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Strasbourg : 70 objets archéologiques rares saisis par la brigade des douanes

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C’est une sacrée saisie qu’a réalisée la brigade des douanes de Strasbourg Entzheim en 2019. 70 objets culturels et archéologiques rares, et provenant de fouilles illégales, ont été saisis et remis hier dans la journée à la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) pour qu’ils soient étudiés et restaurés. On t’en dit plus.

Qu’est-ce qui a été trouvé ?

La question sur toutes les lèvres. Sur les 70 objets remis à la DRAC, il y a très exactement :

  • 33 pointerolles, barres en acier octogonales ayant une extrémité aplanie et l’autre terminée par une pointe.
  • 18 monnaies, dont une en argent de Strasbourg, d’époque médiévale.
  • 2 médailles religieuses.
  • 17 balles de mousquet, l’ancêtre du fusil actuel.
Un mousquet. Source : Wikipédia
Crédit photo : DRAC Grand Est 2019

Des objets archéologiques rares, qui vont être soumis à une rigoureuse analyse scientifique pour tenter de les placer sur la carte archéologique – en gros, savoir de quelle période exacte ils datent et d’où ils viennent. Un travail important qui sera pourtant rendu plus compliqué que prévu par la provenance des objets.

Les fouilles illégales sont interdites

En effet, ces derniers proviennent de fouilles illégales, qui sont tout bonnement interdites. Et pour de bonnes raisons : elles “coupent” la chaîne scientifique, une sorte de chaîne du froid appliquée à la science. Lorsque des archéologues découvrent quelque chose, comme récemment les archéologues strasbourgeois en Egypte, le rapport est précis et fouillé.

Mais en cas de fouilles individuelles, pour vente, enrichissement personnel ou juste parce que ça nous botte d’être Indiana Jones, ce n’est évidemment pas le cas. Le lieu est donc inconnu, la date également. En outre, l’objet peut se détériorer rapidement une fois sorti de terre, s’il ne reçoit pas le traitement adéquat. C’est donc toute une partie de connaissance sur l’objet qui peut partir en fumée.

Désormais saisis et remis à la DRAC, ces objets archéologiques rares vont donc être étudiés sous toutes les coutures. Le travail ne sera pas aisé, mais on peut faire confiance à notre bon savoir-faire strasbourgeois.

Crédit photo de couverture : DRAC Grand Est 2019

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