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« Rien n’est garanti » : le parcours de 12 jeunes actifs strasbourgeois – Part 1/3

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Dans la série « Jean-Michel Cliché a dit », on part d’un propos tranché souvent entendu et rarement justifié qu’on va vérifier sur le terrain. Aujourd’hui : les jeunes actifs.

Jean-Michel Cliché* a dit :
« Les jeunes travailleurs sont immatures et désengagés. »
« Ils veulent tout avoir sans jamais rien faire. »
« Ils sont surdiplômés, complètement déconnectés et extrêmement privilégiés. »

Ah oui, vraiment ? Vérifions.

*Jean-Michel Cliché, c’est tout le monde et personne à la fois. Sa citation regroupe les termes souvent entendus par les participants et la rédaction sur le sujet de la série.


Méthode :

1 post sur les groupes Facebook « Université de Strasbourg » et « Etudiants Strasbourg »
12 premiers volontaires retenus (pas de sélection)
5 jours de rencontres entre le 22 et le 26 mars 2017


Cette série étant plus longue que celle réalisée sur la condition étudiante strasbourgeoise, nous avons fait le choix de la diviser en 3 parties. À l’issue des 6 premiers témoignages ci-dessous, vous trouverez un lien vers les 5 suivants, eux-même suivis d’un lien vers le tout dernier, le récit d’une victime de harcèlement pendant deux ans dont la complexité exigeait un article à lui seul… Cela permet aux lecteurs les plus avides de dévorer l’intégralité de la série dès aujourd’hui, et aux lecteurs plus modérés de la savourer sur trois jours, puisque nous partagerons le lien vers la suite demain, et le lien vers la suite de la suite après-demain sur notre page Facebook.


Adriano, 25 ans (et sa copine Célia, 21 ans) – Niveau bac
« Quand on n’est ni trop sélectifs ni trop diplômés, on trouve du travail assez vite. Après, les conditions… »

Adriano n’a rien d’un assisté… Après un bac STG choisi par défaut et sous l’impulsion de son père commercial, il intègre une école de commerce cotée. Bien qu’issu d’un milieu aisé, Adriano ne se sent pas bien dans cet environnement privilégié, où il a l’impression que l’utilité du réseau est plus importante que la sincérité de l’amitié… Au cours de sa deuxième année, passablement déprimé, Adriano prend la décision de quitter l’école : « Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire après, je savais juste qu’il fallait que ça, ça s’arrête. Je n’étais pas moi-même. » Paradoxalement, le jour où Adriano a décidé de se respecter est aussi celui où ses parents l’ont abandonné…

En effet, une semaine après leur avoir communiqué sa décision, il est viré du foyer familial. Ce sont alors les parents de Célia, la fille qu’il fréquente depuis quelques mois, qui le recueillent sous leur toit : « En plus de me soutenir financièrement comme leur propre enfant, ils m’ont encouragé à me développer. » Fort de cet accompagnement, Adriano passe d’un job estival dans un karting à un emploi comme gestionnaire de rayon en grande surface : « Quand on n’est ni trop sélectifs ni trop diplômés, on trouve du travail assez vite. Après, les conditions… » Il officie d’abord en France, où les horaires l’épuisent, puis en Suisse, où il gagne quatre fois plus. « Mais le commerce a rencontré des difficultés, mes heures ont été réduites…  J’ai démissionné, ce qui m’a privé de chômage. »

De retour à Strasbourg et après six mois de missions en intérim pour subvenir à ses besoins, Adriano entre en octobre dernier dans un centre d’appel. Il y officie depuis comme commercial pour une grande marque de barres chocolatées, un emploi qui le stimule, et va y signer un CDI au mois de mai. Aujourd’hui, Adriano est heureux de sa situation : « Je sais mieux qui je suis, ce que je veux et ce que je ne veux pas. Et je le dois au soutien de Célia et de sa famille. J’ai été chanceux de les avoir… » Tout au long de l’entretien, Célia encourage, appuie, précise le discours d’Adriano avec bienveillance… On pourrait croire que l’histoire d’Adriano est celle d’une rupture familiale ; on constate qu’elle tient plutôt à une rencontre vitale.

