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Des Eurocks aux États-Unis : on a discuté avec Dirty Deep, le groupe de heavy blues alsacien

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Dirty Deep, voici un nom qui parle aux Strasbourgeois(es) depuis plusieurs années déjà. Ambassadeur français du heavy blues et du blues rock, le groupe alsacien est un pilier de la scène musicale locale, et son trio s’exporte désormais sur les scènes du monde entier. Alors que les festivals d’été s’enchaînent et que le groupe vient tout juste de fouler la scène des Eurockéennes de Belfort, on vous présente l’une des fiertés musicales du coin.

Dirty Deep, c’est d’abord l’histoire de Victor Sbrovazzo. Originaire du Sundgau (Haut-Rhin), c’est sous la forme d’un one man band (homme orchestre) que le chanteur multi-instrumentiste s’est fait connaître au début des années 2010.

Influencé par des sonorités venues du bluegrass, du blues, de la folk, du garage rock et du punk rock, Victor affirme peu à peu son style et offre une proposition musicale (tintée d’harmonica et de gros riffs de guitare) plutôt rare dans la région.

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Dirty deep groupe heavy blues strasbourg
Dirty Deep. © Document remis

Pensé pour la scène, son one man band remporte très vite la faveur du public, et une vraie réputation sur la scène locale commence à voir le jour.

La tête remplie d’idées et de références musicales, Victor enchaîne les concerts et sort son premier album. Il rencontre aussi très vite Geoffroy Sourp, un batteur expérimenté qui joue des baguettes mieux qu’un boulanger.

Une amitié se forme, puis une complicité scénique se dessine. Les instruments se complètent, Dirty Deep prend un nouveau tournant.

Dirty deep groupe heavy blues strasbourg
Dirty Deep. © Document remis

Une première partie d’anthologie et un groupe qui voit les choses en grand

Alors que l’arrivée de Geoffroy Sourp et de sa batterie ajoute une tonalité et une énergie qui transpirent le rock, le duo de Dirty Deep s’éclate à faire ce qu’il aime le plus : du live, du son qui se partage instantanément avec le public.

Depuis l’arrivée du batteur, et après la sortie de l’album Shotgun Wedding, Dirty Deep semble avoir trouvé son son, sa tonalité, et ça plaît énormément au public qui en redemande.

Dirty deep groupe heavy blues strasbourg
Dirty Deep. © Document remis

C’est ce public-là, poussé par une campagne de communication de grande ampleur, qui enverra le groupe Dirty Deep faire la première partie du boss, du tôlier, monsieur Johnny Hallyday – qui s’est produit à Haguenau en juillet 2016.

Quelques jours après cette masterclass, le groupe s’agrandit encore et devient le trio qu’il est aujourd’hui grâce à l’arrivée d’Adam Lanfrey.

Basse, contrebasse, chant, Adam ajoute sa palette sonore au duo et les tournées s’enchaînent.

Cambodge, États-Unis, Canada, Maroc… Victor, Geoffroy et Adam cumulent à eux trois près de 600 concerts à travers le globe, et ce sont ces tournées qui donnent de la force à ce groupe que l’on voit encore trop peu dans les médias.

Aujourd’hui, après avoir foulé le sable de la plage de la presqu’île du Malsaucy et avoir arpenté les festivals de République tchèque, les enfants du pays continuent de produire en studio et viennent tout juste de sortir Upstream Shake, leur tout dernier EP.

Alors, si vous n’avez jamais eu la chance d’aller applaudir Dirty Deep en direct live, on vous le conseille fortement !


Pour découvrir la discographie de Dirty Deep, c’est par ici
Dirty Deep sur Facebook
Dirty Deep sur Spotify
Dirty Deep sur Youtube


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