Ce soir nous publions au nom de Charlie Hebdo, au nom des victimes de la haine et de l’ignorance, nous publions au nom des familles qui, aujourd’hui, ont perdu un ou des proche(s), nous publions pour des valeurs et enfin; nous publions au nom des strasbourgeois qui étaient présents au rassemblement place Kléber à 18h30.
Photographies : Fouad Dautovic
Libres de droits.
Au nom de la liberté de la presse, je vous laisserai afficher ma tronche dans toutes sa ridicule splendeur sur votre site… Heureusement qu’on n’y entend pas mes slogans aussi!
Blague à part, merci pour ces belles photos (oui, même la mienne), et je me permets d’en profiter pour dire un petit mot…
Merci à tous ceux et celles qui sont venus à Strasbourg, Place Kléber, manifester leur soutien et leur émotion.
J’ai été très touchée de vous entendre reprendre mes slogans en chœur, lever vos plumes et stylos avec moi, tendre les bras vers le ciel avec un Charlie Hebdo dans chaque main.
Je ne veux pas être une interviewée de plus, mais une des voix qui vous ont porté ce soir après une journée si difficile qu’elle en est presque irréelle. Je vous remercie d’avoir crié “Hip hip hip, Charlie!” avec moi, d’avoir scandé “je pense, j’écris, j’écris, je pense”, d’avoir porté le noir du deuil pour ceux qui sont tombés et pour la liberté qui grandira de plus en plus chaque jour.
Il n’y pas de mots pour dire ce que je ressens, mais je voulais vous assurer qu’en mémoire de tous les disparus d’aujourd’hui, l’humour vaincra, la liberté d’expression ne reculera pas, et la tolérance se fera encore plus forte.
Merci.
#JeSuisCharlie
Chère Barbara,
Merci d’avoir saisi les initiatives qui se sont présentées à toi, merci à tous les strasbourgeois présents d’avoir témoigné par leur simple présence et, pour une fois, en dehors des clivages politiques quotidiens qui nuisent à la solidarité. Je suis heureux de voir qu’on peut être uni lorsqu’on touche au coeur de ce qui fait notre nation. Plus que la liberté d’expression c’est la liberté tout court qui a été ébranlée aujourd’hui et c’est une chose grave.
Je n’avais pas très envie d’assombrir le ton de Pokaa qui se veut toujours enjoué pour mieux dire Ô combien notre ville est belle mais c’était le moyen d’expression, l’acte d’engagement qui était à ma mesure.
Encore merci,
#JesuisCharlie