Ces derniers mois, Strasbourg a été pas mal secoué et de nombreux habitants ont été surpris de voir trembler la terre sous leurs pieds. Comment faut-il réagir pour éviter de se mettre en danger ?
Réveil en sursaut, meubles qui bougent et déco qui finit au sol : ces derniers mois, plusieurs secousses ont été ressenties dans notre région et ont mis un petit coup de pression à beaucoup d’entre nous. Si les récents séismes qui ont secoué les Strasbourgeoises et les Strasbourgeois ont pour origine l’activité humaine et notamment les travaux de géothermie qui étaient engagés par l’entreprise Fonroche à Vendenheim, il n’est pas rare que des séismes d’origine naturelle sévissent dans la région. Mieux vaut donc être préparé et savoir comment réagir en cas de fortes secousses.
L’Alsace, terre de tremblement
En France, une carte de zonage sismique a été réalisée et mise à jour le 1er mai 2011. Le territoire est ainsi divisé en zones de sismicité, qui présentent un risque allant de très faible (1), à fort (5). Seules les Antilles françaises sont considérées comme zone 5. Et la zone 4, dite de sismicité moyenne, s’étend sur presque toute l’Alsace y compris Strasbourg. La présence du fossé rhénan dans le département du Bas-Rhin en fait une zone de faille où l’activité sismique y est particulièrement forte. SisFrance recense dans sa base de données plus de 150 événements sismiques dans la commune de Strasbourg depuis 1 000 ans.
Afin de prévenir au mieux les risques liés aux tremblements de terre, 28 000 communes doivent produire un Dossier Départemental des Risques majeurs (DICRIM). Le document qui concerne le département du Bas-Rhin est consultable en mairie, mais une synthèse est aussi accessible en ligne. Le risque de sismicité étant moyen à Strasbourg, il implique également le respect obligatoire des règles de construction parasismique pour tous les nouveaux bâtiments et le respect du principe de non-aggravation de la vulnérabilité pour tous les bâtiments existants.
Comment agir en cas de séisme ?
Quand ça secoue, l’un des premiers bons réflexes est de se protéger la tête avec ses bras et de s’abriter contre un mur, près d’une structure porteuse ou bien sous un meuble solide. Une grande table en bois massif, par exemple, fera plutôt bien l’affaire. Mieux vaut s’éloigner des fenêtres pour éviter d’être blessé par un bout de verre si une vitre venait à se briser. Dans la majorité des cas, il est préférable de rester à l’intérieur du bâtiment dans lequel on se trouve. Mais on peut en sortir et s’en éloigner si la sortie est proche et que l’on se trouve au rez-de-chaussée. Une fois la secousse terminée, mieux vaut éviter d’emprunter un ascenseur pour sortir d’un immeuble.
À l’extérieur, il faut éviter de se retrouver à proximité de fils électriques donc en dessous ou bien à côté. Mais également de tout ce qui pourrait s’effondrer comme une toiture, un pont, une corniche ou encore une cheminée. Si le séisme survient alors qu’on est en voiture, il est recommandé de s’arrêter, tout en évitant de se trouver à proximité d’un pont, de bâtiments ou d’arbres qui seraient susceptibles de tomber. Il faut veiller à ne pas sortir de la voiture avant la fin de la secousse, mais aussi s’attendre à des répliques qui suivent bien souvent le premier tremblement de terre.
Voilà, vous voilà désormais un peu mieux armés, si jamais des séismes plus violents venaient un jour à débarquer 😉
Commencez par étudier attentivement votre carte car l’Alsace est en zone sismique 3 “modérée” puis écrivez ensuite votre article malgré tout intéressant…