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Grand frisson : dans les entrailles des mines qui entourent Strasbourg

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Il fait chaud et tu ne sais plus où te cacher pour trouver un peu de fraîcheur ? Pourquoi ne pas aller te terrer dans les mines de Sainte-Marie-aux-Mines ? L’association Asepam t’accompagne en forêt et sous terre pour des sorties culture, nature et aventure, à la découverte des mineurs du XVIe au XXe siècle. Deux mines dédiées à l’extraction d’argent, mais pas seulement, t’ouvrent leurs portes.

Un casque sur la tête et les bottes aux pieds, le tout prêté sur place. Voilà les accessoires indispensables pour se plonger dans les mines de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, situées à une heure de route de Strasbourg.

Ici, du XVI au XXe siècle, des mineurs de la région et d’autres venus de bien plus loin, extrayaient du sol de l’argent mais aussi du cuivre, du zinc, du cobalt ou encore de l’arsenic, formant des dizaines de kilomètres de galerie souterraines. Avec plus de 1 000 entrées de travaux miniers dans la vallée, et la venue de plus de 3 000 mineurs d’Europe centrale au XVIe siècle, l’histoire et l’identité de la région est fortement influencée par son passé minier.

© Asepam

S’il est possible aujourd’hui encore de s’y plonger, c’est grâce à l’Asepam, l’association spéléologique pour l’étude et la protection des anciennes mines, créée en 1981. « Ça fait plus de 30 ans qu’on fait des chantiers archéologiques et de la recherche scientifique autour des mines du Val d’Argent, explique Manon Frank, chargée de la communication de l’association. L’objectif est d’élargir les connaissances sur ces mines mais aussi sur les conditions de vie de ceux qui y travaillaient, en fouillant aussi des maisons de mineurs, des forges.» Pour ça, de nombreux bénévoles s’investissent : archéologues, géologues, professeurs ou simples passionnés.

Deux mines à découvrir

Toutes ces découvertes, l’association les partage ensuite au cours de visites ouvertes à tous. « Ce qu’on souhaite c’est élargir ces connaissances et surtout les partager. On veut montrer ce qu’on a juste à côté de nous, parce qu’on ne pense pas forcément à tout ce patrimoine qui est là sous nos pieds. On veut faire vivre cette histoire avec fidélité et simplicité, pour ne pas oublier ces mineurs qui ont participé au développement de notre vallée », détaille Manon Frank.

© V.Muller

Tout au long de l’année et sur réservation il est principalement possible de découvrir deux mines, en groupe d’une dizaine de personnes et toujours accompagnés d’un animateur. « On parle de visites participatives parce qu’on prend le temps avec les gens, explique la chargée de communication. Si on doit faire durer la visite une heure de plus parce que les gens sont passionnés et ont des questions ou parce qu’ils veulent voir d’autres galeries on le fait. Ce sont presque des visites sur mesure, on s’adapte. »

La mine Saint-Louis Eisenthür

La première accessible est la mine Saint-Louis Eisenthür, ouverte en 1549 et fermée en 1570. Depuis rien n’a bougé. L’association n’a rien touché. « On voit encore les griffures des outils sur le mur. On a pas ajouté de béton, seulement deux reconstitutions de machines en bois », explique Manon Frank. Elle est accessible après une marche, légèrement physique, en forêt. Une fois l’équipement enfilé devant la mine, c’est parti pour au moins une heure d’immersion dans ses étroites galeries en ogives tronquées, forme typique de la Renaissance. « L’objectif est vraiment de se plonger dans le travail des mineurs du XVIe siècle. À un endroit il faut même passer dans une chatière pour glisser d’une galerie à une autre », poursuit la salariée de l’association. 

La mine Gabbe-Gottes

Si l’idée de vous retrouver dans des galeries exiguës vous inquiète ou que vous craignez de ne pas avoir la condition physique pour profiter de la balade, la mine Gabbe-Gottes vous permettra malgré tout une immersion. Si comme la précédente, la mine a été ouverte au XVIe siècle, celle-ci n’a fermé ses portes qu’en 1940. L’usage de la dynamite dans ses cavités permet de bénéficier de plus d’espace à l’intérieur. « C’est une visite plus tranquille, avec des aménagements qu’on a pas dans l’autre. Et elle permet aussi de voir différentes phases d’exploitation », précise Manon Frank enthousiaste. Le tout, toujours en compagnie d’un passionné qui en détaillera l’histoire.

©Asepam

En plus de ces visites, l’association organise aussi des événements ponctuels et diverses animations. Chaque mois de juillet est organisé un chantier de fouilles archéologiques permettant d’en apprendre toujours plus sur les lieux. En mai une reconstitution historique permet de se plonger un peu plus encore dans l’univers des mineurs avec de nombreux figurants tandis qu’à Noël des visites et goûters à la bougie font découvrir les lieux sous un nouveau jour.

Alors si tu as une vocation de spéléologue ou simplement si l’envie d’en savoir plus sur le passé minier de la région te prend, tu peux réserver ta visite sur le site de l’Asepam.


Tarifs

La mine d’argent Saint-Louis-Eisenthür : 12 € pour un adulte et 6 € pour un enfant (5-15 ans)

La mine d’argent Gabe-Gottes : 9 € par adulte et 6€ par enfant (5-15 ans)

Tous les départs se font au départ du local L’Aventure des Mines, au 5 rue Kroeber Imlin, à Sainte-Marie-aux-Mines (68160).

© Asepam

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