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Voyage en train depuis Strasbourg : 2 jours à Londres, capitale aussi royale que rock’n’roll

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Londres : la cité de Sherlock Holmes, de l’Ours Paddington, de Mary Poppins et de James Bond, mais aussi celle de Charles Dickens, David Bowie ou encore Freddie Mercury. On a décidé de quitter un peu Strasbourg et d’y faire un petit tour, pour se délecter de cette ville de caractère. Mélange des genres architecturaux, monuments à tomber, musées incroyables et bonnes adresses de folie : on fait le point sur le week-end hors du temps qu’on a passé.

Pour se rendre dans la capitale du Royaume-Uni depuis Strasbourg, sans exploser notre bilan carbone, on a opté pour un petit voyage en train. Le trajet n’est pas si long : il faut compter entre 5 et 6 heures, changement compris à Paris, depuis la gare de l’Est jusqu’à la gare du Nord (soit une seule station de métro). Petit point de vigilance : les prix du trajet peuvent rapidement flamber… mais on a quelques astuces.

Il suffit de jongler entre les trains low-cost Ouigo, les cartes de réduction Avantage de la SNCF, et surtout, s’’y prendre à l’avance ! À condition d’être un peu souple au niveau des dates, on peut débarquer à la gare de Saint-Pancras, au cœur de Londres, pour 200 aller-retour, voire moins.

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Londres Piccadilly
© Marie Goehner-David / Pokaa

Et l’avion ? Après tout, Volotea propose une ligne directe depuis Strasbourg, jusqu’à l’aéroport de Gatwick. Mais attention, si les prix bas sont tentants, il faudra encore allonger quelques billets pour faire les plus de 40 kilomètres qui séparent l’aéroport de Londres. Niveau temps, argent et bilan carbone, on est pas forcément gagnant(e).

En parlant d’argent, le coût de la vie londonienne est très élevé, ce qui peut en effrayer plus d’un(e), à juste titre. Mais pas de panique : on est là pour vous glisser tous nos bons filons, histoire de voyager sans traumatiser votre portefeuille.

Au programme, découverte des quartiers à ne pas manquer, flânerie dans des rues à l’architecture de toute beauté, petites adresses de charme, musées gratuits, vues à couper le souffle et un peu (beaucoup) de thé. C’est parti !

Londres
© Marie Goehner-David / Pokaa

Étape 1 – Full English Breakfast : le carburant matinal façon britannique

On démarre la journée par le repas le plus important : le breakfast à l’anglaise, qu’on peut déguster un peu partout. Préparez-vous, car de bon matin, ça ne rigole pas dans les assiettes : exit le bretzel ou le streussel, welcome les toasts, les œufs, les haricots blancs et tomates, associés à du bacon et des saucisses, parfois des champignons et des galettes de pomme de terre.

Toutes ces graisses et protéines matinales peuvent effrayer, et pourtant, elles sont réputées pour bien caler jusqu’à midi, éviter le grignotage, et surtout libérer durablement de l’énergie ! Pour faire descendre tout ça, on n’oublie pas le jus d’orange et, évidement, le thé noir, boisson chouchoute outre-manche.

On y reviendra, mais avant cela, il est l’heure d’aller éliminer ces calories en démarrant notre aventure.

Londres english breakfast petit-déjeuner
© Manon R.W. / Document remis

Étape 2 – Le bus rouge ! Le bus rouge !

Londres, c’est grand. Très grand. Si à Strasbourg, on peut globalement parcourir tout le centre ainsi que les quartiers autour à pied, ce n’est pas le cas dans la capitale britannique. Le plus simple est d’investir dans une Oyster card rechargeable, pour gagner du temps et de l’argent – car les titres sont moins chers avec ce sésame !

Une fois la précieuse carte dans la poche, il est possible de profiter de tout le réseau londonien, soit grâce à un abonnement journalier, ou des trajets prépayés. Le métro est le moyen de transport privilégié, et fait étonnant… il est grand, propre et les stations sont presque accueillantes : pas d’odeur de pipi à signaler.

Londres Bus
© Marie Goehner-David / Pokaa

Du côté des bus rouges, aller à l’étage est un must-do. Si vous avez de la chance, pour pourrez choper soit les places avant, soit les places du fond, et profiter d’un panorama en hauteur sur la ville. L’idéal pour reposer ses gambettes avant d’aller vadrouiller toute la journée.

