Cette semaine, trois événements politiques se tiennent à Strasbourg en vue des élections européennes du 9 juin. LFI, Place Publique (soutenue par le PS) et les Verts se pressent dans la capitale européenne, dans la dernière ligne droite d’une élection à l’issue incertaine.
Le 9 juin prochain, les Strasbourgeois(es) seront appelé(e)s aux urnes pour les élections européennes. Un moment toujours important dans la capitale alsacienne, même si les décisions prises par le Parlement européen sont parfois difficilement compréhensibles.
Dans le contexte de la dernière session plénière du Parlement, Strasbourg accueillera trois événements politiques cette semaine. Le point commun ? Les trois sont organisés par des têtes d’affiches de gauche. Une union de lieu qui contraste avec la désunion des partis, qui n’ont pas pu, su ou voulu former une liste commune.
Le 23 avril : meeting de Manon Aubry (LFI) au Palais de la musique et des congrès
Le premier événement politique qui lance la semaine strasbourgeoise est celui de la liste LFI, menée par Manon Aubry. Créditée à 7,5 % dans les sondages selon l’agrégateur du Huffington Post, elle organise un grand meeting au Palais de la musique et des congrès (PMC) le 23 avril.
À partir de 18h, la tête de liste LFI sera accompagnée de Younous Omarjee (2e place), Marina Mesure (3e), Leïla Chaibi (5e) et Damien Carême (8e). Pour la petite anecdote, Leïla Chaibi a été l’une des eurodéputées responsables du vote de la directive pour renforcer les droits des travailleurs/ses des plateformes numériques. De son côté, Damien Carême est un transfuge des Écologistes, avec qui il avait été élu en 2019. Pour participer au meeting, c’est par ici.
Le 24 avril : Raphaël Glucksmann (Place Publique) veut « réveiller l’Europe » à la salle de la Bourse
Deuxième à se présenter à Strasbourg, Raphaël Glucksmann arrive en position de force dans les listes se réclamant à gauche. Soutenue par le PS, sa liste émerge à 12,4 % selon l’agrégateur du Huffington Post. L’eurodéputé sortant donne rendez-vous aux Strasbourgeois(es) le 24 avril (19h30) à la salle de la Bourse, à la capacité plus petite que le PMC.
Il sera accompagné de Katarina Barley, vice-présidente du Parlement européen, tête de liste pour les élections européennes pour le SPD en Allemagne. Mais aussi de Nicolas Schmit, commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’insertion et candidat socialiste à la présidence de la Commission européenne ; de Nora Mebarek et Aurore Lalucq, députées européennes, mais également des Strasbourgeoises Céline Geissmann (24e sur la liste) et Catherine Trautmann.
Pour participer au meeting, c’est par ici.
Le 25 avril : Marie Toussaint (Les Écologistes) veut aller « vers une Europe écologiste »
Pour terminer, le plus petit événement est organisé par Les Écologistes (anciennement Europe Écologie Les Verts), liste créditée à 6,5 % selon l’agrégateur du Huffington Post. Réunion publique organisée dans la salle événementielle du tiers-lieu Kaleidoscoop, elle espère attirer un peu plus de 300 personnes pour une « causerie » qui débutera à 19h.
En présence des député(e)s européen(ne)s David Cormand, Mounir Satouri, Benoît Biteau, Caroline Roose et Claude Gruffat, la discussion sera également rejointe par Terry Reintke, candidate des Verts européens et surtout Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg. Pour s’inscrire, c’est par ici.
Le reste des listes
Si les trois listes principales se réclamant de la gauche organisent des événements politiques à Strasbourg, c’est plus discret de l’autre côté de l’échiquier. À tel point que l’annonce d’une réunion publique de Valérie Hayer (tête de liste de la majorité présidentielle) ce lundi 22 avril au café Brant à 19h30 est passée sous les radars, annoncée par Politico mais par sur le site touteleurope ou même leur site de campagne. Quant aux Républicains, pas de meeting annoncé à Strasbourg pour le moment.
Côté extrême-droite, le RN n’a pour le moment pas prévu de grand rassemblement dans la capitale européenne ; il s’est en revanche rendu à Mulhouse le 20 avril dernier, en présence de la députée et vice-présidente du parti, Edwige Diaz. Enfin, Reconquête (le parti d’Éric Zemmour) n’a rien annoncé non plus.
