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Logement à Strasbourg : qu’est ce qu’un bailleur social ?

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Il est parfois difficile de trouver un logement qui rentre dans son budget. Quand les agences immobilières t’ont fermé la porte en mettant le nez dans ton dossier, il est possible de se tourner vers les bailleurs sociaux pour pouvoir trouver l’appartement tant espéré. Pour mieux comprendre leur rôle et leur fonctionnement, on a rencontré l’un d’entre eux.



Le bailleur social, c’est un organisme qui gère et loue des logements à des foyers dont les revenus sont limités. Mais sa mission ne s’arrête pas seulement à placer des locataires dans des appartements. Pour mieux comprendre son rôle, on est allés à la rencontre d’Agnès Collin, responsable commerciale et marketing de la société Batigère. Cela fait maintenant 20 ans qu’Agnès Collin y travaille, avec toujours cette même envie de trouver le logement qui comblera une famille : “Ce qui me plaît, c’est de rendre des gens presque heureux. De trouver le logement qui leur correspond”, sourit-elle.

Pour faire face aux nombreuses demandes de logements sociaux, la société Batigère possède aujourd’hui près de 4 000 logements à Strasbourg et dans son agglomération. Une partie de ces logements sont neufs, construits directement par la société ou achetés à d’autres promoteurs. Pour les autres logements, “on rénove, explique Agnès Collin. On refait l’isolation, on change les chaudières, on revoit l’électricité  pour que les gens soient en sécuritéCe n’est pas parce qu’on est dans un logement social qu’on doit être mal logés et mal considérés”, insiste-t-elle.

La société met notamment l’accent sur le plan énergétique. “Ces familles n’ont pas un budget extensible tandis que le coût de la vie et notamment de l’énergie augmente. Grâce aux travaux, on arrête de chauffer l’extérieur. Il faut que les gens puissent vivre même s’ils ont de faibles moyens, sans perdre leur argent à chauffer. Certains sont dans leur logement toute la journée, parce qu’ils n’ont pas de travail ou sont âgés, ils ne doivent pas avoir froid.” 

© Agnès Collin


Ne pas stigmatiser le logement social

Le souhait du bailleur, c’est aussi de ne pas exclure ses locataires. “La volonté de nos dirigeants, ça a toujours été de s’insérer dans la ville, de ne pas stigmatiser le logement social qui a longtemps été associé à des tours, des barres, des quartiers. Aujourd’hui dans un quartier on ne distingue pas nos résidences.” Une volonté d’inclusion que l’on retrouve au sein même des immeubles. “Aujourd’hui la politique de l’État consiste à favoriser la mixité sociale. Dans un même immeuble on va trouver des logements avec des foyers intermédiaires et des logements réservés à des familles à faibles ressources.

L’autre mission d’Agnès Collin, c’est ensuite de trouver des locataires pour ces appartements. “Trouver le logement, le produit, qui va correspondre à la bonne famille, c’est ce qui m’intéresse”, résume-t-elle. Pour ça, deux possibilités :  passer une annonce, le plus souvent sur internet, ou interroger la plateforme des demandeurs de logements. En Alsace, un site internet permet en effet à tous de faire une seule et même demande de logement social, qui pourra ensuite être consultée par les différents bailleurs sociaux. 

Les bailleurs sociaux permettent ainsi à certains foyers d’accéder à la location, là où d’autres agences ne pourraient accepter leur dossier : “L’avantage chez nous c’est qu’il n’y a pas de frais d’agence, pas de frais de dossier. Il n’y a pas de caution et on peut leur garantir qu’ils ne seront pas exclus du logement, contrairement à un bailleur privé qui peut vouloir récupérer son bien. Enfin, on va aussi accepter des personnes qui ont des contrats précaires.

Immeubles, mais aussi espaces verts et tramway : bienvenue à l’Esplanade © Chloé Moulin


Certains attendent depuis des années

La bailleur doit alors sélectionner les profils qui correspondront le mieux au logement libre. “ Le premier critère c’est la composition de la famille, pour qu’elle soit en adéquation avec la typologie du logement. Ensuite il y a la capacité à payer le loyer. Il peut aussi y avoir des critères d’urgence (des personnes qui ne sont pas logées, qui ont connu des violences conjugales, etc.). Enfin il peut aussi y avoir d’autres critères comme celui du handicap de l’un des membres de la famille”, résume Agnès Collin. 

Chez Batigère, trois dossiers sont retenus pour chaque logement. C’est ensuite une commission d’attribution, avec un vote des membres, qui décide des locataires retenus. Même lorsque la réponse est négative, on les appelle. J’ai toujours à cœur d’expliquer aux gens pourquoi leur dossier n’est pas retenu. J’essaie d’avoir ce côté humain, de ne pas traiter que des dossiers”, témoigne Agnès Collin qui préfère malgré tout annoncer à une famille qu’elle va pouvoir emménager. “Sur un secteur tendu comme Strasbourg, certains attendent parfois depuis des années.

Peu de nature, mais beaucoup d’immeubles dans le quartier Rivétoile-Etoile Bourse.
© Chloé Moulin

Et lorsque les logements sont occupés, le travail du bailleur social n’est pas pour autant terminé. “Mon but c’est aussi que les familles se plaisent et restent dans l’immeuble !”, insiste Agnès Collin. “On doit assurer la sécurité de nos immeubles, détaille-t-elle. Tous les mois on vérifie que tout fonctionne dans les parties communes. Si une porte est vandalisée, on va la faire réparer, à chaque fois, c’est hyper important. On s’occupe aussi des encombrants dans les parties communes parce qu’on ne peut pas laisser les gens stocker. On doit le respect aux autres locataires de l’immeuble.

Le bailleur est souvent contacté pour des problèmes techniques : la chaudière, la porte, les volets ou encore les problèmes de voisinage. “On doit faire respecter le bon usage des lieux. Si on une famille met le bazar, c’est compliqué mais on est dans l’obligation de faire respecter le bon voisinage.” Et de répéter : “Ce qu’on veut, c’est que les familles soient bien dans leur logement. Qu’elles se sentent en sécurité et que tout fonctionne.


*Article soutenu mais non relu par Batigère.

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