dissipe la mélancolie des débuts pour s’achever sur une note héroïque, tout en rappelant les premiers accords : le fa, la, fa de « Frei aber froh ! ». Pour finir, nous aussi « Libres mais joyeux ! » ? Une bien jolie destination pour ce voyage musical.

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