Étape 3 – Direction la rive nord de la Tamise, pour une balade entre Big Ben et le London Eye

On commence par les classiques. Rendez-vous sur le Westminster bridge, pour profiter de la vue depuis la Tamise. D’un côté, on a une vue imprenable sur le London Eye, grande roue iconique de Londres qui surplombe le paysage.

Si vous avez la folie des grandeurs, vous pouvez grimper dans une de ses nacelles. Mais attention : le billet standard, acheté sur place, s’acquiert pour la modique somme de 45 £ (53 €). Mieux vaut le réserver en ligne pour bénéficier d’une réduction, ou mieux encore, acheter un ticket combiné avec d’autres attractions de la ville.

Londres London Eye tamise
© Marie Goehner-David / Pokaa
Londres London Eye tamise
© Lucie Hoffmann / Document remis

De l’autre côté de la rive, on aperçoit la mythique abbaye de Westminster, dans laquelle on couronne les monarques du pays depuis 1066. Chef d’œuvre d’architecture gothique, elle couperait presque autant le souffle que Môman… Presque.

Juste à côté, se dresse le palais de Westminster, où siège le parlement, avec Big Ben la Tour de l’horloge, ou tour Elisabeth pour les intimes. Et oui, il est temps de remettre les pendules à l’heure : techniquement, Big Ben, ce n’est pas la tour entière, mais c’est la cloche au sommet qui pèse 13,7 petites tonnes, rien que ça !

Mais au fil des décennies, l’abus de langage a finalement donné à la tour le nom qu’on lui connaît.

Londres Big Ben
© Marie Goehner-David / Pokaa

Étape 4 – L’heure d’aller faire une virée royale

Depuis Big Ben, on peut s’octroyer une petite balade dans le parc Saint-James. Au bout se trouve le mémorial Victoria, en l’honneur de la reine du même nom, qui se dresse juste en face de Buckingham Palace.

Et oui, on ne pouvait pas y couper : il fallait voir la résidence officielle des souverain(e)s britanniques de nos propres yeux. Tous les jours, la foule s’amasse contre les grilles en fer doré, tantôt pour faire des selfies royaux, tantôt pour observer les fameux gardes britanniques qui ne bougent pas d’un poil. Et certains jours, pour les plus féru(e)s, il est même possible d’assister gratuitement à la relève de la garde.

Étape 5 – S’en mettre plein les yeux (et la panse) à Camden Town

Direction Camden Town, au nord de Londres. Ici, ça grouille dans tous les sens : dans ce quartier prisé de la jeunesse et des cultures alternatives, on y trouve des marchés de toutes parts. Street food et cuisine du monde, stands de créateurs/rices, vêtements, accessoires et souvenirs se mêlent dans un joyeux melting-pot, aux façades hautes en couleur.

C’est le moment idéal pour déguster des spécialités sans se ruiner et sur le pouce, avant d’aller explorer les boutiques regroupant différents styles, du gothique au futuriste, en passant par le vintage et le rock’n’roll. Pour finir, on peut boire un coup ou flâner au bord du Regent’s canal, avant de repartir faire un tour.

Étape 6 – National Gallery et British Museum : entrées gratuites, mirettes séduites

La ville de Londres est réputée pour son coût élevé, mais pourtant, il y a de nombreuses activités gratuites à faire. Le gros avantage de cette capitale ? Tous les musées nationaux sont gratuits. Attention, réservation conseillée ! On a démarré par la National Gallery, musée d’art planté en plein cœur de Trafalgar square.

Si Monet, Van Gogh, Rembrandt ou encore Holbein ne sont pas votre dada, l’architecture hypnotisante du lieu saura tout de même vous ravir. Et dans le cas contraire, la collection regorge de chefs-d’œuvre inouïs.

Londres National gallery tableau peinture musée
© Lucie Hoffmann / Document remis

On a continué vers le British Museum, dont les thématiques sont l’art et la culture humaine. Pour les féru(e)s de statues antiques, d’estampes asiatiques ou de hiéroglyphes, c’est un immanquable absolu.

D’ailleurs, on peut y trouver la pierre de Rosette. Oui, la seule, l’unique, celle qui a permis à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes !

Londres British Museum pierre de rosette
© Marie Goehner-David / Pokaa

En bonus, la boutique regorge de trésors des plus originaux, entre tasses à l’effigie d’Hokusaï, accessoires façon Égypte antique, cravates diverses ou carnets style Empire romain.