« Un minimum d’études m’aurait permis de moins galérer, mais je ne pense pas que j’aurais la même expérience humaine sans ces années à crapahuter. »

Lucile, 27 ans – Niveau bac+5
« À 23 ans, je prenais l’avion plusieurs fois par mois, habillée d’un joli tailleur et suivie par une petite valise à roulettes. J’étais si jeune… Trop jeune. »

Contrairement à Adriano, Lucile est allée au bout de son parcours étudiant d’excellence… Sensibilisée à la politique via les manifestations anti-CPE du printemps 2006, elle fait un bac SES avant d’entamer des études supérieures en sciences politiques. Lucile en ressort diplômée d’un master en géopolitique locale en juillet 2012, et est employée dès la rentrée comme chargée de communication dans le cadre de projets urbains impactants tels que les lignes ferroviaires à grande vitesse. « À 23 ans, je prenais l’avion plusieurs fois par mois, habillée d’un joli tailleur et suivie par une petite valise à roulettes. J’étais si jeune… Trop jeune. »

Un an et demi plus tard, la petite entreprise privée qui l’emploie au service de collectivités locales la pousse vers la sortie, au prétexte qu’elle n’aurait pas atteint un niveau d’efficacité satisfaisant : « Je faisais des semaines de 70 heures pour 1500€, poussée par une ambiance faussement détendue mais réellement exigeante, façon start-up… » Malgré la détresse causée par cette annonce qu’elle n’attendait pas, Lucile négocie intelligemment une rupture conventionnelle afin de bénéficier de l’indemnisation-chômage. Cette rente lui permet quelques mois de répit salutaire…

« J’ai réalisé que j’avais vraiment tout enchaîné, sans jamais me poser… Sans être jeune finalement. Alors, pour la première fois de ma vie, je me suis autorisée à prendre le temps. »

Après une période de dépression face à cette inactivité nécessaire mais nouvelle, Lucile renoue avec elle-même via l’équitation, sa première passion, qu’elle reprend en demi-pension. Apaisée, elle se remet en quête d’un emploi à la fin de l’année 2015 : « J’ai envoyé près de 500 candidatures en 6 mois… » Elle est finalement approchée en juin 2016 par une entreprise individuelle de concertation, qui l’emploie comme auto-entrepreneuse : « J’ai renoncé au terme des trois premiers mois. Mon employeur était un peu dépassé, je lui apprenais des fondamentaux… » Cette seconde expérience ratée est cependant l’occasion d’une réalisation pour Lucile : ce qu’elle aime, c’est transmettre.

Depuis la rentrée, Lucile prépare donc le concours d’enseignante, tout en intervenant comme assistante d’éducation dans un collège strasbourgeois. « J’ai conscience qu’avec mon parcours en sciences politiques, érigé comme un modèle de réussite sociale, ma réorientation dans l’enseignement peut être perçue comme une rétrogradation. » Il y a encore 2 ans, Lucile aurait pu être sensible à ces jugements. Aujourd’hui, elle s’en fiche : elle est fière d’avoir respecté sa vérité à elle et observe avec bonheur que cette affirmation d’elle-même déteint positivement sur tous les aspects de sa vie.

