Bestheim, c’est l’un des leaders du marché du vin alsacien.

Au départ, tout commence avec la cave de Bennwihr qui fut créée en 1946 au lendemain de la seconde Guerre Mondiale. Par la suite, en 1997, elle fusionne avec celle de Westhalten pour créer Bestheim, une marque et un nom de coopérative viticole.

Aujourd’hui, près de 80 ans après sa création, elle regroupe pas moins de 300 vigneron(ne)s dans toute l’Alsace.

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Installé sur trois sites historiques, à Bennwihr pour la production de vin tranquille, à Westhalten pour les crémants, et à Barr où l’on retrouve un vendangeoir, Bestheim est ultra présent sur le marché français.

D’ailleurs, ils y vendent 75% de leur production annuelle (estimée à 13 millions de bouteilles). La preuve que les vins d’Alsace ont la cote dans tout l’Hexagone.

Mais aujourd’hui, alors que la tendance semble être de « consommer moins, mais consommer mieux », Bestheim s’adapte à la demande toujours plus croissante pour les vins haut de gamme, tout en essayant désormais d’abreuver celles et ceux qui n’en boivent pas.

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Ce sont ces tendances qui poussent la marque à élargir son offre, à diversifier son savoir-faire et à innover pour créer à la fois une boisson pour les curieux et curieuses (sans alcool), et une cuvée intime de vins fins pour les puristes du terroir alsacien.

Un vin sans alcool qui enflamme les débats

Alors que les chiffres du gouvernement nous montrent que la consommation d’alcool chez les Français(es) ne cesse de baisser, de nouvelles boissons alternatives sans alcool font leur apparition sur le marché.

Dans ce monde ultra concurrentiel, au milieu des eaux et des sodas, un petit nouveau fait son apparition depuis seulement quelques semaines : le vin sans alcool.

Et ce n’est pas un jus de raisin, car il s’agit bel et bien d’un vin 100% Merlot (issu d’une fermentation) que l’on désalcoolise grâce à un procédé thermique. On gazéifie ensuite le vin, puis on l’aromatise naturellement.

Dans cette gamme de boissons sans alcool signée Bestheim, appelée Zero Limit, on trouve un blanc et un rosé, et bien sûr, on a pas pu s’empêcher de les tester. Avec chacun leur profil aromatique bien spécifique, un nez très puissant pour le blanc, et une vraie longueur en bouche pour le rosé, ce sont des produits assez déroutants.

Pas vraiment comparables à ce que l’on connaît : on retrouve dans ces deux produits une amertume intéressante, que l’on peut comparer à celle d’un kéfir ou d’une boisson au kombucha.

Ces boissons, très peu sucrées (1,2 g pour 100 ml), peuvent donc se consommer facilement sans être trop écœurantes.

Même si le produit ne révolutionne pas l’univers des softs, ces deux boissons (à boire entre 6 et 8 degrés), sont à tester pour celles et ceux qui souhaiteraient se faire une idée sur cette nouveauté, qui pourrait bien se faire une place sur nos étales.

Sinon, pour les mordu(e)s du « vrai » blanc d’Alsace que rien ni personne ne fera changer de cap, il y a une autre nouveauté qui devrait vous plaire…

Un sylvaner pas comme les autres pour les amoureux/ses des vins d’Alsace

Dans les dédales du site de Westhalten, là où sont chouchoutés les crémants d’Alsace, les équipes développent une gamme pas comme les autres appelée « Exception » qui comprend 4 cuvées : un riesling, un pinot gris, un pinot noir, et un petit dernier : un sylvaner.

Pour réaliser une micro-cuvée de seulement 1.300 à 2.000 bouteilles, les équipes ont souhaité retravailler ce cépage alsacien un peu boudé par les vignerons.

Pour remettre ce raisin sur le devant de la scène, et valoriser sa production, la team Bestheim a sélectionné les plus belles parcelles, situées sur le terroir du Strangenberg, pour en extraire les meilleures grappes.

Ces vieilles vignes, élevées sur un terroir calcaire (et très résistant à la sécheresse), ont été récoltées manuellement pour produire un vin qui porte bien son nom.

Mais si cette cuvée porte ce patronyme, c’est aussi et surtout parce qu’après la récolte, l’étape de vinification est quelque peu surprenante.

En effet, une partie de la sélection des meilleurs jus est élevée dans une cuve ovoïde en béton, un « œuf » dont la forme permet une constante agitation des lies, le futur vin travaille donc ses arômes en permanence.

Une autre partie de la même récolte est élevée en fût de chêne plus classique (et déjà utilisé), ce qui lui apporte un côté un peu plus beurré et vanillé.

Lorsque la maturité est parfaite, ces deux vins aux profils différents (mais complémentaires) sont assemblés délicatement. Une étape qui nécessite l’expertise des œnologues et des maîtres de chai, comme nous l’explique Paul Andres, maître de chai adjoint :

« Pour cette gamme exception, on a vraiment souhaité apporter une autre dimension à notre savoir-faire en valorisant un cépage trop peu utilisé : le sylvaner. On a donc sélectionné la crème de la crème de nos meilleurs raisins pour réaliser une vinification peu courante, en partie dans ces œufs en béton. Le résultat ? On obtient un vin sec et élégant aux arômes complexes, un vin haut de gamme dont on est est très fiers et qui devraient encore s’améliorer cuvée après cuvée. »

Si vous souhaitez vous faire une idée sur le Sylvaner de la gamme “Exception”, ou sur les vins sans alcool Zero Limit, des dégustations gratuites (en dessous de 10 personnes) sont proposées sur les sites de Westhalten, Bennwhir et Kaysersberg.

Et pour celles et ceux qui aimeraient découvrir les coulisses de Bestheim comme si vous y étiez, mais aussi les vignes et leurs sentiers, le site de Bennwihr propose une découverte du domaine à 360° grâce à la réalité virtuelle (VR).

Et vous, que pensez-vous de ces deux innovations qui n’ont rien en commun ?

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