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Un an après son aventure à Koh Lanta, on a discuté avec Mohamed, le candidat strasbourgeois

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Entrepreneur aguerri, marathonien, père de famille et maintenant personnage public, Mohamed fait partie de ceux qui font rayonner Strasbourg et l’Alsace au delà des frontières. En février dernier, je rencontrais le co-dirigeant des Dubliners peu de temps avant la diffusion de Koh Lanta. Cette semaine, un an après, j’ai retrouvé Mohamed là où je l’avais quitté la dernière fois, à l’étage de son restaurant. On a parlé de cette année écoulée, des impacts de cette aventure sur sa vie privée et de sa carrière.

Ce compétiteur hors pair n’a pas changé d’un poil. Toujours aussi dynamique et ambitieux, il garde la tête sur les épaules et se lance en permanence de nouveaux challenges… Inspirant ? Vous ne croyez pas si bien dire.


Comment se sont déroulées les semaines de diffusion de l’émission ? Tu les as regardées avec tes proches ? Au bar ?

Je les ai essentiellement regardées en famille, à la maison. Je ne voulais pas me mélanger au monde, rester en comité assez restreint avec les amis proches et ma famille. On a juste organisé une diffusion ici, au Dubliners, lorsque d’autres candidats de l’aventure étaient de passage à Strasbourg.

J’imagine que d’un coup, tu as dû être énormément sollicité par la presse et les gens ? Cela a t-il impacté ta vie privée ?

En effet, je connais pas mal de gens à Strasbourg. C’est sûr qu’au début, quand mon nom est sorti dans la presse, beaucoup ont été surpris. J’ai eu plein d’appels et de messages, c’était surprenant. Puis au fur et à mesure du temps, je m’y suis fait et j’ai savouré la diffusion des épisodes.

Ton rythme a t-il été perturbé au quotidien, professionnellement parlant ?

Oui, tout de même, je n’ai pas pu travailler tous les jours. Une fois encore j’ai beaucoup de chance d’avoir mon frère Rachid avec qui je suis associé et qui a tenu la baraque. Koh Lanta est l’émission la plus regardée en France, entre 5 et 6 millions de téléspectateurs par épisode. Donc forcément j’ai pas mal été mis sur le devant de la scène sur la région, à travers beaucoup d’associations, de projets, et forcément ça prend beaucoup de temps.

J’imagine que tous les gens dans la rue ou les clients du restaurant te reconnaissent à présent…

Oui, difficile de passer inaperçu. Fini les restaurants tranquilles ou les sorties discrètes ! C’est des dizaines de photos par semaines, des gens qui m’arrêtent dans la rue ou qui me reconnaissent. Quand j’ai fait le marathon de Paris, j’ai dû faire 300 photos sur le parcours, difficile de courir tranquille. Mais ça fait partie du jeu. Je m’y attendais mais je ne pensais pas que c’était aussi impactant. Je m’en suis rendu compte au fur et à mesure de la diffusion des épisodes : les gens mémorisaient d’avantage ma tête au fil de l’aventure.

Il y a des gens qui sont de passage, qui viennent par hasard au restaurant et qui ont la surprises de me voir. Puis d’autres qui sont renseignés, et qui font la démarche d’aller à ma rencontre et d’en profiter pour manger un bout au Dubliners.

Est-ce-que depuis Koh Lanta, on t’a proposé de participer à d’autres émissions télé ?

Oui, je ne pourrai pas les citer par contre. Mais j’ai refusé.

Il y en a auxquelles tu serais intéressé de participer ?

Oui, c’est la réponse que j’ai donné. Si il y a un lien avec le sport, la compétition, l’aventure, pourquoi pas, parce que c’est mon délire. Mais si il s’agit de télé-réalité au sens propre, sans intérêt derrière, ça ne m’intéresse pas. J’ai une vie structuré, une stabilité professionnelle, j’ai une femme et des enfants, je ne perturberai jamais cet équilibre. Alors si on me propose des choses en rapport avec ce que j’aime j’y réfléchirai, autrement non.

Forcément en sortant de Koh Lanta, comme après un marathon, on se dit « plus jamais ». Mais avec un peu de recul maintenant, je me dis “pourquoi pas remettre ça”. Quand on a l’esprit de compétition, on a envie de prendre sa revanche. Si un jour on refait appel à moi pour une autre émission de Koh Lanta, ça pourrait bien me tenter !

Qu’est ce que cette expérience t’a apporté au quotidien, dans ta vie privée et professionnelle ?

En terme de leçon de vie, c’est très important. J’ai un rapport différent sur pas mal de choses aujourd’hui, notamment sur le gaspillage alimentaire. J’ai perdu 14 kilos en 31 jours, j’ai vraiment galéré. Depuis, je ne jette plus rien, je suis derrière mon équipe en cuisine au quotidien. Moi même je peux manger quatre jours de suite le même repas pour éviter de jeter. Ensuite, il y a le côté famille. Quand on est privé de ses proches pendant 50 jours, c’est très compliqué. Il faut s’imaginer qu’on est à bout de nerfs, on mange peu, on dort peu, au bout d’un moment on devient hyper sensible et les émotions sont décuplées. Quand je suis rentré, ma fille de deux ans ne m’a pas reconnue sur le quai de la gare, j’avais tellement changé. Ça m’a vraiment fait mal ! Aujourd’hui j’essaie de passer un maximum de temps avec ma famille dès que j’ai du temps libre.

Professionnellement, ça a renforcé mon esprit combatif et renforcé ma confiance en moi. Aujourd’hui je me dis que plus rien ne peut m’arrêter ! Je n’ai pas peur de me lancer de nouveaux défis, cette aventure m’a complètement débridé. J’ai déjà fait le marathon de Paris et à présent, mon nouveau challenge est de faire le marathon des sables, dans le désert : 250 km en auto suffisance, une des courses les plus dure au monde.

C’est bizarre, mais depuis Koh Lanta, je cherche à me faire mal. C’est un peu sado, mais derrière la souffrance, on trouve un plaisir d’autosatisfaction quand on repousse ses limites

Tu as des actualités dont tu veux nous parler ?

J’ai investi avec un associé récemment, à Holtzheim, dans un nouveau pôle santé. Il contiendra un espace yoga, avec kiné, sage-femme, ostéopathe. Je suis toujours attentif si il y a des opportunités, je reste aussi très proche du monde de la nuit et de la restauration.

Par ailleurs, pour sortir du cadre des affaires, j’ai accepté récemment de courir le prochain marathon de Paris pour une association qui s’appelle « Le combat de Victor » qui œuvre pour un enfant atteint d’inertie colique (diagnostic provisoire). C’est le plus haut stade de la constipation et d’un dysfonctionnement des sphincters. J’ai aussi prévu d’organiser des maraudes cet hiver avec mon équipe du Dubliners : l’idée est de cuisiner et distribuer des repas aux sans abris. Autrement, côté sport, je suis aussi consultant pour Direct Racing.

Instagram : Mohamedkohlanta19_off

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