En 2014, c’était l’ouverture du premier Café Brettelle à quelques dizaines de mètres du campus central. Une année plus tard en 2015, c’était au tour de l’adresse de la Petite France de se lancer dans l’aventure. Depuis, Ny Aina, bien épaulé par son associé Olivier, n’a cessé de développer son offre et d’ouvrir ses portes aux étudiants et aux indépendants. Une population qui le suit depuis maintenant 7 ans et pour laquelle il continue de proposer une offre abordable, 100% locale et désormais presque exclusivement végane. Un plat du jour qui change chaque midi, des petits déjeuners aux aurores, du café de spécialité, les deux adresses sont de véritables havres de paix dans lesquels il fait bon de se retrouver.
Une proposition locale et végane en accord avec ses valeurs et ses principes
Il y a encore quelques années, Ny Aina était banquier d’affaires à Paris, c’est d’ailleurs là bas qu’il a rencontré son associé Olivier qui lui a proposé de tenter l’aventure du café à Strasbourg. Quelques démarches et un déménagement plus tard, les deux potes ouvraient leur premier café et recevaient leurs premiers clients. Le café commençait alors à couler à flot, puis Ny Aina s’est lancé dans la cuisine en réalisant ses premiers plats du jour. Il nous explique qu’il a tenté le coup au culot. « J’ai appris à cuisiner au Café Brettelles de la Krutenau, avant ça je n’avais quasiment jamais cuisiner, simplement parce que je ne prenais pas le temps de le faire ». Depuis, et désormais dans les deux adresses, il s’éclate à créer des plats sains, équilibrés et savoureux, souvent végés ou véganes, en s’approvisionnant exclusivement avec des produits du coin. D’ailleurs, entre lui et le producteur, il n’y a que quelques coups de pédale car désormais tout se fait en vente direct, à la ferme ou chez le maraicher. Il nous explique que cette manière de travailler est désormais bien plus en accord avec ses principes. « Lorsque le premier confinement est arrivé, j’avais mal au cœur de voir à quel point les surfaces avaient du succès, j’y allais bien trop souvent, bien trop naturellement, j’ai donc décidé de ne plus y acheter mes fruits ou mes légumes pour me tourner vers l’agriculture locale. Depuis, j’ai pris le pli et je ne bosse qu’avec des acteurs proches de Strasbourg. Mes champignons viennent de Colmar, mon tofu bio est du coin, mes légumes aussi, je suis fier de pouvoir me dire que chaque ingrédient que tu as là dans ton assiette a été cultivé à proximité. »
Une clientèle fidèle et diversifiée qui vient pour prendre le temps
Au Café Bretelles de la Petite France, que l’on se pointe à 7 h du matin ou à midi, on croise des Américains charmés par le petit coté rustique du lieu, des Russes ou encore des allemands qui prennent leur temps en discutant autour d’un bon café les Birkenstock croisées sous la table. Ces touristes, toujours discrets, se mêlent aux étudiants, aux artistes et aux indépendants qui viennent ici pour trouver un have de paix où les gens chuchotent. Odeur de croissants chauds et de café fraichement torréfié, soleil matinal, calme et grincement de parquet, il y a un petit quelque chose d’inexpliqué que toutes ces personnes, souvent seules, viennent retrouver entre ces quelques murs étroits.
Du coté de la Krutenau, là où tout a commencé, l’espace est plus grand, les places sont plus nombreuses et le quartier est investit par de nombreux étudiants et davantage de familles. C’est là que Ny Aina cuisine et que partent tous les plats du jour. L’adresse est implantée rue de Zurich, une rue animée par de jolis bars et restaurants tous regroupés dans un petit espace. On aime s’y installer en terrasse pour bien commencer la journée, y croquer un croissant ou un croque monsieur à midi, en fait c’est un lieu convivial et simple qui fait du bien, un lieu parfait pour se ressourcer prendre son temps seul ou à plusieurs.
Tous ces clients, qui viennent de tous les horizons et qui appartiennent toutes les catégories sociales, sont fidèles aux Cafés Brettelles depuis le début et soutiennent un projet indépendant et proches de leurs valeurs. Tolérance, diversité, entraide et bienveillance sont des mots que l’on associe assez facilement à ces lieux ouverts sur la ville et sur ses habitants. Selon Ny Aina, c’est pour toutes ces personnes qui soutiennent le projet que les tarifs restent abordables et que les produits sont soigneusement sélectionnés, une question de principe mais pas seulement. « Depuis l’ouverture, on reçoit beaucoup d’étudiants, d’artistes, de travailleurs indépendants…ce sont pour toutes ces personnes que je souhaite garder des tarifs abordables, surtout à midi, pour que chacun puisse manger de bons produits de chez nous et de saison à des tarifs corrects, je leur doit bien ça ».
À lire ou à relire : La pita de pleurotes façon kébab du Café Bretelles
Petit récap, les Café Bretelles c’est :
- Deux cafés, l’un à la Krutenau ouvert en semaine de 8h à 18h et le samedi de 9h à 18h qui propos des petits déjeuners complets, des plats du jour, dont le mafé fixe le mardi midi, des croque-monsieur, des pâtisseries maison et des boissons chaudes. Voir un aperçu du menu
- Et l’autre, à la Petite France ouvert la semaines de 9h à 18h et le weekend de 10h à 18h. On y retrouve également les petits déjeuners, des pâtisseries maison et les plats du jour dont le Mafé le mardi. Voir un aperçu du menu
Café Brettelles
57 rue de Zurich / La page Facebook
36 rue du Bain Aux Plantes / La page Facebook
Le site
*Article soutenu mais non relu par Café Bretelles