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Des « bzzzz », des « aïe » et des « miam miam », on était au festival international de tatouage d’Ostwald.
Pour cette première édition, l’association Ostwaldoise East Prod a souhaité proposer un évènement festif, convivial et avant tout familial. Exit l’ambiance suintante des cabines de camionneurs, l’atmosphère débordante de virilité, de poils et des grosses bécanes ! Cette fois ci, c’était plutôt sucreries, enfants mignons et David Guetta (bon ça, je n’ai pas forcément cautionné). Le pari de l’association : démocratiser le tatouage auprès du grand public, mais surtout ouvrir les esprits.
☛ Comme dans tous les salons du genre, il était possible de se faire tatouer sur place, parfois sans rendez-vous, même si la majorité des tatoueurs avaient déjà un emploi du temps bien rempli pour le week-end. Pas loin de trente artistes étaient présents pour l’occasion. Tout droit venus de Besançon, Draguignan, Strasbourg ou Montpellier et jusqu’à la Norvège, du petit indépendant au gros shop réputé, des spécialistes du géométrique au portrait en passant par les fans de old school, il y en avait pour TOUS-LES-GOÛTS !
Côté animations, c’était tellement kitsch… mais tellement drôle que j’ai été conquis ! De la démo de boxe en combi moulante brillante (comme les catcheurs d’RTL 9), au show burlesque, et puis les remix fantastiques du DJ, de Jason Mraz à Rihanna en un coup de crossfader….génialissime !
☛ À l’étage du dessous, pas d’aiguilles, mais un salon expo où artisans bijoutiers et autres commerçants présentaient leurs marchandises. A l’extérieur, l’espace restauration : tartes flambées et burgers alsaciens au programme, pour vous défoncer la panse après vous être défoncé la peau.
Un évènement complet donc, et susceptible de ravir toute la famille, tatoué ou non, de ton cousin de 9 ans fan de DBZ à tata Jeannine nostalgique de ses années rock’n’roll.
Mais comme les images parlent toujours mieux que les mots (enfin pas toujours mais là oui), c’est parti pour une petite rétrospective photo.
Le mec à droite là, c’est Loïc, il a 29 ans et il est venu d’Haguenau pour faire quelques retouches chez son tatoueur, présent sur le salon. Son projet, une manchette quasi intégrale commencée il y a 8 mois. Au-delà de l’aspect esthétique, Loïc souhaitait un tatouage très symbolique, qui marquerait un tournant dans sa vie. Chaque élément a été sélectionné avec soin puis personnalisé avec son tatoueur afin de le rendre unique. Tous les dessins sont pour lui de véritables indications de vie, des souvenirs ou des valeurs auxquelles il tient particulièrement. Il a tenu à souligner l’importance, selon lui, de réfléchir longuement avant de se faire tatouer, car avoir à regretter ce qu’on a un jour tenu à se graver dans la peau, c’est un peu paradoxal. Merci mec, pour le temps que tu m’as accordé, et bonne cicatrisation !
Là, c’est Lemy en pleine action. Il vient de Dijon et il tatoue depuis 8 ans. Son premier tatouage, c’était 3 étoiles sur l’épaule. Son dernier, une tête de bélier à l’arrière du crâne (oui il fallait remonter le niveau de virilité). Le tatouage est pour lui une véritable passion, mais ça n’en reste pas moins son gagne-pain, les gens ont parfois tendance à l’oublier. Ça lui arrive de refuser de faire certaines pièces pour des questions d’éthique, (genre des jeunes même pas lancés dans la vie active qui veulent des tribaux en plein milieu du front), ou des prénoms d’ex par exemple (il y a vraiment des gens qui font ça ?). Bravo pour ton boulot et ton professionnalisme Lemy.
Ça, c’est un cul plat dans une combi, et c’est cool ! (Bon aller je m’arrête là-dessus, bisous)
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Photographies : Valentine Zeler.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]