Dès le 1er juillet, plusieurs food-trucks arriveront dans 10 quartiers strasbourgeois. Présents pendant un an, ils seront choisis par la Ville à la fin du mois de mai. L’occasion de créer de l’animation dans différents secteurs, pas toujours bien pourvus en offre de restauration.
C’est une info qui est passée sous les radars, mais qui augure un bel été gustatif pour les Strasbourgeois(es) : la municipalité a récemment lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour implanter 10 food-trucks dans 10 quartiers strasbourgeois. Une décision prise après le lancement d’un autre AMI, cette fois-ci pour remplir la Cave à Vins à la Coop.
Un type d’appel à projets qui a la cote du côté de la municipalité, qui a trouvé, selon Pierre Ozenne, « le bon outil pour assurer l’équité de l’accès à l’espace public, qui peut être utilisé très largement et permet à ceux qui sont intéressés par ces projets de se positionner sur un laps de temps prévu ».
Après plus d’une année à plancher sur le sujet et à recenser les lieux où implanter les différents food-trucks selon Joël Steffen, la municipalité a décidé de publier son AMI. Avec un objectif : « créer de l’animation », particulièrement dans des secteurs qui manquent d’offres de restauration.
Ils vont être où ces food-trucks ?
Selon Joël Steffen et Pierre Ozenne, la municipalité propose trois types d’offres. D’abord une au centre-ville, pour des acteurs/rices qui ont une ambition de s’installer en ville, mais qui souhaitent d’abord tester le marché. Ensuite, des emplacements proches de structures qui génèrent de gros flux, à certains moments de la semaine. Enfin, des lieux centraux dans des quartiers qui manquent de propositions autour de la nourriture.
Quand on est sollicité par un food-truck, généralement, c’est place Kléber ou place de la Cathédrale. Là, on voulait faire quelque chose de différent.
Concrètement, les différents food-trucks se retrouveront dans les secteurs suivants :
- Place du Corbeau (Zone A)
- Place de Bordeaux (Zone B) / exploitation non autorisée les mardis et samedis jusqu’à 15h
- Place du Marché (Neudorf) (Zone B) / exploitation non autorisée les mardis et samedis jusqu’à 15h
- Place Hans-Jean-Arp (Musée d’art moderne) (Zone B)
- Allée des Marquises (Wacken) (Zone B)
- Place de l’Hippodrome (Zone C)
- Médiathèque de Hautepierre (Zone C)
- Place d’Ostwald (Montagne Verte) (Zone C)
- Route de La Wantzenau (Zone C)
- Krimmeri (Meinau) (Zone C)
Concrètement, les 10 secteurs pourront être occupés de 11h à 21h, dans la limite de cinq jours par semaine. Par ailleurs, chaque emplacement pourra être occupé par des food-trucks différents, selon les jours choisis. Les stands auront un maximum de deux mange-debout et auront une surface maximum de 21 m2.
Quelles sont les règles de fonctionnement ?
Ces 10 emplacements seront ainsi répartis en trois zones, chacune avec ses propres tarifs. Ne souhaitant pas « une concurrence déloyale avec les commerçants », la municipalité pratiquera pour les food-trucks les mêmes redevances que les terrasses : 7,80€/m²/mois/jour de présence hebdomadaire pour la zone A, 5,95€ pour la zone B et 3,90€ pour la zone C.
Par ailleurs, les cuissons au feu de bois et/ou au charbon ne sont pas autorisées. Si la vente de vins, bières, cidres et alcools jusqu’à 18° est autorisée, les candidat(e)s devront néanmoins se rapprocher de la préfecture pour y déposer une demande d’autorisation. Et sur certaines zones, comme celle proche du stade de la Meinau, comme certains matchs se terminent après 21h, des demandes exceptionnelles pourront être faites dans le dossier de candidature.
À ce sujet, la municipalité va évaluer les candidatures selon quatre critères : la qualité et la cohérence de l’installation (30%), l’expérience (10%), la proposition financière (40%) et les produits proposés (20%).
Pour ce dernier, l’offre devra être composée de plats cuisinés, sains et équilibrés, à emporter, en privilégiant des contenants réutilisables ou recyclables. Par ailleurs, l’offre doit être adaptée au secteur et ne pas concurrencer celle des commerces environnants.
Quand est-ce qu’on va pouvoir profiter de ces food-trucks à Strasbourg ?
Désormais, il ne reste plus qu’à attendre les prochaines échéances. En premier lieu, les candidatures sont possibles jusqu’au 22 avril prochain. Pierre Ozenne déclare en avoir déjà reçues quelques-unes, et particulièrement pour l’emplacement à côté du stade de la Meinau. Pour les autres, l’adjoint admet : « C’est aussi à nous de faire savoir qu’il y a d’autres emplacements de qualité. »
Les résultats seront ensuite communiqués vers la fin du mois de mai, avec la signature de la convention fixant la durée de l’autorisation, les horaires et jours de présence prévue en juin. Les différents food-trucks pourront ainsi fonctionner durant un an, à partir du 1er juillet. Et si l’expérience fonctionne, d’autres secteurs strasbourgeois pourraient bien vite accueillir eux aussi leurs food-trucks.
Food trucks ???? Pour créer de L’ANIMATION cette municipalité en tient une couche !! Ou est le marché hybride ? De Strasbourg Florent ? Encore un flop