D’autres musées incroyables sont encore à découvrir, tel que le musée d’histoire naturelle, ou encore la Tate modern qui abrite une belle collection d’art contemporain : on compte bien les visiter la prochaine fois.

Étape 7 – Direction Soho, le quartier qui vit jour et nuit

Bienvenue dans le quartier qui a le vent en poupe, bon vivant et animé, le fameux Soho. Rues à taille humaine, bâtiments colorés, bars, petite restauration et boutiques à gogo, sans oublier les divers cinémas, théâtres et boites de nuit : quartier autrefois (un peu trop) chaud bouillant, c’est aujourd’hui le repère des artistes et des âmes libres.

Londres Soho
© Marie Goehner-David / Pokaa

Après avoir traversé l’artère principale Carnaby Street, on tombe nez à nez avec le Photography quarter, repère de l’image ouvert il y a peu. Ici, on profite d’expositions incroyables, on choppe des livres ou du matériel photo au passage, et on file prendre un goûter.

Étape 8 – Vous reprendrez bien un peu de thé ?

On allait tout de même pas manquer le célèbre afternoon tea ! Chez les anglais(es), c’est sacré. On boit du thé tout le temps, toute la journée, et sur les coups de 17h, on en profite pour déguster des scones en compagnie d’un bon petit thé noir au lait.

La tradition vient de la duchesse de Bedford, qui, dans les années 1840, avait toujours un petit creux en fin d’après-midi, et invitait ses amies. Cette habitude s’est répandue comme une traînée de poudre chez les aristos de l’époque… et perdure aujourd’hui !

Pour comprendre pourquoi la boisson est populaire dans le pays, il faut remonter encore plus loin dans le temps. En Angleterre, le thé noir a commencé à être importé de Bombay (Inde) dans les années 1650. Considérée à l’époque comme une boisson médicinale, elle a conquis toutes les couches de la population, à renfort de sucre, lait et citron. Quant à nous, on s’essuie les babines avant de repartir pour un tour.

Étape 9 – Et pour choper des souvenirs insolites ?

Après avoir gambadé aux quatre coins de la ville, on a dégoté pas mal d’adresses insolites, qu’on se doit de partager pour le bien-être de l’humanité. On démarre avec l’enseigne Wizard’s & wonder : on a pas oublié que le Royaume-Uni est le berceau d’Harry Potter, dont on peut d’ailleurs visiter les studios.

Dans cette curieuse chaîne de magasins, se côtoient donc baguettes magiques, potions diverses, boules de Quidditch ou bannières Gryffondor. On y retrouve aussi des goodies du Seigneur des Anneaux, de Game of Thrones, des Animaux Fantastiques, ou encore de Stranger Things. De quoi ravir les fans d’univers fantastiques.

Ensuite, direction Piccadilly Circus, une des places centrales de Londres, criblée d’enseignes lumineuses, de bonnes adresses shopping et de lieux de distractions. Le premier immanquable est le Lego store, où on trouve diverses boîtes et briques de couleurs… mais aussi, et surtout, des constructions dignes d’un musée. Coup de coeur pour la reproduction de Big Ben (ou de la Tour de l’horloge si vous avez bien suivi) !

Juste en face il y a le M&M’s store. Où on peut acheter… des M&M’s oui, mais pas n’importe lesquels. Des dragées, de toutes les formes et couleurs dont vous auriez un jour pu rêver. Des assortiments de folie, et même des chaussettes, tasses, pantalons et autre joyeusetés. On s’est laissé tenter côté vestimentaire… pour un maximum de style.

Au cœur du quartier de Marylebone, on ne peut pas louper la librairie Daunt books, qui fait battre les cœurs des passionné(e)s de littérature depuis 1910, dans un authentique bâtiment édouardien. Parenthèse hors du temps garantie.

On se dirige ensuite vers Baker Street, dans le Beatles store, magasin dédié au célèbre groupe britannique. CD, tee-shirts, décoration et accessoires en tout genre attendent les fans du groupe.

En ressortant de la boutique, et en continuant d’arpenter la rue, on découvre qu’elle nous cache quelques autres secrets…

Étape 10 – Marylebone, élémentaire mon cher Watson

Londres, c’est aussi la cité de Sherlock Holmes, personnage de fiction inventé par Arthur Conan Doyle. Et l’auteur a décidé que le détective vivrait au 221b Baker Street, dans le quartier cossu de Marylebone, non loin de Camden Town.

