À quelques coups de pédales de Strasbourg, s’ouvrira le 27 septembre #MaCultureÀBischheim : la saison culturelle de Bischheim, répartie en quatre salles, avec des rendez-vous hors les murs et les « Beaux Jours », sa saison estivale. Pour bien démarrer cette rentrée, on est allé piocher plusieurs jolies propositions parmi les 28 spectacles et concerts de sa programmation. On t’emmène ?
C’est avec le label #MaCultureÀBischheim et un nouvel univers graphique pop et décalé, que s’ouvre ce mois-ci la saison culturelle de Bischheim.
Ouverte à un public large, et de tout âge, elle mise cette année sur les jeunes compagnies et artistes de la région. Avec en tête « l’envie [qui] n’est plus seulement de faire pour, mais faire avec, faire ensemble » lit-on dans l’édito.
Au programme ? 28 spectacles avec des concerts, du théâtre, de la danse, de l’humour et des spectacles jeune public pour une saison fort éclectique !
Quatre salles, quatre ambiances, de la musique et de la danse
Pour comprendre la prog’ de Bischheim – dispatchée dans la ville –, déjà faut-il en comprendre sa répartition, car à chaque salle, son ambiance. Tout d’abord, la salle du Cercle sera utilisée pour la majorité des spectacles de la saison, et celle du Cheval Blanc (en travaux jusqu’à décembre) en accueillera dès janvier.
Ensuite, jouxtant le Cheval Blanc, le rendez-vous sera également donné au Sapin vert : un espace polymorphe à la fois maison citoyenne-culturelle et tiers-lieu.
Il accueille sur trois étages : le Jardin, le Bisch’trot (café-restaurant), le Salon (salle d’exposition, espace de travail et point presse), puis l’Étage pour des événements mensuels (projection, quiz, conférence, spectacles et animations pluridisciplinaires, etc.), et enfin, la Bibliothèque (inscrite dans le réseau Pass’relle).
Le samedi 28 septembre, il fêtera par ailleurs sa première année d’ouverture. Au programme : tout un tas d’activités gratuites… Parmi elles : la projection d’Alice au Pays des Merveilles, un atelier d’illustration avec Alie Loizel, une lecture de contes, un cours de cuisine (autour de Ratatouille), des rencontres, des jeux, des concerts, du street-art, et des expositions.
Et pour finir : l’École de musique et de danse. Elle dispensera des cours pour adultes et enfants à l’année. En musique, les cours vont de l’éveil, à l’apprentissage d’instruments, jusqu’au perfectionnement – avec possibilité d’intégrer un orchestre. En danse, modern/street jazz et contemporain pour les petit(e)s, et pour les adultes : modern jazz, danse contemporaine, salsa/bachata et rock’n’roll, ainsi que handi-danse.
En bonus : quelques dates au parc Wodli, ou hors les murs (notamment lors de la saison culturelle estivale des « Beaux Jours »).
Notre sélec' des événements à ne pas rater
Les concerts : un tour du monde en musique
On commence cette sélection en musique… avec un voyage qui sera proposé par les multi-instrumentistes d’Æncre, qui « distille[ront] une musique folk originale et percutante née de l’Atlantique Nord », le jeudi 17 octobre. Sur scène, un répertoire de chansons traditionnelles francophones, avec des influences françaises, celtes, québécoises, cajuns et americana.
Le 28 novembre, la salle du Cercle sera habitée par la voix rauque de Rodolphe Burger. L’artiste y reprendra – avec son comparse Julien Perraudeau – l’intégralité de l’album Radioactivity de Kraftwerk (1975). « Un hommage servi par les sons saturés et synthétiques des deux musiciens […] qui fait écho aux nombreuses reprises du morceau éponyme qui émaillent la carrière de Rodolphe Burger depuis ses débuts avec Kat Onoma. »
Pour cette soirée Carte blanche, ils seront rejoints par Sarah Murcia et Fanny de Chaillé qui présenteront leur concert Transformé, « imaginé à partir de l’album culte “Transformer” de Lou Reed (1972), dans une version revisitée en français et minimaliste alliant voix et contrebasse ».
