La Pokop, c’est le petit bébé des salles de spectacles strasbourgeoises. Celle qui a ouvert ses portes en février 2022 au cœur du campus, dirige sa programmation essentiellement vers les populations étudiant(e)s, qui souvent n’ont pas le temps ou les moyens de faire un bain de culture après les cours.

Co-gérée par le Crous et l’université de Strasbourg, la structure propose des spectacles accessibles (2€ pour les étudiant(e)s, 10€ en plein tarif) voire gratuits. Le tout à travers une programmation aux petits oignons ouverte à tous et à toutes. Et surtout, le lieu se dessine comme un véritable incubateur de la création émergente : on vous raconte tout ça.

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Accompagner la jeune création

L’un des objectifs principaux de La Pokop est d’accueillir la création émergente, qu’elle soit étudiante ou issue de jeunes professionnel(le)s. Le lieu se dessine comme une plateforme d’accompagnement, avec une salle de 204 places. Cette dernière permet de se familiariser tant avec le travail en régie, qu’avec les différents équipements.

L’objectif est ainsi d’offrir un soutien à la création, mais aussi à la diffusion, en programmant des échanges sous forme de résidences, de rencontres, de représentations, ou encore des moments d’échange avec les étudiant(e)s et enseignant(e)s en arts du spectacle. Bref : La Pokop est l’endroit idéal pour expérimenter, et lancer ses projets !

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Faire vibrer la vie culturelle de l’université de Strasbourg

En valorisant la jeune création, et en accueillant la programmation du service culturel du Crous et celle du service culturel de l’université de Strasbourg, La Pokop voit défiler différents événements riches en découvertes toute l’année.

Le lieu a par exemple accueilli, au printemps dernier, la finale du concours étudiant « Danse avec ton Crous », qui a permis à plusieurs groupes étudiants de se produire sur scène, ou celle du tremplin musical étudiant « Pulsations ».

Et ce 4 octobre, c’est le dispositif Carte Culture qui va envoyer du lourd avec Sylvain Riéjou, artiste associé au CDCN Pôle Sud. Au programme, une projection de Dirty Dancing et un atelier lip sync à La Pokop, pour préparer les représentations du spectacle Je badine avec l’amour, les 8 et 9 octobre à Pôle Sud.

Dans ce contexte, la structure travaille également avec un artiste associé : actuellement, c’est Geoffrey Rouge-Carrassat qui est en résidence et qui accompagne divers projets. Ce dernier intervient alors auprès des étudiant(e)s, propose des ateliers et invite des jeunes compagnies en résidence.

L’an dernier, l’artiste avait notamment invité la compagnie La Grenade, qui fera son retour le 28 novembre pour présenter son spectacle Déborder. La pièce raconte l’histoire de Frida, jeune femme aux formes un peu trop envahissantes, qui se confronte aux idéaux sociaux… et tente de rester à flot.

Se produire avec La Pokop

La Pokop propose aussi sa programmation propre, en premier lieu orientée vers l’accueil de spectacles d’association étudiantes. Ainsi, on y retrouve régulièrement l’Orchestre Universitaire, le Jeune Ballet universitaire, ou encore l’Artus le théâtre universitaire de Strasbourg.

Aussi, la structure travaille en lien étroit avec les étudiant(e)s en arts du spectacle. Du 9 au 11 octobre, deux étudiantes, Océane Petit et Maud Retourné, proposeront par exemple la résidence « Madame aux platines ».

Au programme : des initiations au « DJing » pour les étudiant(e)s par la DJ Louise Pétrouchka, une table ronde avec le collectif Incisifves pour questionner la place des femmes et des minorités de genre dans le milieu de la musique électronique, et une soirée de clôture enflammée avec un mix du collectif Menthe Poivrée, suivi d’un DJ set de Louise Pétrouchka.

Bref, un projet constitué de A à Z par les étudiant(e)s, pour les étudiant(e)s, et pour celles et ceux qui veulent participer !

La Pokop accompagne également de jeunes compagnies professionnelles, pour la production et la diffusion de leurs créations. Plusieurs se produiront cet automne, pour des dates explosives.

Le 7 novembre, c’est la compagnie Fugue 31, qui avait déjà été accueillie en juin, qui revient présenter Une chose vraie. Leur travail prend la forme d’un spectacle-documentaire sur les maladies neuro-dégénératives. C’est délicat, intimiste et touchant.

Les 21 et 22 novembre, la compagnie Conférence pour les arbres proposera À la tâche à venir (celle d’enterrer le monde), pour questionner à travers trois tableaux le futur, l’effondrement… et la reconstruction du monde. Et pour finir le semestre, rendez-vous le 22 décembre pour la Kitsch Party avec Vladimir Spoutnik : préparez vos plus belles tenues et échauffez-vous la voix pour un karaoké de folie !

Bref, de bien belles soirées se préparent à La Pokop, dans une ambiance bouillonnante de fraîcheur : alors, vous venez ?

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