Alimentant des peurs populaires, menant à des procès en sorcellerie et en lycanthropie [du grec ancien « lykánthrôpos », « homme-loup », ndlr], les mythes autour des loups-garous ont longtemps eu la peau dure en France, peuplant les légendes pendant des générations. Et si on pouvait croire qu’ils étaient relégués au passé, celui de la bête des Vosges, s’apprête d’ici peu, à reprendre… du poil de la bête !

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À l’occasion de la sortie de son film Loups-Garous (réalisé par François Uzan, sortie le 23 octobre), Netflix s’installe dans plusieurs villes de France pour raviver les folklores locaux, avec de grandes chasses immersives sur les traces des lycanthropes. Des rendez-vous ludiques, inspirés du jeu de société à succès Les Loups-Garous de Thiercelieux (aux éditions Asmodee).

À Strasbourg, Netflix pointera ainsi le bout de sa truffe les samedi 19 et dimanche 20 octobre, avec l’aide, chez nous, du Comptoir du Crime – agence strasbourgeoise spécialisée dans les enquêtes théâtralisées et immersives. Mais avant de partir courir sur ses traces : on t’en dit plus.

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Sur les traces de la Bête des Vosges

Si à Rennes, Netflix redonne vie au « Bugul-Noz de Bretagne », à Bordeaux au « Lébérou de la Nouvelle Aquitaine », et à Clermont-Ferrand à la fameuse « Bête du Gévaudan », par chez nous, c’est la Bête des Vosges qui va signer son retour.

Il ne faut pas remonter bien loin pour la croiser : jusqu’en 1977, seulement, alors que la région des Vosges voit 300 de ses animaux tués en six mois par une mystérieuse créature agitant les imaginaires des habitant(e)s, terrorisé(e)s. Car malgré des battues et l’implication de plus de 1 800 personnes : « la Bête » ne fut jamais capturée…

Après avoir nourri de nombreuses spéculations, le mystère non résolu autour de la Bête des Vosges est rentré dans le folklore local, jusqu’à donner son nom à une bière.

Et le samedi 19 octobre : elle s’échappera des Vosges, pour rôder par chez nous, avec un départ place Kléber. En début d’après-midi, réunis famille et/ou ami(e)s et pars dans une grande chasse immersive impliquant loups-garous et Bête des Vosges.

Si tu en réchappes et gagnes : tu recevras ton pass pour l’avant-première du film qui aura lieu le lendemain, dimanche 20 octobre, au cinéma Vox.

« Loups-Garous », après le jeu, le film

Et le film dans tout ça ? Réalisé par François Uzan, Loups-Garous sortira le 23 octobre sur Netflix, peu avant Halloween, avec pour têtes d’affiche : Franck Dubosc, Suzanne Clément, Jean Reno et Jonathan Lambert.

Et si on lit en sous-titre que « la meilleure carte à jouer, c’est la famille », c’est que Loups-Garous cible son public, autant qu’il révèle le nerf de son scénar’ : la famille. Puisqu’il suit l’histoire des Vassier qui, pour entamer leurs vacances, s’attablent autour d’une partie de Loups‐garous lorsque soudain, les parents, les trois enfants et le grand-père se retrouvent propulsés au Moyen Âge, en 1497, dans le village de Thiercelieux.

Si le film s’inspire du célèbre jeu Les Loups-Garous de Thiercelieux [créé par Philippe des Pallières et Hervé Marly], difficile de ne pas y voir un Jumanji français à la sauce Visiteurs (avec en bonus : la présence de Jean Reno au casting).

On y retrouve l’arc du premier : survivre dans un jeu grandeur nature, ici peuplé de loups-garous, avec la nécessité de s’intégrer parmi les Villageois(es) pour remporter la partie.

Si l’on n’a pas encore vu le film, il y a fort à penser que les amateurs/rices du jeu apprécieront probablement les clins d’œil à son univers : à mesure que le jeu progresse, les personnages du film se découvriront eux-mêmes de nouveaux pouvoirs, utiles face à la menace des créatures qui rôdent.

Petite Fille, ouvre l’œil : le film sort le 23 octobre.

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