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À la rencontre d’Anthony Caci, footballeur professionnel au Racing Club de Strasbourg

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Ils étaient 18 athlètes à Tokyo, venus pour représenter l’Alsace aux JO. 18 sportives et sportifs, connus ou moins connus, qui ont réalisé le rêve d’une vie. Après l’euphorie des Jeux, on est parti à leur rencontre afin de mieux les connaître. Avec, pour la majorité d’entre eux, un nouveau point de mire : Paris 2024. Aujourd’hui, on présente Anthony Caci, footballeur du Racing Club de Strasbourg.



L’envie de taper dans un ballon

Pour Anthony Caci, l’aventure football a commencé très jeune. Au départ, le jeune de Forbach pratiquait deux sports : de la gymnastique et du foot. Puis, à six ans, il fait son choix. Ce sera le ballon rond. Tout simplement parce qu’il a toujours aimé taper dans des trucs : « Depuis tout jeune, j’ai aimé tapé dans le ballon. Avec les copains, à l’école, si on voyait quelque chose par terre, on tapait dedans (rires) ». Cela tombe bien, puisqu’il existe un sport qui repose principalement là-dessus : «  J’ai tout de suite aimé le foot, que ce soit taper la balle chez moi, au city, avec mes copains. Jouer au foot pour moi, même tout seul dans le jardin, c’était partout, tout le temps ».

Petit à petit, le rêve de devenir professionnel se dessine dans la tête du jeune joueur. Un désir alimenté par sa famille : « C’est un peu grâce à ma famille que j’ai voulu passer pro. Mon grand-père jouait jusqu’en CFA – quatrième échelon national, ndlr – et il aimait vraiment le foot. Mon père aussi. » Ce dernier, entraîneur de foot, a un jour emmené son fils avec lui pour un entraînement. Le début de la belle histoire : « Quand on a 5 ans et qu’on commence à jouer au foot, on ne veut plus s’arrêter. Le fait de regarder des matchs à la télé, ça me motivait, me donnait envie de faire pareil. Je me disais qu’un jour, j’aurais envie d’être à leur place et de devenir professionnel. C’était un rêve, une ambition. D’être sur un terrain, d’être filmé par des caméras et d’en faire mon métier. »

Anthony Caci au stade de la Meinau
© Nicolas Kaspar/Pokaa


Une progression constante

Progressivement, Anthony Caci gravit les échelons. À 13 ans, il arrive au centre de formation du Racing. Il joue ses premières minutes en pro en 2016, à l’âge de 19 ans. Mais c’est réellement lors de la saison 2018-2019 qu’il s’impose dans le cœur des supporters des Bleus et Blancs. Lancé par Thierry Laurey, il devient vite une des pièces maîtresses de la défense strasbourgeoise. En tant que latéral gauche, il gagnera même la Coupe de la Ligue. Ses bonnes performances, sa régularité et sa progression offensive font que Sylvain Ripoll, sélectionneur des Espoirs, pense à lui pour l’Euro espoirs de 2019. Un moment dont le jeune homme se souviendra longtemps : « Quand j’ai été appelé la première fois pour l’Euro, j’étais choqué. Je n’y croyais même pas. »

Deux ans plus tard, c’est désormais pour les JO que le coach des Espoirs pense à lui. Là encore, Anthony Caci a du mal à réaliser. Et il n’est pas le seul : « Pour les Jeux, ça a été une nouvelle tellement incroyable, même mes parents n’y croyaient pas. J’ai appelé ma mère en lui disant de regarder la liste. Tellement elle n’y croyait pas, elle n’a pas vu mon nom (rires). Je lui ai dit « mais si maman je suis appelé ». Alors elle a reregardé et elle a dit « ah mais oui y a Caci ». Et je lui ai dit « mais oui, c’est moi ». » Une juste récompense pour un joueur solide et régulier. Mais surtout un rêve qu’il n’avait jamais envisagé : « Les Jeux, quand on les regarde en tant que footballeur, c’est pour les autres sports. On ne se dit jamais qu’on va pouvoir les faire. »