Aujourd’hui, c’est à cette adresse que se trouve le musée Sherlock Holmes. Et juste à côté est planté le célèbre musée Madame Tussaud, qui est l’équivalent du musée Grévin outre-manche. Attention, réservation en amont obligatoire : la foule se presse pour voir les statues de cire de la famille royale, Amy Winehouse ou encore Leonardo DiCaprio, et embarquer de précieux selfies avec des idoles de notre époque.

Étape 11 – De Chinatown aux pubs anglais, de quoi dîner sans se ruiner

Manger pas cher à Londres relève parfois du défi. Et parce qu’on aime les challenges (et les économies), on l’a relevé : pour les amateurs/rices de nourriture asiatique, direction Chinatown. Situé entre Piccadilly, Soho et Trafalgar Square, le quartier nous propulse dans une ambiance exotique aux décors magnifiques.

Entre les centaines de lampions et les architectures de charme, on peut trouver plusieurs petits restaurants, qui proposent de nombreuses spécialités avec des petits prix. Beignets de crevette, sushis, rolls de canard, raviolis au poulet… Il y a de quoi ravir les plus gourmand(e)s.

Londres Pike gratte ciel tamise
© Marie Goehner-David / Pokaa

Et sinon, il y a toujours l’option d’aller au pub, qui est un peu la winstub londonienne. Ici, pas de pommes de terre au bibeleskaes ou de tartes flambées, mais d’autres gourmandises à tester absolument, comme les pies salées (des sortes de tourtes au poulet, rognons ou bœuf) servies avec de la purée, et bien sûr… les fameux fish and chips !

Londres pub
© Marie Goehner-David / Pokaa

Étape 12 – Bien finir la journée, entre la City et Tower Bridge au soleil couchant

Londres ne manque pas d’opportunités pour sortir le soir : on peut poursuivre sa soirée en pub, aller en boîte à Soho, ou profiter de la vie nocturne de Piccadilly Circus, entre cinémas, théâtres et bars : c’est d’ailleurs l’occasion de voir l’un des plus célèbres panoramas londoniens de nuit, avec ses écrans géants et ses façades illuminées.

Pour finir la soirée en douceur et composer avec les beaux jours qui arrivent, on a choisi une option plus calme. On a profité des derniers rayons de soleil pour aller se balader dans La City, le quartier d’affaires hyper moderne paré d’immenses buildings.

Londres La City Gratte ciel
© Lucie Hoffmann / Document remis

Le quartier, des plus animés en journée, devient soudainement très calme lorsque les travailleurs/ses quittent le boulot. C’est l’occasion de se perdre entre les immenses verrières et leurs reflets, d’aller au pied du vertigineux « Gherki » – le fameux gratte-ciel en forme d’obus, avant d’atterrir dans le quartier de London Bridge, sur la rive sud de la Tamise.

On débouche sur la Tour de Londres, ancienne forteresse médiévale qui abrite les joyaux de la Couronne. Le monument historique est planté au milieu des bâtiments ultra modernes. C’est beau, ça décoiffe, c’est à l’image de cette ville éclectique.

Londres gratte-ciel
© Marie Goehner-David / Pokaa

En avançant encore, on arrive devant le Tower Bridge, pont suspendu emblématique de la ville avec ses deux tours gothiques. On reprend notre souffle au bord de la Tamise, et on se rend compte qu’on a bien calculé notre timing, car le soleil se couche. Il reflète ses derniers rayons tant sur l’eau que sur les façades des gratte-ciels, et nous, on savoure.

Ici s’achève notre périple. Of course, la liste de nos trouvailles n’est pas exhaustive : il reste une infinité d’autres adresses à découvrir. On attend les vôtres, et en attendant, on espère que notre virée vous a plu !

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Commentaires (1)

  1. Merci pour cet article !
    Petit détail, il n’est pas nécessaire d’acheter une oyster card, on peut payer les bus et metro directement avec sa CB (si on a l’option internationale ou une revolut/boursarama) 😁
    Il faut faire attention par contre à toujours utiliser le même moyen de paiement (sans contact via la carte uniquement ou via téléphone mais ne pas mélanger les 2).
    Le forfait s’adapte tout seul et change de billets unitaires à forfait 24h 🙂

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