Le 13 février, ça sera départ pour le Japon avec Funkindustry. S’il s’était déjà fait connaître pour sa manière d’« alli[er] avec saveur les gimmicks bruts et entraînants du funk avec les mélodies suaves de la soul, en piochant dans la sensualité de la musique jazz-funk », le groupe strasbourgeois a depuis peu fondu pour la musiques funk, r’n’b et jazz japonaise des années 70-80 : la city-pop.
Pour Midnight City Lovers, son EP sorti en 2023, Funkindustry avait par exemple invité cinq chanteuses japonaises – pour un hommage à ce style –, et avait même organisé une tournée nippone. On écoute :
La saison s’annonce décidément à la croisée des cultures, avec une dernière note… L’Incredible Mektoub Orchestra sera à Bischheim le 25 avril, et ses sept interprètes nous invitent à leur « concert idéal », nous entraînant dans « un voyage de Naples à Téhéran, explorant la tarentelle italienne, le chaâbi algérien, le rebétiko grec, les musiques d’Anatolie et le reng iranien ».
Humour et théâtre : s'émouvoir à tout âge
Outre les concerts, la saison culturelle de Bischheim va offrir une jolie diversité de rendez-vous théâtraux, pour petit(e)s et grand(e)s.
Déjà : du stand-up. L’humoriste alsacienne Cyrielle Knoepfel se voit confier une Carte blanche le 20 février. À cette occasion, elle nous fera « traverser la France afin de découvrir les talents de l’humour de demain », dans un cadre proche du comedy club : au sein du Sapin vert.
Le 13 mars, le Cheval Blanc recevra Le Sublime Sabotage. Un spectacle aussi sincère que burlesque, interprété par un Yohann Métay survolté. Télérama dit de son seul-en-scène qu’il est « une réflexion à la fois émouvante et hilarante sur la peur de l’échec, mais surtout sur la liberté de création ».
Le 3 avril, c’est un curieux spectacle que nous proposera Bischheim : Humains, de et avec Narcisse, dans le cadre du… Curieux Festival ! En compagnie d’un musicien et de 20 artistes en hologrammes, il viendra « nous réconcilier avec notre espèce en faisant le point sur tout ce qu’il reste d’humain chez l’être humain ».
Sur un terrain plus sensible, mais accessible dès 6 ans : Pourquoi les vieux qui n’ont rien à faire traversent-ils au feu rouge ? du In Itinere Collectif qui nous conviera le 15 mai au sein d’une maison de retraite, entre personnel soignant et habitant(e)s.
Une pièce tendre – « entre burlesque et drame » – sur la transmission, « la vieillesse et la fin de vie », qui malgré les masques, n’empêchera ni les rires ni les larmes.
Puis place à Entropie, de et avec Karim Duval. Un spectacle qui « privilégi[e] toujours le fond » : il parlera « écologie, éducation, travail, intelligence artificielle […] à travers une écriture ciselée ponctuée de personnages, des plus lisses aux plus fous ». Mais qu’est-ce que l’« Entropie » ? Un regard sur nous, à découvrir le 23 mai.
Et puis, pour y aller en famille : il y aura du théâtre pour très petit(e)s (dès 3 mois), et d’autres pièces pour de plus grands enfants et leurs parents. On pense à La Ferme des animaux (d’après George Orwell), en théâtre d’objets, par La Cie La Fleur du Boucan (dès 8 ans). Et du cirque aussi, comme avec le suspendu Quand je serai un grand de la compagnie Les Aéronotes… et bien d’autres.
En bref : #MaCultureÀBischheim se vit à tout âge, quoiqu’on aime !
Pour en savoir plus, rendez-vous le 27 septembre pour la présentation de saison ou par ici, avec le programme complet et les 28 spectacles présentés !
Événement
#MaCultureÀBischheim
Quoi ?
Saison culturelle de Bischheim 2024-25
Quand ?
De septembre 2024 à juin 2025 (présentation de saison : 27 septembre à 20h, à la salle du Cheval Blanc)
où ?
À Bischheim
- Salle du Cercle : 2b rue de l’Église
- Salle du Cheval Blanc : 2 avenue de Périgueux
- Le Sapin vert : 4 avenue de Périgueux
- L’École municipale de musique et de danse : cour des Waldteufel, 6 rue Nationale
Plus d'infos ?
Le programme complet
Les tarifs commencent à 6€ (Carte Culture, Carte Atout Voir, Jeune Public)