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S’évader autour de Strasbourg : les ruisseaux en cascade de la vallée de la Bruche

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Les beaux jours sont de retours et avec eux, les apéros en terrasses et les soirées parfois un peu trop arrosées – feignons de croire que cela ne concerne que l’été. – Pour qui travaille en semaine, il n’est pas toujours évident de concilier festivités et randonnée. De quitter son oreiller en gueule de bois pour aller sur les sentiers. Mais comme on vous est vraiment très dévoués chez Pokaa, on a tenté de concilier lendemain difficile et marche sportive dans le massif vosgien. Direction la vallée de la Bruche pour une rando le long de l’eau.



Prendre la direction des sentiers n’est pas qu’une question de volonté. C’est aussi une affaire de logistique. Oubliez les Hautes-Vosges et ses 90 minutes de route : aujourd’hui, nous partons pour Oberhaslach, charmant village de la vallée de la Bruche situé à 40 minutes de Strasbourg. Notre circuit fait un peu plus de 11 kilomètres. Une grosse balade pour les aficionados de la randonnée.

Le départ a lieu sur le parking de la salle des fêtes de la commune, en face des ateliers municipaux. Au rond-point des pompiers, prendre la rue Klintz et profiter de l’ambiance calme et fleurie du village, au son de la Hasel, une rivière qui sert d’affluent à la Bruche. Le premier kilomètre se fait sur le bitume, la pente est douce. Mais comme tout début de randonnée qui se respecte, il faut le temps de se mettre en jambes.


Seul(e) dans les bois

Après une bifurcation dans la rue du Mittenbach, l’itinéraire se poursuit à travers bois, sur la route forestière de l’Einsamkeit, le long du Soultzbach, affluant de la Moder. Un tronçon tranquille, sans dénivelé, aux talus colorés de véroniques petit-chêne, stellaires holostées et genêts à balais – respectivement bleues, blanches, jaunes – au mois de mai. Au bout du large sentier, un arbre “conservé pour la biodiversité” marque le carrefour du Waldeinsamkeit. Ce mot allemand est difficilement traduisible en français, mais il exprime cette sensation particulière que l’on peut éprouver en étant seuls en forêt. Seuls, et en même temps connectés à la nature qui nous entoure. Seuls se sentir esseulés.

C’est le moment de casser la graine sur le banc installé là – le seul du parcours d’ailleurs, avant de repartir en direction de la cascade du Soultzbach. Quelques centaines de mètres plus loin, cette dernière se fait entendre avant d’apparaître au détour d’un virage. En mai, il est possible de traverser le lit du ruisseau grâce à un chemin de pierres affleurant à la surface, pour aller voir la chute de plus près.

Petit retour sur ses pas, et il est l’heure de grimper. Une série de marches permet d’accéder au haut de la cascade. Et c’est là l’essentiel du dénivelé du parcours – estimé à 300 mètres. En haut, il est possible de s’écarter un peu du chemin pour s’approcher du bassin surplombant la cascade, histoire de se poser à l’ombre quelques instants.

L’itinéraire emmène ensuite au Col du Wildberg. La route est toujours facile, et plutôt tranquille. Ce dimanche matin, pas un promeneur sur ce tronçon du parcours. Mais un vent frais bien agréable au regard de la chaleur presque estivale.

La dernière partie de la randonnée se fait en pente douce, toujours le long de l’eau. Cette fois-ci, c’est le Grand Weinbaechel qui murmure le long du talus, affluent du Petit Weinbaechel, qui lui se jette dans la Hasel, et la boucle est bouclée.

Bilan de la randonnée: de larges routes forestières tout du long qui ne font pas trop mal aux mollets. Peu de dénivelés, du grand air, des arbres, de l’espace et des talus fleuris. Beaucoup d’eau aussi. Dans la gourde – dans le gosier -, et sur les sentiers. Les 11 kilomètres passent plutôt vite pour un lendemain arrosé. Et au moment de rentrer, on est quand même bien content d’avoir trouvé le courage de s’arracher à l’oreiller pour musarder sur le chemin et bouquiner à l’ombre des pins, sur un tapis d’aiguilles parfumées.

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Commentaires (2)

  1. Habitant dans le sud depuis qq temps mais étant originaire de la vallée de la Bruche quel plaisir de voir ces belles photos que de souvenirs..Merci

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