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Festival du Film Palestinien : en avril, Strasbourg célèbre les créations de 15 cinéastes

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Main dans la main, le CJACP de Strasbourg « Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine » et plusieurs cinémas de la région organisent la 5ème édition du Festival du Film Palestinien (de Strasbourg et sa région). Une édition repoussée depuis plusieurs mois compte tenu des événements dramatiques en cours à Gaza. Mais c’est pour ré-insuffler de la vie, de la création, que ce festival aura lieu, du 16 au 20 avril. Pour donner sur grand écran, une place à toutes ces histoires. Un focus nécessaire, pour rappeler que la Palestine, c’est un peuple, une humanité, derrière un territoire en guerre.

La situation du pays n’a jamais été aussi violente, destructrice et meurtrière. Comme le rappelle le festival dans son édito, ce qui se passe à Gaza est une catastrophe d’une ampleur « effroyable et sans précédent », qui n’épargne ni les Palestinien(ne)s de Cisjordanie, ni celles et ceux à l’intérieur de l’État d’Israël.

C’est pour cette raison que le Festival du Film Palestinien réaffirme la nécessité de « mettre en avant l’humanité du peuple palestinien, [car] à travers les films, ils sont vivants, animés par leurs sentiments, leurs passions, leurs convictions, leur humour ».

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Film palestinien
« A Gaza weekend » (2022) de Basil Khalil. © Capture d'écran

Décalé de novembre à ce printemps, le festival aura finalement lieu du 16 au 20 avril, grâce au soutien des salles partenaires (les cinémas Star et Le Cosmos à Strasbourg, Le Sélect à Sélestat, Le Bel Air à Mulhouse et Le 13e Sens à Obernai).

Mais également grâce au CJACP (Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine) qui rassemble des citoyen(ne)s de toutes origines et croyances. Il milite depuis 2004 « pour le respect du droit international et des droits humains pour le peuple palestinien afin qu’il puisse vivre libre dans la justice et le respect de ses droits fondamentaux [et] contre la colonisation des terres et l’apartheid imposé par l’État israélien. »

Au-delà des médias : le cinéma et la nécessité de nouveaux récits

Alors que le conflit israélo-palestinien génère des « dérives racistes, antisémites, islamophobes et xénophobes », c’est par de nombreux événements ainsi que des actions culturelles, humanitaires et solidaires, et par le dialogue, que le CJACP œuvre « contre la haine, la violence et toute discrimination ».

C’est ainsi qu’ « il tente de rendre un visage humain à une société vivante, créative, résistante, diverse et résiliente qui n’est le plus souvent montrée que d’un point de vue politique désincarné ou dans des moments de tension et de violence ».

Rejoint donc, par ce Festival du Film Palestinien, qui nous donne à voir et entendre de nouveaux récits. Comme ces organisateurs/trices l’écrivent : ces « cinéastes palestiniens dont certains vivent à l’étranger racontent des histoires de la Palestine. Ils restent tous attachés à leur pays, inspirés par les histoires de leurs parents ou grands-parents ou par ce qu’ils vivent eux-mêmes. Certains s’envolent dans un imaginaire, d’autres pratiquent un humour salvateur. »

On y verra donc des films tournés hors de la Palestine (pour diverses raisons), et d’autres sur place « souvent dans des conditions précaires, parfois sans autorisation ». Tous, avant la destruction de Gaza. « On pourra donc vivre des moments de belle respiration où le désespoir n’est pas aux premières loges, dans la “Palestine d’avant », conclut cet édito.

tournage caméra photo illustration
© Pexel / Photo d'illustration

Au programme : des courts et longs-métrages, de la fiction et des docus

Si le festival sera présent également sur Obernai, Sélestat et Mulhouse avec plusieurs projections, nous allons nous concentrer sur celles de Strasbourg qui sont déjà bien nombreuses. Pour démarrer ce cycle, rendez-vous le mardi 16 avril au Star à la séance d’inauguration, avec A House in Jerusalem de Muayad Alayan (2023), en présence du réalisateur.

L’histoire d’une fillette et son père endeuillé(e)s par la mort de la mère, qui quittent l’Angleterre pour Jérusalem et s’installent dans une vieille demeure pleine de secrets, d’un quartier surnommé la « Vallée des fantômes ». Un film qui promet quelques frissons et son lot d’émotions.

Dans un tout autre genre, A Gaza weekend (2022) de Basil Khalil décide d’utiliser l’humour avec le prétexte d’un virus (fort ressemblant au Covid) pour aborder la question du blocus exercé par Israël et ses conséquences.

Citons également Alam (Le Drapeau) de Firas Khoury (2022) qui parle de jeunesse, d’amour et de révolution(s), en suivant un lycéen qui décide « de prendre part à une mystérieuse “opération drapeau” à la veille de la fête d’Indépendance israélienne, jour de deuil pour les Palestiniens », pour plaire à une jeune femme.

Toujours côté fictions, le festival se clôturera le 20 avril sur Farha (2021) de la cinéaste Darin J. Sallam : le portrait d’une adolescente de 14 ans, qui habite dans un village palestinien, et qui assiste, impuissante depuis une cave dans laquelle elle est cachée, aux événements de 1948.

Une histoire inspirée de faits réels et des souvenirs de la mère de la réalisatrice, pendant la Nakba.

Les amateurs/trices de documentaires pourront en découvrir plusieurs.

Citons par exemple Erasmus in Gaza de Chiara Avesani et Matteo Delbò (2021), qui suit la découverte du quotidien de Gaza en 2021, par l’intermédiaire d’un étudiant italien en médecine – un docu récompensé par le Prix des Jeunes de la Méditerranée 2022.

Rashid Masharawi viendra quant à lui en présenter deux : Journal de la rue Gabrielle réalisé en 2020 pendant son confinement à Paris, qui lui rappelle celui de son enfance et des couvre-feux en Palestine ; et Réminiscences (Recovery) (de 2021) sur « le quotidien des Jaffaouis entre 1930 et 1948, date de la destruction et l’exil ».

Le vendredi 19 avril sera consacré aux courts-métrages avec cinq productions. Un documentaire, du cinéma d’animation mais aussi une création historique avec Palestine 87 de Bilal Alkhatib (2022).

Pour compléter cette riche et rare offre cinématographique, le Festival du Film Palestinien organisera également une table ronde et des rencontres avec les cinéastes. Le programme détaillé est disponible ici ! 

En attendant, on vous laisse avec la bande-annonce du touchant et poétique court-métrage Night de Ahmad Saleh (2021) :

Événement

5ème édition du Festival du Film Palestinien de Strasbourg et sa région

Quoi ?

Projections de documentaires, fictions, courts et longs-métrages palestiniens, ainsi que des rencontres avec des cinéastes

Quand ?

Du 16 au 20 avril

où ?

Dans les cinémas Star et Le Cosmos à Strasbourg
Ainsi qu’à Sélestat (Le Sélect), Mulhouse (Le Bel Air) et Obernai (Le 13e Sens)

Plus d'infos ?

Le site internet
Programme complet
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