Nous sommes au dernier étage de l’AC Hôtel by Marriott Strasbourg. Après un rapide voyage en ascenseur, c’est un lieu à la fois immense et intime qui se dévoile.

En premier lieu, on retrouve le restaurant et ses 120 couverts dirigé par un jeune chef qui donne tout, midi et soir, pour surprendre les convives et titiller les palais.

Ensuite, accessible par un escalier en colimaçon en forme de cave à vin spectaculaire, on arrive au sommet, au cœur d’un bar unique en son genre à Strasbourg, qui nous fait flotter sur la ville à 180 degrés.

Après une période de rodage nécessaire au bon fonctionnement d’un tel établissement, on vous donne notre propre avis sur le lieu, sur le bar et sur le restaurant.

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Un restaurant élégant et cosy qui propose une cuisine aux allures de bistronomie

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Malgré son apparence chic, L’Archipel souhaite être un restaurant qui n’est pas uniquement réservé aux gros porte-monnaies. D’ailleurs, il fonctionne indépendamment de l’hôtel situé juste en dessous, il a donc sa propre identité et le chef peut y prendre ses propres libertés.

Dans un décor cosy et confortable, aux couleurs bleues et dorées d’inspiration art déco, tout le monde est le bienvenu, et les convives sont invités à s’installer dans un confort qui donne franchement envie de camper.

Avec sa cuisine ouverte qui ne cache rien, ses petits coins plein d’intimités, sa salle immense et sa déco léchée (réalisée par Studio 28 en collaboration avec les équipes de Naos Hôtel Groupe), on est déjà surpris à peine entrés.

Aux commandes, on retrouve entre autres le chef Garry Baud, un passionné de cuisine créative qui propose des plats aux saveurs puissantes et étonnantes, toujours agrémentés d’un petit plus qui fait la différence. Assez réservé hors de la cuisine, il se transforme une fois derrière les fourneaux pour envoyer pas moins de 120 couverts à chaque service.

Sa cuisine, souvent tournée vers les produits de la mer et le végétal, est à la fois élégante et sans chichis, puissante et rassurante. Pour cela, il utilise souvent des produits nobles et travaille chaque élément de l’assiette avec une vraie attention.

Selon lui, on est plus sur de la bistronomie très poussée que sur de la haute gastronomie : « Même si les plats nécessitent beaucoup de travail et de recherches, avec un vrai boulot à la fois sur le visuel et le petit twist de saveur que je recherche, on souhaite rester simples et accessibles sans tomber dans les clichés de la haute gastronomie ».

Cabillaud en mosaïque à l’hibiscus, dashi et huile de sésame ; velouté crécy au gingembre, oeuf parfait, singer toast et Pata Negra ; poitrine de cochon confite au miel d’Alsace ; pak choï, rattes au sésame et vermicelles de riz frit ou encore saumon gravlax cuit à 47°, pickles et gel de betteraves…Vous l’avez compris, il y en a pour tous les goûts et toutes les sensibilités.

Niveau tarif, le menu de la semaine (entrée + plat) est à 26 euros, du lundi au dimanche. Un budget qui va avec la vue et le cadre, unique à Strasbourg. Côté service, beaucoup de commentaires négatifs ont été postés pour souligner sa lenteur, mais aujourd’hui le tir semble corrigé : notre table, ainsi que celle de nos voisins, ont été servies avec rapidité et efficacité. Là encore, il semble qu’il fallait le temps de se rôder.

Un bar à l’offre et à la vue uniques, perché au sommet de la capitale Alsacienne

Dans l’Archipel Skylounbge Bar, on entre dans un monde à part, une bulle à la fois très loin et si proche de la ville.

Avec ses 40 places tout confort, on est dans un espace privilégié, à la lumière changeante, qui offre une vue assez dingue sur la ville et ses alentours.

Du quartier Wacken, à nos pieds, jusqu’à la Forêt-Noire en passant par la cathédrale au loin, on a une vue sur toute la ville et bien plus encore. Et lorsque vient la lumière du soir, c’est une vraie claque visuelle, et forcément les places sont prises d’assaut.

Côté comptoir, on retrouve un cador du milieu de l’hôtellerie, monsieur Sébastien Pellegrini. Avec ses collaborateurs, il a crée une carte de cocktails unique imaginée spécialement pour ce nouveau lieu d’exception.

Avec ses acolytes (ce jour-là Léo et Alizée), il propose donc des cocktails signatures composés d’alcools et de spiritueux prémiums, toujours agrémentés de produits nobles et de techniques de bartender qui font passer l’expérience à un autre niveau. Ce que l’on a dans notre verre est à la hauteur du lieu dans lequel nous sommes : à la fois surprenant, raffiné et élégant.

En plus de la carte des vins et des bières, on retrouve une sélection de tapas à partager, pour des tarifs variables (de 5 euros à 25 euros). Et là aussi, c’est le chef Garry Baud et son équipe qui est à la manœuvre : en cuisine, ça ne chôme JA-MAIS.

Au fil des mois à venir, l’établissement continuera d’affiner son offre et continuera de proposer des nouveautés qui devraient en surprendre plus d’un. On ne vous a pas encore parlé de la terrasse extérieure pour les beaux jours, ni du coin café pour se caler en journée, ni des événements qui vont animer nos soirées, mais on vous en touchera évidemment un mot très bientôt.

Les petits et les gros +

• La vue est tout simplement à tomber, surtout quand le soleil se couche en soirée
• C’est un endroit moins guindé que ce que l’on peut penser, un subtil mélange de convivialité et de raffinement
• Le bar et le resto sont des lieux uniques et spectaculaires
• La carte de vins du restaurant (avec un gros focus sur l’Alsace) est bien fournie et on est très bien conseillés
• L’Archipel est finalement rapidement accessible en tram (15 minutes depuis homme de fer) Arrêt Wacken
• Le rapport qualité/prix du menu du jour est très bon et proposer tous les jours 
• Des brunchs arrivent bientôt, et quelque chose nous dit qu’ils vont être plutôt sympa
• Les cocktails sont vraiment délicieux  et travaillés

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