En travaux depuis le 6 janvier dernier, la toute nouvelle brasserie du duo Pierre Diebold (Brasserie Boëhm) et Jean-Noël Dron prend le relais de l’historique Brasserie de la Bourse, présente depuis près d’un siècle. Ambiance art déco, salons privatisables et plats de brasserie traditionnels avec un petit twist, la brasserie Louise promet d’emmener les Strasbourgeois(es) dans une atmosphère bien particulière. On te donne un avant-goût de ce qui t’attend au printemps, pour l’ouverture.
Le 5 janvier dernier, la Brasserie de la Bourse fermait ses portes. La fin d’une histoire de presque un siècle pour un lieu chargé d’histoire et de bons plats chauds. Inauguré en 1927, cet impressionnant bâtiment néo-classique en grès rose a traversé les époques, étant même partiellement démoli pendant les combats de la Seconde Guerre mondiale.
Mais les lieux ne sont pas restés vides très longtemps : dès le 6 janvier, de nouveaux travaux se sont enclenchés dans les 400 m2 du bâtiment. Car l’esprit de brasserie va perdurer dès le printemps 2025, avec l’ouverture de Louise. Nouvelle venue dans la galaxie Pierre Diebold (le nom derrière Il Felice et la Brasserie Boëhm) et Jean-Noël Dron, l’enseigne va mettre un petit coup de fouet à la place de la Bourse.
Un immense bar et une grande terrasse : tous les détails
Louise, c’est un « côté classique rassurant qui fait lien entre tradition et modernité » selon Pierre Diebold. Pour sa nouvelle brasserie, il a cherché un prénom féminin « délicat et léger », à l’image du projet qu’il a voulu mener. Sur place, lorsque l’on lève la tête, on remarque les 6 mètres de hauteur sous plafond, qui donnent du volume et du cachet au lieu. Dès l’entrée, on retrouvera un tapis de mosaïque, typique des brasseries.
Dans les 400 m2 de la brasserie, on trouvera également une grande pièce centrale, d’environ 200 m2 et qui pourra accueillir près de 120 couverts. Au centre, la star des lieux sera un immense bar de 17 mètres de long et de 4m de hauteur, avec en plus un comptoir typique de brasserie. Élément central de la future brasserie, il promet de dynamiser le lieu. Enfin, Louise aura également une immense terrasse de presque 100 couverts.
Deux salons privatisables
En se promenant dans le chantier, on découvre ensuite deux salons nommés en hommage à des personnalités qui ont marqué l’histoire de Strasbourg : Rouget de Lisle et Bugatti. Le premier, d’environ 40/50 m2, pourra accueillir jusqu’à 30 couverts, et sera habillé avec des moulures, des miroirs, mais aussi des éléments de bibliothèque. Une sorte de boudoir intimiste avec chaises et banquettes pour prendre un cocktail, avant ou après le repas. Au niveau des couleurs, on sera sur des tonalités orange brûlé et bleu roi, quasi électrique, en mode velours.
Le second, d’environ 80 m2, baignera davantage dans une ambiance art déco, avec sa verrière d’époque, comme sa cheminée. Cette fois-ci, les tons seront tournés vers le beige et le bois noyer, et il y aura presque un côté fourre-tout et joyeux bordel pour créer une atmosphère de salon. Les deux salons seront privatisables.
Une carte qui se veut gourmande, même si elle reste encore mystérieuse
Louise se voudra accessible à toute heure, ouverte 7j/7 dès le petit déjeuner, une cuisine en continu à partir de 11h30 et une dernière commande cuisine aux alentours de 23h. Et puisqu’il est toujours bon de savoir ce que l’on va avoir dans notre assiette, la brasserie Louise promet des plats gourmands et généreux, mais avec des petits twists. Au niveau des prix, le menu déjeuner sera autour de 25€ pour entrée, plat et dessert. Pour le reste, on garde encore le suspens sur les différentes propositions que l’on retrouvera à la carte. Encore un peu de patience…
Pour terminer, les travaux s’activent dans toute la brasserie. L’électricité, la plomberie, le carrelage et la peinture sont en cours, avant d’atteindre l’objectif fixé pour l’ouverture : le printemps 2025. Un nouveau souffle pour l’ancienne Brasserie de la Bourse.
