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Vendredi soir, j’ai grimpé sur mon vélo, bravé le froid et pédalé jusqu’à Schiltigheim.
Tu te demandes ce que j’ai bien pu aller faire là-bas un vendredi soir ? Et bien je me suis rendu dans un appartement pour un concert, tout simplement.
Bon, je vous explique le contexte et le déroulement d’une soirée qui aura été excellente !
► Qui organise ?
Née il y a un an et demi, c’est l’association AROS Production qui est à l’origine de ce projet. Marie, l’une des co-fondatrices, m’explique leurs différents champs d’action.
AROS c’est à la fois un label de musique (avec 6 artistes produits actuellement), du booking, du management, des relations presse ou encore des concerts en appart.
Marie est chargée de com à temps plein. À côté, elle est passionnée de musique, tout comme Allan Ros, musicien et Joffroy.
Tous les trois ont déjà organisé une dizaine de concerts en appart et ont proposé pour la première fois à Strasbourg, un festival de concert sur quatre jours intitulé « Comme chez WATT ».
Le concept ? Deux groupes par soir qui jouent dans un appartement différent à chaque fois. Alléchant hein ?
► Comment ça se passe ?
Plusieurs étapes pour réussir à organiser un tel événement…
La première c’est de trouver des artistes.
Il y a bien sûr ceux du label mais aussi et surtout des groupes qui plaisent à la petite bande. Ils ne sont pas nécessairement strasbourgeois. Pendant le festival, il y avait X-TV qui vient de Lyon et Geraint John Jones, de Berlin.
En général l’univers musical tourne autour du Rock & Folk mais ils ne sont pas fermés d’esprit à partir du moment où la musique se prête à être jouer en acoustique.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que dans le concept de concert en appartement, c’est uniquement en acoustique que les artistes se produisent. Fin du débat.
► Et le public ?
Le public c’est toi, c’est moi et qui sait peut être qu’un jour ce sera nous ! Bref, trêve de fantasmes…
Le public ça peut être n’importe qui. Lorsqu’une date est posée et qu’un appart où produire le concert est trouvé, AROS publie un événement sur Facebook et les premiers inscrits (en envoyant un mail) sont les premiers servis.
Le nombre de participants est définit à chaque fois en fonction de la taille de l’appartement.
Pour le public une seule mission : c’est d’être à l’heure au rendez-vous (les adresses des appart’ ne sont pas données directement), avec de quoi s’hydrater le gosier et se remplir la panse. L’entrée est en prix libre donc chacun peut laisser un petit quelque chose qui sera entièrement reversé aux musiciens.
Alexis, notre hôte du soir.
Alexis est un jeune infirmier et musicien (du groupe Hopedale) de 28 ans, vivant en colocation à Schiltigheim avec 2 personnes. Ils ont la chance d’avoir un grand (très très grand) salon. Pas moins de 36 personnes ont donc pu assister aux deux concerts.
Pourquoi a-t-il accepté de prêter son appart ? Parce que le concept lui plaît énormément et qu’en tant que musicien, il adorerait jouer chez des inconnus dans cette ambiance un jour. Il y voit l’occasion d’une vraie proximité avec les gens. Pour lui les artistes se retrouve au même niveau que les spectateurs et ça permet un échange unique.
Quand je lui ai demandé si il n’a pas un peu peur pour son appart, il me dit que non, pas du tout. Il connaît les membres de l’association et il a déjà participer à certain projet avec eux : « Ce sont des gens fiables et en cas de problèmes, ils gèrent et ils assument ».
► Et du côté des musicos’ ?
Ce vendredi soir, c’était deux groupes plutôt différents qui nous ont régalé les oreilles.
Le premier c’était FOES. Pas vraiment un groupe car FOES, c’est un auteur/compositeur de chansons françaises. Et pour cette occasion il a été accompagné par une très jolie contrebassiste et un guitariste.
Le deuxième groupe c’était The One Armed Man. Une bande de 6 mecs qui ont allié guitare, chant, trombone, clavier et caisse pour nous faire partager leur univers folk-rock.
Les deux trouvent le même intérêt à participer à des concerts en appart : le rapport avec le public. Ils y trouvent une intimité, une proximité et un réel échange avec les spectateurs : « Tu joues devant le public puis tu vas fumer une clope avec eux en buvant une bière ».
L’intérêt musical est aussi intéressant car le contexte dans lequel se déroule le concert impose aux musiciens de retravailler leurs morceaux. Les arrangements doivent s’adapter au lieu et les morceaux chantés dans une version acoustique.
► Mais du coup, ça donne quoi ?
Mon ressenti après avoir passé la soirée chez Alexis est très positif. Au delà d’un concept séducteur, c’est surtout un concept qui marche.
J’ai passé un excellent moment en compagnie des deux groupes et du public. L’ambiance était hyper conviviale avec un buffet improvisé et un peu plus de deux heures de musique.
Bref je recommande et surtout j’y retournerai sans hésiter !
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Salut Pokaa, chouette article pour un chouette concept. Mais est-il vraiment nécessaire de préciser que la contrebassiste qui a accompagné FOES est “très jolie” ? C’est une des rares fois où tu ajoutes un adjectif pour qualifier un/e musicien/ne. N’est-elle pas simplement contrebassiste au même titre que le guitariste avec qui elle a joué ?
Il me semble que ça s’appelle du sexisme ordinaire…
Merci pour l’attention que tu porteras à ce commentaire !
Bonne continuation !
Pas faux. Très juste commentaire, je partage du début à la fin ton avis. Beau report, dommage pour cette touche qui pique.
Bonjour et merci pour les compliments sur l’article. Loin de moi l’envie d’être sexiste.
Je comprends que l’ajout de cet adjectif puisse vous déranger, mais c’était une façon de rebondir sur le discours de Foes (compagnon de la contrebassiste) qui blaguait pas mal la dessus avec elle durant le concert. J’ajouterai que de dire à une femme ou à un homme qu’ils sont beaux ne me semble pas être du sexisme, mais peut être un compliment gratuit et innocent.
Enfin, une précision dans la gratuité de mon compliment/adjectif, c’est que dans ma vie courante, c’est plutôt des garçons que je dis qu’ils sont bien beaux 😉
puisque c’est gratuit et (bon, peut-être ici pas très) innocent, je dois avouer que je trouve que tu es un beau rédacteur (aucun sexisme ou quoique ce soit d’impliqué)