Vroum vroum : le 20 juin 2024, Bugatti présentait la Tourbillon, son nouveau bolide. Plus légère que la Chiron, avec un nouveau moteur et estampillée hybride, c’est la nouvelle fierté de la marque alsacienne, qui va toujours plus loin dans la performance. Pour se l’offrir en revanche, il va falloir se lever tôt et vider ses comptes : 250 exemplaires seulement sont prévus à la vente pour un prix de départ à 3,8 millions d’euros.
Six ans après la Bugatti Chiron, la marque alsacienne dévoile son nouveau bolide. Souhaitant aller toujours plus loin dans la performance et les détails, Bugatti a présenté le 20 juin dernier la Tourbillon, son plus récent modèle. Une nouvelle voiture qui propulse la marque dans une nouvelle ère : celle de l’hybridation.
Pour marquer le coup, la Tourbillon est la première voiture à ne pas porter le nom d’un pilote de course. À la place, elle fait référence au monde de l’horlogerie, et à la mécanique de précision dite du tourbillon, créée par le Suisse Abraham Breguet en 1801. Une référence de niche, qui ravira sans aucun doute les futur(e)s acquéreurs/ses, toujours friand(e)s d’un storytelling bien ficelé.
Un nouveau moteur, pour une Bugatti hybride
On passe maintenant aux détails qui raviront les fans d’automobile. La grande nouveauté de la Tourbillon est donc son nouveau moteur V16 atmosphérique de 8,3 litres, conçu en collaboration avec l’entreprise britannique d’ingénierie de pointe Cosworth. Fabriqué à partir de matériaux légers, il ne pèse « que » 252 kg [soit tout de même plus qu’un moteur classique, ce qui est normal, ndlr].
Ce tout nouveau moteur est associé à deux moteurs électriques sur l’essieu avant et un moteur électrique sur l’essieu arrière. La Tourbillon est donc une Bugatti hybride, propulsée par quatre moteurs en tout. Et pourtant, le bolide réussit à être plus léger que la Chiron. Bref, niveau performance, la Tourbillon est comme un ouragan, dépassant allègrement les 400km/h.
Un design inspiré de l’histoire de la marque
Après avoir parlé gros cylindrés, parlons un peu style. Là encore, la Tourbillon fait dans la performance jusqu’au-boutiste, quitte à parfois faire gadget. Niveau design global, la voiture intègre quatre éléments inspirés de l’histoire de la marque : la calandre en fer à cheval, la ligne Bugatti, l’arête centrale et la combinaison bicolore. On ne va pas se mentir : ça fait très Batmobile.
Au niveau des portières, les deux sont à commande électrique, permettant de rentrer dans le véhicule mais aussi de pouvoir frimer quelque peu en marquant l’ouverture d’une manière spectaculaire [quand on vous disait que ça pouvait faire gadget, ndlr].
À l’intérieur, on retrouve un tableau de bord composé de plus de 600 pièces, fabriqué en titane et intégrant des pierres précieuses telles que le saphir et le rubis. Enfin, la console centrale mêle verre de cristal et aluminium.
250 modèles à la vente, pour un prix de départ à 3,8 millions d’euros
Si la confection d’une telle voiture est à mettre au crédit du savoir-faire de l’entreprise alsacienne, comme toujours, ce genre de bolides n’est réservé qu’à une élite. Après sa présentation, la Bugatti Tourbillon entre désormais dans sa phase d’essai, avec des prototypes déjà sur la route en prévision des livraisons aux client(e)s en 2026. Le montage à la main aura lieu dans l’Atelier Bugatti de Molsheim.
Et pour les client(e)s, il faudra sortir les carnets de chèque [au pluriel, parce que c’est cher, ndlr] : la production se limitera à 250 exemplaires, soit la moitié de ce qui avait été le cas pour la Chiron. Les bolides seront proposés à un prix de départ de 3,8 millions d’euros nets. Rouler alsacien n’a jamais été aussi prestigieux.