Depuis le 1er octobre et jusqu’à la fin du mois, l’association des commerçants de la rue des Tonneliers accueille l’équipe de podcasts vidéos Non Toxic. Ensemble, ils réquisitionnent l’espace public avec un slogan : « Soyons fiers d’être sensibles, ça transforme le monde et la ville. » Le but : créer de façon éphémère une rue bienveillante, sur les thèmes de la sensibilité, et de l’hypersensibilité.
Faire de cette rue une rue plus bienveillante, c’est à la fois prendre soin les uns des autres, qu’ils soient commerçants ou passants, et célébrer le maillage urbain humain et social. C’est vouloir montrer que la ville n’est pas un lieu de consommation uniquement, mais un lieu de vie, voire d’émancipation. En gros, le but est de se rendre compte qu’avec un peu de bienveillance et d’attention portées aux personnes qui se baladent à côté de nous, tout le monde y gagne. Et on y croit.
Des évènements à découvrir chez nos commerçants
C’est suite à un appel d’offre de l’Eurométropole que Non Toxic et l’association des commerçants de la rue des Tonneliers proposent ces instants créatifs, ainsi que des évènements. Par exemple, le 16 octobre, Jeannette et les Cycleux accueillera une discussion autour des compositeurs de musique classique et de leur hypersensibilité. Discussion qui continuera le lendemain sur le même thème sur la terrasse du restaurant La Cruche. Dès le 8 octobre, vous pourrez admirer les portraits des commerçants pris par le photographe Jérôme Coquelin. Et tout au long du mois, des débats autour de la sensibilité et de l’hypersensibilité seront menées sur des terrasses. L’occasion de s’écouter et de se rencontrer, doucement, tout en s’informant sur cet enjeu primordial qu’est la santé mentale.
Mieux comprendre la sensibilité et l’hypersensibilité
Car la sensibilité et l’hypersensibilité, c’est ce sur quoi travaille l’équipe de Non Toxic. Ce projet mené par la chanteuse Jewly est lié à son dernier album, Toxic. En 10 chansons, qui seront 10 thèmes de podcast, elle aborde la question des relations ou des situations toxiques de 4 à 37 ans. Comme elle l’explique sur son site, les podcasts vidéos ont vocation à aider le grand public à repérer quelqu’un dans la détresse, et lui apporter les clés pour faire y faire face.
Rendez-vous donc jusqu’au 31 octobre rue des Tonneliers, et pour plus d’infos sur la page Facebook du projet Non Toxic !
Camille Bazinger