« Peu importe la considération du parcours par la société, ce qui compte, c’est de se respecter soi, en prenant son temps et en apprenant à dire non. »

Delphine, 24 ans – Niveau bac
« 24 ans, déjà cassée. »

Se respecter, Delphine n’en a pas eu les moyens. Issue des « quartiers » de Strasbourg, elle est mise à la rue à peine son bac obtenu. À 18 ans, elle se retrouve à cumuler les « petites missions au black » en parallèle d’une première année de droit « pour aider les petites gens ». Elle loge chez des amis, avant d’intégrer une colocation grâce à une association : « Sans garant ni contrat, je ne pouvais pas louer un logement. Et pour toucher des aides, il aurait fallu que je porte plainte contre mes parents, pour acter la rupture familiale… » Forcément perturbée, Delphine n’obtient pas sa première année de droit, et décroche au cours de sa deuxième tentative. Elle perd alors le seul droit qu’elle avait, celui à la bourse : « Je me suis retrouvée à zéro, sans oser en parler… J’avais honte de moi, de ma situation, de ma vie… J’ai perdu beaucoup de poids, et mes amis ont compris. »

Forte du soutien de ses proches, Delphine réalise un service civique de 6 mois dans une épicerie sociale et solidaire à destination des étudiants, avant de décrocher un CDI comme caissière en grande surface. Très vite, avec l’augmentation de ses heures et la variabilité grandissante de ses horaires, elle observe : « Quand on n’a pas de diplôme, l’employeur, c’est le seigneur qui t’a sorti du caniveau… Et surtout le bourreau qui peut t’y renvoyer. » Après 2 années à un rythme effréné, Delphine, qui ne dort « presque plus sous la pression et dans la douleur », est placée en arrêt-maladie pour une fatigue chronique, de l’arthrose au dos et une paralysie à la jambe. Cet arrêt, prolongé par une dépression légère, lui est reproché à son retour, alors même qu’un médecin du travail confirme la gravité de sa situation en la déclarant inapte. Elle résume avec un sourire teinté d’amertume : « 24 ans, déjà cassée. »

Aujourd’hui, Delphine est au chômage. Elle cherche un poste comme assistante d’éducation dans un collège strasbourgeois pour bien préparer le concours d’enseignante « catégorie C, puisque je n’ai pas de diplôme. » Soutenue par son conjoint et sa belle-famille, ses aspirations sont simples : « Je veux juste gagner assez pour être bien. » Au très long terme, elle rêve de lancer un gîte, « un projet mûri pour une vie stable » contrairement à la course qu’a été sa vie ses 6 dernières années. Quand elle regarde en arrière, elle exprime des sentiments ambivalents qui témoignent de ses blessures : « Quand je vois mes amis qui ont réussi, oui, j’en veux à mes parents. En même temps, je suis vraiment fière de la façon dont je m’en suis sortie. »

« Il y a encore deux ans, j’étais très en colère d’avoir été privée d’études et de jeunesse. Aujourd’hui, je préfère me féliciter d’être là où je suis. On a perdu des jeunes du quartier en Syrie… D’où je viens, sans aucune aide, ce n’était pas gagné d’avance. »

Marie, 26 ans – Niveau bac+5
« Pour mes parents de classe moyenne, le bac+5, c’est le graal. C’était tellement évident pour eux que je ne me suis même pas demandée si j’en avais envie ou non, besoin ou pas… »

Comme Delphine, Marie a subi son travail… Après deux ans de lettres par défaut, et par intérêt pour le spectacle vivant, elle intègre une troisième année de licence professionnelle Administration et Gestion des Entreprises Culturelles. Bien que Marie trouve la formation trop théorique à son goût, un stage de trois mois dans le domaine des arts du cirque lui donne l’énergie de poursuivre en master à Strasbourg : « Pour mes parents de classe moyenne, le bac+5, c’est le graal. C’était tellement évident pour eux que je ne me suis même pas demandée si j’en avais envie ou non, besoin ou pas… »

