Le 13 novembre dernier, la Région Grand Est avait annoncé, après sa séance plénière, qu’elle allait prendre en charge le loyer des petits commerces. Le même jour, elle avait également annoncé qu’un hôpital mobile révolutionnaire allait être mis en service à partir de 2021 ! Une très belle nouvelle qui est accompagnée, quelques jours plus tard, de l’annonce du ministre de la Santé sur les investissements de l’État dans les hôpitaux de la région, à hauteur de 51 millions d’euros. On fait le point.
Un hôpital mobile déployé dès 2021 au sein du Grand Est
La Région Grand Est, et notamment l’Alsace, ont été très touchées par la première vague du Covid-19. On se souvient qu’un hôpital de campagne avait été déployé à Mulhouse à la fin du mois de mars dernier, dans le but de désengorger les hôpitaux de la région, complètement pris d’assaut par la vague de patients atteints du coronavirus.
Pour éviter que de telles situations se reproduisent, la Région Grand Est a décidé d’investir dans un hôpital mobile révolutionnaire, qui pourrait accueillir jusqu’à 20 patients atteints de maladie grave dans un laps de temps très court, que ce soit au niveau du déploiement ou de la prise en charge des patients. Cette unité mobile devrait être rattachée au CHU de Nancy, mais l’objectif est qu’elle puisse circuler dans tout le Grand Est, selon les besoins.
Coût total de l’investissement ? 9 millions d’euros et il sera financé avec des fonds européens. Voici une preuve que parfois, l’intérêt de l’Europe peut être concret.
51 millions investis dans les hôpitaux du Grand Est
Cette bonne nouvelle dans le domaine de la santé a été suivie deux jours plus tard par les annonces d’Olivier Véran. Dans le cadre du Ségur de la santé, encore controversé au sein du personnel soignant et très bien expliqué par France Info, le ministre de la Santé a détaille que 51 millions d’euros seront investis dans les hôpitaux du Grand Est.
Si l’on s’en réfère au gouvernement, le but de cet investissement est d’améliorer le quotidien du personnel soignant. Notamment dans l’achat de matériel et le renouvellement des locaux, comme l’annonce Olivier Véran : « Si nous voulons que nos soignants continuent d’exercer leur vocation, nous devons leur donner les moyens de le faire ! Et cela demande d’investir pour qu’ils aient accès au matériel dont ils ont besoin quotidiennement, plus encore s’ils travaillent dans un territoire en difficulté. C’est ce que cet investissement massif, permis par le Ségur de la santé, va permettre. »
Désormais, ce sera à l’Agence régionale de santé Grand Est (ARS Grand Est) d’œuvrer à la répartition de cette enveloppe budgétaire. Il y aura, de toute manière, 9 millions réservés dans ce budget pour lutter contre les inégalités de soins.
Ces deux nouvelles montrent que les choses vont dans le bon sens dans le domaine de la santé dans la Région Grand Est. Les investissements sont là, reste à suivre comment ils vont être utilisés. Mais une bonne nouvelle supplémentaire, dans ce contexte, ça ne fait jamais de mal.
Photo de couverture : Facebook du CHU de Toulouse