Anthony Caci (deuxième en partant de la gauche), lors de la présentation de la Coupe de la Ligue à Strasbourg. © Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons – CC-BY-SA-4.0 


Les Jeux, une expérience incroyable

Et pourtant, il fait bien partie de l’équipe. Le début d’une aventure humaine pour le jeune joueur de 24 ans. « C’était la première fois que je faisais un aussi long trajet. J’avais déjà hâte de découvrir ce pays et sa culture. On m’en avait toujours dit du bien, j’en parlais aussi avec Eiji Kawashima – le gardien japonais remplaçant du Racing, ndlr – qui me parle souvent de son pays, en me disant qu’il est pas mal du tout. Et c’est vrai (sourires). » Au-delà de la découverte d’un autre pays, Anthony Caci a ressenti beaucoup de fierté à l’idée de représenter le sien : « Partir avec les meilleurs jeunes français pour cette compétition, arriver à Clairefontaine… En plus, porter cet écusson avec le coq, on se dit qu’on représente quand même son pays dans une compétition incroyable. Toutes ces petites choses font que tu prends du plaisir, tous les jours. »

Malheureusement, lors de cette compétition, les résultats sportifs n’ont pas été au niveau de l’aventure humaine. Malgré la bonne ambiance de groupe, le manque de préparation a vite condamné les Bleus : « Je pense que les résultats qu’on a eus sont plutôt dus à une préparation un peu tronquée. En fait, on a perdu une semaine de prépa. » Le problème, c’est que contrairement à la Fédération française de football, les autres pays ont pris cette compétition au sérieux : « Une fois arrivé là-bas, on s’est rendu compte qu’il y avait des équipes bien mieux préparées que nous. Qui avaient l’habitude de jouer ensemble depuis un moment et qui préparaient cette compétition sérieusement. » Moins préparée, l’équipe de France a donc été éliminée dès les poules. Avec deux défaites face au Japon et au Mexique, contre une victoire face à l’Afrique du Sud.

Anthony Caci au stade de la Meinau
© Nicolas Kaspar/Pokaa


Un footballeur qui a grandi humainement

Néanmoins, aucun regret dans les paroles d’Anthony Caci, bien au contraire. Le joueur du Racing en tire une expérience largement positive : « De dire qu’un jour, j’ai fait les Jeux olympiques, c’est quelque chose d’incroyable. Donc malgré les résultats plutôt décevants, j’en retire une expérience de fou, surtout à mon âge. Et je suis très heureux d’avoir pu participer à une compétition qu’on a pas l’habitude de vivre. » En effet, pour une fois, il a pu côtoyer d’autres athlètes : « Généralement, on ne vit qu’entre footballeurs. Et là, le fait de vivre avec les meilleurs athlètes français, de voir les meilleurs athlètes du monde, c’était un rêve que je n’avais même pas imaginé. »

Une aventure qui l’a fait grandir et qui lui a permis d’apprendre davantage sur ce qu’est la vie de footballeur dans un club qui n’est pas le Racing. « Aujourd’hui, je suis très content d’avoir vécu ça. J’ai pu apprendre au quotidien avec des joueurs d’autres clubs, qui me parlaient de leur quotidien à eux. Pour voir comment ça se passe ailleurs, dans la vie d’un footballeur qui n’est pas au Racing. C’est que de l’expérience positive. On revient avec plus de force, parce qu’on a vécu quelque chose qui ne peut que nous faire grandir pour la suite. »

Une suite qui s’écrit au Racing, où le latéral gauche de 24 ans aura à cœur de se servir de son expérience japonaise pour progresser encore plus vite, sous les ordres de Julien Stéphan. Pour que le Racing fasse une belle saison, et qu’Anthony Caci puisse aller encore plus vite. Encore plus haut. Encore plus fort. 

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