L’équipe de France de volley masculin a décroché l’or ce 10 août, après une victoire face à la Pologne (3-0). Un deuxième sacre consécutif pour une incroyable génération, menée par leur capitaine alsacien Benjamin Toniutti. L’Alsace empoche ainsi sa 2e médaille des Jeux !
Un exploit majuscule. Ce samedi 10 août, à l’heure du déjeuner, l’équipe de France de volley masculin est rentrée dans l’histoire : avec leur victoire face à la Pologne (3-0), les Bleus ont remporté leur deuxième médaille d’or consécutive, après le sacre à Tokyo en 2021, face à la Russie (3-2).
Un exploit qui a le goût de l’Alsace, puisque le capitaine des Bleus n’est autre que Benjamin Toniutti, Mulhousien de naissance. Le passeur remporte à Paris sa deuxième médaille d’or, puisqu’il était déjà de l’aventure il y a trois ans.
Une équipe de France parfois touchée, jamais coulée
Si tout n’a pas été simple durant la quinzaine, l’équipe de France a su élever son niveau de jeu quand il le fallait. Après une victoire inaugurale compliquée face à la Serbie (3-2), les Bleus ont déroulé face au Canada (3-0). En revanche, face à la redoutable Slovénie, ils ont mis du temps à démarrer, étant rapidement menés deux sets à zéro. Malgré une belle remontée, ils ont finalement échoué au tie-break.
Opposés à l’Allemagne en quart de finale, un grand classique de ces Jeux [en sport collectif, la France et l’Allemagne se sont joués à 5 reprises, pour 4 victoires françaises et 1 défaite, ndlr], les Bleus ont fait le même départ que face à la Slovénie. Très vite gênés par les grands services allemands et leurs réceptions précises, ils ont accusé deux sets de retard, donnant l’impression de pêcher physiquement.
Dominant ensuite les débats dans les deux sets suivants, ils se sont dressés devant un tie-break de tous les dangers. Et contrairement à leur match face à la Slovénie, ils en sont sortis victorieux (15-13), dans le sillage de Ngapeth, Brizard et Clévenot, impériaux dans les airs. Ne jamais sous-estimer le coeur d’un champion.
En demi-finale, les Bleus ont retrouvé l’Italie, dans un match toujours particulier entre deux des meilleures nations du volley mondial. Sauf que de choc, il n’y a eu que le nom : les Français ont archi dominé la rencontre, s’imposant en trois sets secs derrière des réceptions soignées, des blocs saignants et surtout une attaque à accrocher au Louvre derrière les exploits de Ngapeth, Brizard et Clévenot. Les Bleus se sont donné le droit de rêver à un doublé olympique historique.
Une finale de rêve
Se dressant entre les Bleus et leur rêve : la Pologne. Une équipe que la France avait rencontré dans les quarts de finale il y a 3 ans à Tokyo – et un match remporté par les Bleus 3-2 alors qu’ils était menés 2 sets à 1. Une remontée fantastique, qui avait cimenté le groupe France, en mission vers sa première médaille olympique.
Dans l’ambiance bouillante d’une Arena Paris Sud 1 en fusion, les Bleus démarrent fort grâce aux attaques de Clévenot et aux fautes des Polonais au service (25-19). Malgré un bon retour polonais en début de second set, les Français ont repris les commandes en fin de set, passant un 9-2 portant l’empreinte d’Antoine Brizard auteur de deux blocs et Trévor Clévenot, toujours aussi impérial en attaque (25-20).
Après un début de set extrêmement solide au bloc [4 blocs gagnants, ndlr], l’équipe de France prend une petite avance (7-5). Mais les Polonais élèvent leur niveau de jeu et repassent devant (17-15). Les Bleus reviennent avec des attaques de haute qualité et surtout les services exceptionnels de Quentin Jouffroy pour se rapprocher à 2 points du titre (23-19). Finalement, sur un service raté de Léon pour les Polonais, la France et Benjamin Toniutti obtiennent leur deuxième médaille d’or consécutive (25-23).
Un véritable exploit des Bleus, et la deuxième médaille pour l’Alsace dans ces Jeux. La première en or, et on espère pas la dernière.
