Depuis ces dernières années, Strasbourg voit son nombre de cyclistes augmenter, ses plans d’urbanisme évoluer et la place de la voiture diminuer. Au cas où vous ne l’aviez pas encore remarquer, la ville pousse toujours plus ses habitants vers des solutions de mobilité durable, dont la plus connue et la plus accessible : le vélo.
Résultat : les prix tombent du ciel comme les pommes sur la tête à Newton. Après capitale de Noël (et des baguettes gratinées), capitale de l’amour (encore un petit effort), c’est désormais et avec pas mal d’arguments que Strasbourg devient capitale du vélo en France et même parfois dans le monde.
Capitale du vélo française, sacralisée après 113 000 réponses de cyclistes
Une grande étude a été organisée l’automne dernier sur tout l’hexagone par la FUB (Fédération des usagers de la bicyclette).
Le but : évaluer et comparer les villes entre elles à partir d’une série de questions posées directement aux usagers. Cette étude est perçue comme l’enquête la plus aboutie réalisée en France sur la pratique du vélo. Le Monde dit même qu’elle « a impressionné jusqu’au cabinet de la ministre des transports, Elisabeth Borne », alors imaginé le sérieux du bousin !
Strasbourg, ville dominée par le Saint Deux-Roues
Depuis les années 70, Strasbourg a entamé sa métamorphose de ville automobile vers une ville plus durable. Au coeur de ce changement, un moyen de déplacement individuel peu onéreux, durable et qui n’a pas besoin de taper dans les énergies fossiles pour aller chercher sa baguette à la boulangerie du coin : le vélo.
Il aura fallu du temps, des crispations et beaucoup de remises en question pour arriver aux habitudes cyclables que connaît le Strasbourg d’aujourd’hui. Le chemin était long, mais nous voilà Capitale du vélo, suivi de près par Nantes et Bordeaux.
Et la civilité là-dedans, ça nous connaît ?
Ce sera peut-être le sujet d’une prochaine enquête, espérons-le. Car la domination de l’espace public par le vélo en quelques années entraîne aussi de nouveaux codes à faire respecter pour continuer à partager cette espace en pleine harmonie.
Pour le moment, il ne fait pas toujours bon d’être un piéton quand il s’agit de remonter Grand Rue…