Pour payer son logement étudiant, Marie réalise un service civique en parallèle de sa première année de master. La deuxième année, elle est employée en CDI par la structure qui l’avait accueillie en stage lors de sa licence : « Le cumul d’activités me fatiguait, mais le statut d’étudiante salariée me permettait de rater certains cours sans être pénalisée, ça fonctionnait… Et puis… » Et puis Marie craque. En cause, son statut de secrétaire qui la tient à l’écart du terrain et ne valorise pas son niveau d’études, mais aussi son équipe de travail, trop petite pour assumer un très grand nombre d’engagements… « Toujours à cran, jamais félicitée, très peu considérée et pas vraiment passionnée… J’ai tenu un an avant de démissionner. »

Aujourd’hui, presque deux ans plus tard, Marie va mieux. Perturbée par son expérience, elle a su demander l’aide dont elle avait besoin pour surmonter sa dépression professionnelle, une pathologie que l’État français refuse toujours de reconnaître et dont le traitement n’est donc pas remboursé : « Les consultations psychologiques coûtent cher… Aujourd’hui encore, il faut avoir assez d’argent pour être en bonne santé. » Depuis plus d’un an, Marie est désormais vendeuse de lingerie dans une boutique strasbourgeoise. Ce qui avait commencé comme un job alimentaire est devenu un travail comme un autre : « Ma perspective du travail a changé : maintenant, le travail, c’est ce qui me donne accès à de l’argent pour m’épanouir par ailleurs. »

« La société m’a laissée penser qu’il fallait que je trouve mon truc, que je l’étudie longuement, que j’en vive pleinement… J’ai poussé jusqu’au master pour réaliser qu’en fait, je n’ai pas de truc, ni même d’ambition particulière. Et ce n’est pas grave. »

Charlène, 24 ans – Niveau bac+5
« On accorde plus de valeur aux diplômes universitaires qu’aux formations techniques… »

De l’ambition, Charlène a réalisé qu’elle n’en avait pas plus que Marie, au terme d’un parcours tout aussi long… Après un bac S « pour ouvrir toutes les portes », la toulonnaise se dirige avec intérêt vers un BTS en communication visuelle intégré après une année de MANAA, ou mise à niveau en art appliqué. Stressée par la découverte de matières qu’elle n’a jamais étudiée auparavant et des intervenants professionnels qu’elle estime peu pédagogues, Charlène continue cependant en licence professionnelle : « Mes parents ont insisté et j’ai cédé. On accorde plus de valeur aux diplômes universitaires qu’aux formations techniques… Ça les rassurait, et sur le moment, avec cette vision, ça me rassurait aussi. »

À Saint-Dié-des-Vosges où l’emmène sa formation universitaire, Charlène se sent bien : les matières lui sont désormais familières et ses enseignants sont présents… Elle se retrouve dans ce parcours à l’origine motivée par ses parents, si bien qu’elle décide elle-même de le poursuivre en master. Acceptée à l’université de Strasbourg, elle est étudiante le jour et serveuse la nuit, pour subvenir à ses besoins : « Depuis l’obtention de mon diplôme en juillet, je travaille aussi en journée… C’est difficile physiquement, je n’ai pas de temps calme. »

En effet, à l’issue de son master, Charlène botte en touche. Ses candidatures dans des agences de communication et de graphisme, pourtant envoyées aux quatre coins de la France et même à l’international, sont refusées : « J’avais envie de me taper la tête contre le mur. J’étais qualifiée, disponible, motivée… Et bloquée chez moi. » Parmi les motifs de refus, la longueur de son parcours effraie les employeurs, qui lui prêtent des prétentions salariales trop élevées… À l’automne 2016, des anciens collègues rencontrés lors d’un stage en master lui proposent une place en coworking sous le statut de graphiste freelance : « Ils me donnent des commandes en échange d’une commission. Pour l’instant je n’en vis pas, mais au moins j’utilise ma formation ! »

