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Le FARSe et ses éléphants : retour en images sur 3 jours de folie à Strasbourg

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Clowneries, musique, théâtre, éléphants géants et surtout beaucoup de sourires et de bonne humeur malgré la pluie et la foule au FARSe ce weekend. De vendredi à dimanche, plusieurs dizaines de spectacles ont eu lieu un peu partout en ville, avec le final tant attendu de la compagnie Oposito dimanche soir. Des dizaines de milliers de festivaliers de tous horizons se sont rués sur les différentes représentations, même si la pluie est venue en gâcher quelques unes sur le dernier après-midi. Retour en images.

Nouveau succès semble-t-il pour le FARSe cette année encore. Pour cette 5e édition, une foule immense s’est attroupée autour des différentes représentations, provocant parfois quelques incivilités (c’était la guerre pour avoir des bonnes places). Pourtant, entre le tango enflammé place du Château, des reprises d’AC/DC à l’accordéon, de la danse de haute voltige, des clowns attendrissants et les hommes de couleur déambulant nonchalamment (voir les photos du premier jour), il y avait de quoi se mettre d’accord.
D’ailleurs le plus souvent, dès que le spectacle commence, la foule s’apaise. La musique adoucit les mœurs, preuves empiriques au FARSe. Au delà des quelques énergumènes perturbateurs, tout le monde a réussi à en prendre plein les yeux.

Effusions de joie, éclats de rire ou étoiles dans les yeux, la fantaisie, le bouleversant et l’onirique étaient au rendez-vous. Samedi par exemple, place de Zurich, deux clowns poussait l’absurde en reprenant des morceaux de musique classique en accéléré tout en sautillant et effectuant des pirouettes.

Place Mathias Mérian, le spectacle ça va valser entraîna la foule entre poésie populaire et reprises d’AC/DC à l’accordéon. Escapade bucolique, bon enfant et dansante, traversant les époques, les genres et les frontières, brisant les barrières grâce aux six accordéonistes. La place s’est métamorphosée en quelques instants en bal populaire.

Le soir même, A Fuego Lento, un spectacle de Bilbobasso, était aussi une représentation très attendue, plusieurs dizaines de minutes avant le début, la place du Château était déjà noire de monde. La foule a du hurler “ASSIS, ASSIS” à plusieurs reprises pour faire s’asseoir les récalcitrants bloquant la vue. Deux irréductibles ont décidé que leur confort visuel valait celui de plusieurs centaines de personnes derrière eux. Pendant tout le spectacle, malgré la pression de la foule. Quelques insultes ont fusé, accompagnées d’une ou deux boulettes de papier, mais là encore, une fois le spectacle commencé, le calme revient à peu près et on en prend surtout plein les yeux (même de loin).

Une certaine vision de l’enfer
La place du Château, du jamais vu ou presque.

Ce mélange entre danse et pyrotechnie est indubitablement un des gros temps forts du festival. La journée s’est terminée sur un bal géant place Kléber. Plusieurs centaines de personnes se tenaient la main ou l’épaule pour tourner en rond.

Dimanche, la pluie a gâché une bonne partie de la journée, laissant les spectateurs et les organisateurs en suspend jusqu’au début de soirée. Le FARSe des Minis a été presqu’entièrement annulé. Plusieurs représentations ont tout de même pu être maintenues, comme Phasmes et GoodByePersil sur la place Louise Weiss.

Sous la pluie et dans la boue, voilà comment ont dansé le duo poétique et acrobatique de Libertivore, donnant un nouveau ton à leur spectacle, peut-être encore plus percutant. Comme s’ils étaient réellement transformés en phasmes, s’articulant dans l’herbe et se fondant fluidement avec la nature.

GoodByePersil, juste après Phasme avec un léger décalage dû à la météo, est un duo de clowns résolument modernes à l’histoire attendrissante. Deux comparses débarquent dans une cour, où ils cherchent à enterrer leur chien, en toute discrétion. Forcément, de maladresse en péripétie ils se retrouvent en enfance le temps d’un sketch, renouant nostalgiquement à l’époque de leur regretté toutou, pour notre plus grand plaisir.

Beauté, douceur et performance physique à l’heure du crépuscule pour le duo de danseurs aériens Les Sélènes sur la place Sainte Madeleine. Leur spectacle Heures Séculaires avait la folie de hauteurs. Un parfait moment de grâce et de répit avant l’intense final du festival: la déambulation de la compagnie Oposito.

Depuis un camion place du Corbeau, les bénévoles strasbourgeois et membres de la compagnie débarquent en soldats de plomb, une fanfare mécanique et bruyante de pantins, tantôt effrayante, étrange ou merveilleuse, tout en musique et en lumière. S’ensuivent les phénix mécaniques et enfin le clou du spectacle, les trois éléphants. Une fois arrivé place Kléber, l’orchestre se remet à jouer sur la scène centrale, avant de se désarticuler et de s’effacer, laissant place à une dernière déambulation de la troupe s’effaçant dans les ruelles de Strasbourg.

Le festival s’est terminé dans la Cour du FARSe, dans l’école maternelle Sainte Madeleine pour un after musical de qualité avec Vladimir Spoutnik, parfaitement dans son rôle. Après trois jours de féerie, Strasbourg redevient elle même, retour à la normale et à la lassitude d’un milieu de mois d’août. Le FARSe semble reconduit l’année prochaine, malgré un changement de direction. Claire Ducreux laisse la place à
Lucile Rimbert selon les DNAs, issue du milieu de la danse et ancienne présidente de la Fédération nationale des arts de la rue. On a hâte de voir la suite.

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