Dimanche 9 mai, le président de la République Emmanuel Macron se rendra à Strasbourg. Deux raisons justifient sa venue dans la capitale européenne : le lancement de la Conférence sur l’avenir de l’Europe et la signature du 14e contrat triennal.
Emmanuel Macron sera reçu dimanche au Parlement européen par le président David Sassoli. À cette occasion, le chef de l’État prononcera le discours d’inauguration de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, un événement à suivre en ligne, dont on vous parlait ici.
Ironiquement, pour la première fois depuis le début de la pandémie, le Parlement européen sera occupé. En effet, cette venue fait suite à de nombreux mécontentements et manifestations pour le retour des sessions plénières dans l’hémicycle, vide depuis plusieurs mois. Le 27 avril dernier, des élus et des eurodéputés ont manifesté devant l’institution strasbourgeoise pour demander à reprendre leur travail dans des conditions normales. Ce lundi, une lettre ouverte signée par des acteurs locaux, comme le président de l’Université de Strasbourg Michel Deneken, ou encore la députée européenne Fabienne Keller (Agir) a été publiée dans les DNA. Adressée à Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, la lettre invite le gouvernement à saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour contraindre à reprendre les sessions.
Renouveler le contrat triennal
Le Président se rendra ensuite à la préfecture du Bas-Rhin pour renouveler le contrat triennal qui lie l’État, la région Grand Est et le département. Instauré en 2014, ce contrat a pour but de renforcer la place de Strasbourg comme capitale européenne.
Pour ce faire, plusieurs axes ont été mis en avant comme améliorer l’accessibilité de la ville (notamment via l’aéroport de Strasbourg-Entzheim), gagner en visibilité internationale en finançant des projets de recherche et d’innovation, favoriser l’implantation de nouvelles activités parlementaires et diplomatiques. Sur trois ans, 189 millions d’euros vont être débloqués dans cet objectif.
Grande nouveauté de ce contrat, un comité sera mis en place pour suivre et évaluer régulièrement les actions mises en place par le contrat. Dans cette optique, la signature sera suivie d’une discussion entre le Président et des élus locaux sur les attentes du contrat.
Emmanuel Macron sera aussi accompagné de Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et Brigitte Klinkert ministre déléguée chargée de l’Insertion et candidate aux régionales pour le Grand Est.