Charlène n’a pas renoncé à son job étudiant comme serveuse pour des raisons financières, donc, mais pas seulement. Elle explique : « Même si c’est épuisant, ça me convient. Si je n’arrive pas à vivre du graphisme, être serveuse, ça me va. » Malgré un bac+5 en poche, Charlène l’admet sans honte : elle n’a pas d’ambition particulière autre que de vivre plus sereinement. « Tout ce que je veux, c’est faire mes heures d’un côté, et mener ma vie de l’autre. Et tant pis si on juge que c’est “dommage” que je sois “juste” serveuse. »

« Il y a un truc pervers à pousser tout le monde à faire des études, à aller toujours plus loin sous prétexte qu’on en a les moyens… Et le besoin ? Et l’envie ? »

Yoann, 24 ans – Niveau bac+3
« Ne rien produire m’est devenu insupportable : il fallait que j’essaie. »

Des envies, Yoann n’en avait aucune lorsqu’il a dû choisir son orientation. En classe de seconde, il rencontre un conseiller qui, face à son affection pour les mathématiques et l’informatique, lui recommande la comptabilité : « Il devait savoir que le secteur recrutait, sans connaître la réalité du métier, qu’il réduisait à de la saisie de données dans un tableur. » Faute de meilleure idée, le mulhousien s’oriente donc vers un bac STG pour ensuite réaliser un BTS et une licence en comptabilité à Strasbourg. Diplômé en juillet 2014, Yoann est employé dès novembre par une banque strasbourgeoise, d’abord à l’essai comme intérimaire : « Après l’obtention de mon diplôme, j’étais retourné vivre chez mes parents. Sans garantie d’être pris je ne pouvais pas m’engager à louer un logement, alors je faisais le trajet en train tous les jours, entre 6h30 et 19h30… »

En janvier 2015, face à ces contraintes, Yoann démissionne pour se mettre au service d’un avocat pendant 3 mois, au terme desquels il n’est pas renouvelé. « Je n’ai rien trouvé d’avril à juillet, mais je touchais 1100€ de chômage et pour être honnête, cette pause était bienvenue. »  Lors de ce break, Yoann renoue avec sa passion pour le cinéma… Si bien que lorsqu’il intègre une entreprise en CDD, quelque chose cloche : « Le cinéma m’a toujours attiré. Pendant des années, par sécurité, je me suis répété que c’est un milieu inaccessible. Et je gagnais bien ma vie en tant que comptable, c’est un secteur qui emploie… Mais ne rien produire m’est devenu insupportable : il fallait que j’essaie. »

Malgré la possibilité de signer un CDI, Yoann préfère donc quitter son entreprise à la fin de son CDD pour reprendre des études à la rentrée 2016, cette fois en cinéma. Comme tous les bacheliers de l’année, il formule ses vœux sur Admission Post-Bac, mais contrairement à tous les bacheliers de l’année, il n’est pas prioritaire : « Je visais des écoles publiques parisiennes dans mes moyens et pour leurs renommées, mais avec ce système que je peux comprendre, et surtout sans préparation suffisante aux concours, j’ai été refusé. » Il est finalement accepté à l’université de Strasbourg, où il travaille actuellement à l’obtention de sa première année tout en préparant les concours qu’il a manqué pour la rentrée prochaine. L’écart d’âge et de maturité avec ses nouveaux camarades le touche moins que son retour au domicile familial et à la dépendance financière…

« Le statut étudiant me prive du chômage sans me donner droit aux aides, puisqu’elles sont calculées sur les revenus des deux dernières années, pendant lesquelles je travaillais. Après avoir connu l’autosuffisance, c’est dur. Rien n’est prévu pour la reprise d’études. »


Adriano et Delphine ont connu la rue.
Lucile et Yoann ont remis en jeu leur sécurité pour se réaliser.
Charlène et Marie ont vu leurs ambitions sapées par des jobs alimentaires.

« Les jeunes travailleurs sont immatures et désengagés. »
« Ils veulent tout avoir sans jamais rien faire. »
« Ils sont surdiplômés, complètement déconnectés et extrêmement privilégiés. »

Ah oui, vraiment ?


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