Souvent installés au coeur des plus grandes villes françaises, les bouillons sont des restaurants qui rassemblent. Foisonnants de vie, ils sont les grands frères des brasseries à la parisienne d’aujourd’hui.

Habituellement ouverts en continu, ils sont de vrais repères pour celles et ceux qui souhaitent bien manger sans flinguer leur porte-monnaie, le tout sans avoir besoin de faire des courbettes.

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Inventés au milieu du XIXe siècle, ces établissements se rapprochent de l’origine même du mot « restaurant » : des lieux qui proposaient historiquement un plat unique, et où l’on venait se « restaurer » avant de reprendre le boulot.

Aujourd’hui, et depuis des années déjà, les bouillons ont retrouvé un nouveau souffle et se popularisent à nouveau, à grand renfort de files d’attente parfois interminables montrées sur les réseaux.

Et désormais, pour notre plus grand plaisir, sans concept mais avec tradition, Strasbourg a enfin son propre bouillon.

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Un nouveau bouillon s’installe dans l’ancien restaurant L’Alsace à Table

Dès aujourd’hui, il y a du nouveau au numéro 8 de la rue des Francs-Bourgeois. À deux pas du cinéma Vox, le restaurant L’Alsace à Table a définitivement laissé place au Petit Bouillon Pharamond, une entreprise familiale qui possède déjà deux adresses du même nom à Paris.

Pour la première fois hors de la capitale, le nom Pharamond s’affiche sur la devanture d’un restaurant historique, que les Strasbourgeois(es) connaissaient bien.

Avec ses deux étages et ses 180 couverts, le Petit Bouillon Pharamond s’installe en conservant l’esprit et la décoration de son prédécesseur. Banquettes de cuir rouge, luminaires et miroirs anciens, l’univers art déco reste le même, mais la cuisine change radicalement.

Au menu, des prix défiant toute concurrence

Au menu, on retrouve la plupart des grands marqueurs de la cuisine de bistrot française, à des prix défiant toute concurrence.

Œufs mayonnaise, rillettes de poisson à l’aneth, poireaux vinaigrette, escargots ou terrine de campagne, les entrées sont proposées de 2,50€ à 8,90€.

Du côté des plats, la dorade royale, les tripes à la mode de Caen, le bœuf bourguignon ou la choucroute (il en fallait forcément une) sont à la carte à des prix allant de 8,50€ à 13,90€, pas cool pour la concurrence !

Des plats simples, diversifiés et préparés maison, ainsi qu’un service sans chichis : le Petit Bouillon Pharamond propose un certain retour à l’essentiel qui devrait séduire. (En plus, et ce n’est pas le cas à Paris, ici on peut réserver).

On remarquera quand même que notre premier bouillon strasbourgeois n’est (pour l’instant) pas ouvert en continu, c’est bien dommage, mais ça pourrait évoluer en fonction du succès du restaurant.

C’est vrai, on aimerait beaucoup pouvoir venir se tailler une bonne bavette un mercredi à 16h30, mais ce n’est pas encore fait.

Malgré ça, on est heureux de voir arriver un établissement qui devrait créer du lien et animer le quartier 7 jours sur 7, midi et soir.

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