Il y a quelques jours, on a découvert un nouveau spot assez dingue : un bar à l’ambiance rétro inauguré en août dernier, à la place du bar Le Baristo.

En ouvrant les portes de cet établissement, grâce à des centaines d’objets chinés et à une mise en lumière digne des plus beaux musées, on est tout de suite ailleurs.

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Du mobilier ancien, des détails et des artefacts dissimulés un peu partout nous guident à travers les époques, nous sommes littéralement emporté(e)s dans le passé, et certains souvenirs d’enfance rejaillissent.

Grâce à des recherches poussées, à des travaux de plus d’un an, mais aussi à une attention toute particulière apportée aux objets et à leurs histoires, le duo de nouveaux propriétaires a réussi à nous raconter une époque inconnue de beaucoup.

C’est lui qui, aujourd’hui, après une reconversion et beaucoup de travail, est fier d’accueillir les Strasbourgeois(es) dans un lieu qui lui ressemble, à la fois simple, convivial et authentique.

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Retour vers le futur : bienvenue dans l’un des plus beaux bars de la ville

Le 3.14, c’est tout d’abord un lieu atypique, un bistrot avec une jolie terrasse disposée entre une rue piétonne et une façade d’époque pleine de cachet (le bâtiment date de 1578). Voilà pour le côté vitrine.

Lorsque l’on passe la porte, c’est là que la magie opère : on entre dans un univers au look vintage qui raconte principalement les années 50 et 60, et de nombreux objets débloquent des souvenirs encore plus lointains.

Des cendriers et des luminaires anciens, une verrerie d’époque, du mobilier chiné, un frigo de boucher des années 20, des chaises d’écolier/ères ou un distributeur de cacahuètes… On est plus du tout en 2024 et ça fait du bien !

Et si cette jolie salle fait son petit effet, et que les visiteurs/ses dégainent souvent leur téléphone pour prendre en photo la déco, la vraie surprise se trouve peut-être au sous-sol.

Les habitué(e)s du Baristo seront étonné(e)s, car c’est en se rendant à l’étage inférieur (inaccessible auparavant) que l’on prend une vraie claque, et toute la mesure de ce nouveau lieu imaginé pour les Strasbourgeois(es).

On y découvre un enchaînement de recoins intimistes, parfois cachés, une succession d’espaces qui rappellent les bars clandestins en place pendant la prohibition, ambiance année 20.

Au milieu de cette atmosphère calfeutrée, dans une ambiance tamisée, on se sent bien et surtout : on redevient curieux/se et on se prend au jeu ! En fait, on a l’étrange impression que ce bar a toujours été là, et c’est plutôt bluffant.

Dans ce sous-sol, totalement réaménagé, le 3.14 prend une autre dimension, et votre déambulation vous fera peut-être découvrir d’autres surprises, mais on a pas envie de tout vous dévoiler.

Vous l’avez compris, tant au niveau de la déco que de l’ambiance, on est complètement sous le charme, mais le 3.14 n’a pas encore montré toutes ses cartes.

Des vins et de quoi manger en toute simplicité : retour aux origines du mot « bistrot »

Le bar dont on vous parle aujourd’hui a été imaginé de A à Z par Émilie, passionnée du domaine du vin dans lequel elle a longtemps travaillé, et par Pierre, un ancien pilote d’hélicoptère chevronné. C’est ce duo, qui, après avoir ouvert une première affaire en 2018 à Sarrebourg, a décidé de revenir dans leur ville de cœur pour proposer un lieu de vie et de gourmandise à la fois original et réconfortant.

« En ouvrant ici, à Strasbourg, on a voulu proposer un lieu qui fait à la fois honneur aux vins, et à une petite restauration sans prétention, mais de très bonne qualité. En fait, on a voulu revenir aux origines du mot bistrot qui vient des bistrotiers, qui étaient des marchands de vins. Ils recevaient les gens comme à la maison, comme on souhaite le faire ici, avec une large gamme de vins et de petits plats à partager, soigneusement sélectionnés, mais sans prétention », nous explique Pierre en balayant la carte des yeux.

À la carte, on retrouve pas moins d’une centaine de références de vins, des références parfois pointues ou méconnues, qui sont toutes disponibles au verre ou à la bouteille. Côté pression, l’équipe a fait le choix de travailler uniquement avec des bières belges, ou des brasseries locales parfois peu connues.

Brasserie La Cochonne à Weyer ou brasserie Papyllon à Sierck-les-Bains : dans la bière comme dans la déco, tout est une histoire de découverte et de curiosité.

En parlant de curiosité, Émilie et Pierre ont également souhaité mettre en avant des alcools méconnus ou oubliés. Pimm’s, Kir, Rinquinquin, Saint-Raphaël, Suze, Salers, les fans de liqueurs d’antan, de gentiane et d’amertume seront aux anges !

Pour la food, là aussi, le couple a souhaité proposer des produits simples mais locaux, de qualité, et soigneusement sélectionnés, le tout avec une jolie déclinaison salée et sucrée.

Planchettes mixtes avec assortiments de charcuteries et fromtons issus de fermes de la région, planchette pour découvrir le fameux porc noir de Bigorre, saucissons, saucisses ou terrines artisanales, pâté en croûte ou viande de bœuf séché… On est sur une proposition millimétrée (et c’est plus qu’approuvé).

Côté chaud, et c’est un incontournable de la maison qui rappelle aussi des souvenirs, l’équipe propose des baguettes flambées bien chaudes garnies de fromages du coin et des charcuteries de qualité. Pour finir sur une touche sucrée, des desserts de pâtissiers ou faits maison (tartes, brookies…) sont également proposés, quand on vous disait que l’équipe a sacrément bossé !

Ce n’est pas tout, car en plus de proposer un service à table comme dans n’importe quel bar, le 3.14 fait aussi caviste et épicerie. Vous pouvez donc venir chercher une terrine ou une bouteille de pinard à 23h si ça vous chante, elle n’est pas belle la vie ?

Vous en savez désormais plus sur cet ovni, un espace aux multiples visages qui semble avoir toujours été là, une parenthèse de curiosité qui réussit en quelques minutes à nous faire changer d’époque, c’est un coup de cœur à tous les niveaux !

Les petits et les gros +

• La décoration, l’ambiance, les objets, la mise en lumière et l’atmosphère, on a pris une vraie claque.
• On a beaucoup aimé Émilie et Pierre, qui ont donné du cœur à cette réalisation, et qui ont accompli un sacré boulot avec leurs mains.
• C’est un véritable lieu de vie, singulier et atypique qui vient de voir le jour, et on est vraiment très heureux que Strasbourg accueille cette nouvelle pépite.
• Le sous-sol est privatisable, et des dégustations de vins y auront lieu.
• Les prix sont vraiment corrects lorsque l’on voit la qualité de ce que l’on mange.
• De nombreuses nouveautés vont arriver au fil des mois, l’équipe a déjà plein d’idées dans sa besace.

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