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Après 15 mois de fermeture, c’est le grand jour pour les boites de Strasbourg

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Ça est, nous y sommes ! Le moment tant attendu pour les gérants d’établissements de nuit est désormais arrivé. Le ministre délégué aux PME, Alain Griset, a annoncé lundi 21 juin la réouverture des clubs pour le 9 juillet. “Les discothèques, c’est ce dernier secteur de notre économie qui n’était pas rouvert. C’est désormais acté, rendez-vous sur la piste de danse à partir du 9 juillet”, écrivait-il sur Twitter après une conférence de presse donnée aux côtés de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.




Nos exutoires préférés, fermés depuis mars 2020, pourront ainsi à nouveau accueillir les fougueux danseurs que nous sommes dès cet été, quinze mois après avoir baissé le rideau. Oui, mais à certaines conditions.

D’abord, c’est une jauge limitée à 75% de la capacité qui sera imposée (sauf pour les établissements en extérieur qui pourront ouvrir à 100%). Ensuite, il faudra montrer patte blanche à l’entrée, à l’aide d’un pass sanitaire à jour. Pour rappel, il s’agit là d’un certificat de vaccination (complet) ou d’un test PCR négatif. On peut donc s’attendre à des files d’attente à rallonge devant nos clubs durant les prochains mois. Bonne nouvelle cependant, le port du masque ne sera pas obligatoire à l’intérieur.

Un protocole jugé trop contraignant par beaucoup de directeurs d’établissements, dont beaucoup pourraient décider d’attendre encore quelques mois pour rouvrir au public avec une jauge optimale. D’après les chiffres du SNDLL (Syndicat national des discothèques et lieux de loisir), sur les 1 648 discothèques que comptait la France avant la pandémie, 25% sont en difficulté, et 131 en liquidation judiciaire

© Coraline Lafon



Un traitement différent pour les bars

Rien n’est jamais si simple vous vous en doutez. Chaque établissement qui accueille du public, que ça soit une boutique, un bar ou une discothèque, est classé dans une certaine catégorie d’ERP (établissements recevant du public) et est soumit à une législation spécifique. C’est là que commence les soucis.

Oui, car un bar quel qu’il soit, à Strasbourg ou ailleurs, avec son autorisation maximale de fermeture à 4h, est un ERP de type N, au même titre que les restaurants. Or, les discothèques, uniques concernées par la réouverture encadrée par le gouvernement de ce vendredi 9 juillet, sont des ERP de type P.

Pour Nicolas, F. responsable du FAT, il y a un vrai problème de communication dans les mesures annoncées par le gouvernement : “Le souci, c’est qu’en haut, ceux qui décident ce genre de choses savent très bien ce qu’est une discothèque et ce qui la différencie d’un “bar de nuit”. Mais ce n’est absolument pas le cas de mes clients et de la majorité des gens, et à coup sûr ce soir, je vais avoir des dizaines de personnes qui vont débarquer en pensant qu’ils peuvent de nouveau faire la fête comme avant, munis de leur pass sanitaire, danser et se balader sans le masque. La réalité, c’est que moi ce soir je vais continuer d’ouvrir comme au premier jour de ma réouverture, avec des tables et des chaises partout sur mon dance-floor. Le pire, c’est qu’aujourd’hui même si je le voulais, je n’aurais même pas le droit d’exiger un pass sanitaire à mes clients pour rentrer ; ils pourraient me poursuivre pour cela. “

© Martin Lelièvre / Pokaa



Cap sur septembre pour certains clubs

“75% des exploitants ne rouvriront pas avant septembre. Ce n’est pas une question de volonté, ce protocole est inapplicable chez nous” confiait récemment Ivan Poupardin, président de l’Association française des exploitants de discothèques  dans les colonnes du JDD.

En effet, on peut s’imaginer à quel point cela peut être contraignant pour les établissements de nuit de fonctionner avec toutes ses restrictions, si bien que certains n’ont pas grand intérêt à relancer la machine. C’est le cas d’Eric et David, patrons du Jimmy’s pour qui ce soir ressemblera aux soirs précédents : “Pour l’instant, c’est la décision qu’on a pris, on va observer et voir comment ça se passe ailleurs avant de voir si on tente le coup. On ne se voit pas installer une tonnelle devant le bar pour faire des tests PCR aux clients. Pour l’instant, on va continuer de fonctionner comme on le fait, avec des clients assis, et des tables sur la piste de danse”.

© Vivien Latuner / Pokaa



“On va tester par principe, mais on est hyper sceptiques”

Du côté d’Antoine et Matthieu Ghiles, patrons du Café des anges, ce week-end fera office de crash test : ” Le problème pour proposer ces tests à l’entrée, c’est qu’il faut un P.A (première année de médecine) pour les faire valider, et qui à envie de passer sa nuit à faire des tests devant un club ? Pareil pour les vaccins, il faut avoir effectué les deux doses depuis 15 jours révolu, ça devient compliqué quand la moyenne d’âge de ta clientèle est de 25 ans. On est content de pouvoir retrouver nos clients et de pouvoir rouvrir, on va essayer et regarder comment ça se passe. On a la chance d’avoir les ERP, N et P, ce qui nous permettra de revenir à un format bar comme ces dernières semaines si on voit que ça le fait pas”.

En somme, il faudra encore attendre quelques semaines pour retrouver les nuits sulfureuses que nous avons connu jadis. D’ici là, veillez bien à faire la différence entre les bars et les discothèques, et ne vous pointez pas sans votre passeport vaccinal complet ou un test négatif de moins de 48 h.

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