Le confinement de ces derniers jours et la proximité des uns et des autres peuvent avoir des conséquences désastreuses, en particulier au cœur des foyers dans lesquels les femmes subissent des violences conjugales. En effet, depuis le début du cloisonnement, les violences montent en flèche dans le foyer des Français, notamment dans la capitale. Le gouvernement, par le biais du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, a évoqué le 26 mars une augmentation de ces violences de 32 % en France. Celui-ci a réagit en stipulant que les femmes trouveront sur leur chemin une nouvelle aide : les pharmacies.
Un système d’alerte est d’ores et déjà mis en place dans les pharmacies, annonce le ministre de l’intérieur. Celles-ci deviennent désormais des relais pour les femmes victimes de violences conjugales, le personnel ayant déjà reçu les premières consignes.
Le système est en train de se mettre en place, mais les femmes de France peuvent désormais, qu’elles soient accompagnées ou non de leur mari/conjoint, se rendre au guichet d’une pharmacie et signaler une situation d’urgence. Le signalement pourra se faire dans les termes choisis par la victime, mais si cette dernière est accompagnée, le code pourrait simplement être “masque 19“, comme le précise monsieur Castaner. Là aussi, le pharmacien ou le préparateur préviendra immédiatement les forces de l’ordre qui se doivent désormais d’être “attentifs à ces appels pour intervenir en urgence”.
Les numéros d’urgences qui peuvent être utiles :
- Si vous êtes une victime et que vous pouvez vous isoler chez vous, appelez le Le numéro violences femmes, les 3919. La ligne est ouverte du lundi au samedi, de 9h à 19h. Il est gratuit.
- Le 115 est lui aussi toujours joignable, si vous cherchez un hébergement d’urgence.
- Le 119 : urgence sociale (enfance maltraitée)
- Le 115 : urgence sociale (SAMU social)
- Le 15 : urgences médicales (SAMU)