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S’évader sans quitter Strasbourg : entre les pavillons et les jardins de la Musau

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Journaliste et grande marcheuse, Marie Hoffsess a publié en 2020 La Ville nature, aux éditions de la Nuée Bleue. Ce petit guide propose trente balades urbaines à parcourir à pied ou à vélo, pour redécouvrir Strasbourg et ses environs. Avec le beau temps qui nous gâte et l’envie toujours plus grande de redécouvrir notre ville, nous avons décidé de tester l’une d’elles dans les quartiers sud de la Ville !


Ce qu’il y a de magique lorsqu’on choisit d’aller faire une balade en ville, c’est que l’on se met soudain à lever le nez. Mes lunettes de soleil sur le museau, une gourde dans mon sac, et le petit livre à la couverture verte dans mon panier, c’est à l’arrêt Observatoire que j’enfourche mon vélo un mercredi après-midi de juin pour suivre l’un des parcours proposés par Marie Hoffsess dans son guide de promenades urbaines. Depuis cinq ans que je suis à Strasbourg, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai filé sur le boulevard de la Victoire à grands coups de pédale. Mais c’est la première fois que je réalise que les arbres qui l’enserrent ressemblent à des platanes.

© A.Me / Pokaa
© A.Me / Pokaa

Partie en direction de la place d’Islande, je commence par emprunter la rue Vauban, pour redécouvrir les façades anciennes de cet ancien quartier militaire. Une immense caserne se dressait en effet au 102 de l’avenue de la Forêt Noire avant d’être détruite, en 1966.

Rue Vauban.
© A.Me / Pokaa

Au bout de l’avenue, le circuit nous fait traverser le Rhin sur le pont d’Anvers, et admirer le bassin de la Citadelle et le canal du Rhône au Rhin. De l’autre côté, à droite toute sur la route du Petit Rhin, avant d’emprunter la passerelle tram en direction du Neudorf Est. À la sortie du pont, je continue sur la piste cyclable qui passe sous l’avenue du Rhin et loupe le petit passage sur la gauche, peu après, qui permet de déboucher sur la rue de Gerstheim. Il me faut deux bons kilomètres rue du Havre pour m’en rendre compte avant de faire demi-tour.


Là où Saint-Exupéry a appris à piloter

Mais une fois de retour dans la bonne rue, c’est la découverte des premiers jardins familiaux de la Musau, dans un coin tout à fait paisible de Strasbourg que je n’aurais pas imaginé trouver si près du Port du Rhin. On entend les oiseaux chanter et les cisailles s’activer dans les haies. Le bruit du trafic s’atténue tout doucement à mesure que je continue ma promenade, laquelle m’emmène désormais en direction de l’aéroclub, via la rue Ampère.

Et soudain, la campagne au milieu de la ville. Ou la ville au loin.
© A.Me / Pokaa

Dans son ouvrage, Marie Hoffsess précise que c’est ici qu’Antoine de Saint-Exupéry a passé son brevet de pilote en 1921, lors de son service militaire. Entre 1720 et 1920, les champs du Polygone étaient occupés par l’armée qui y réalisait des parades et des essais d’artillerie. C’est d’ailleurs de là que vient leur nom, le polygone de tir étant le terme technique servant à désigner un champ de tir d’artillerie.

Le circuit de la balade permet de longer cette immense trouée verte. C’est un petit bout de campagne au milieu de la ville. Très agréable à découvrir en pédalant. Et inattendu, là encore. En suivant la rue des Corps-de-Garde, la promenade emmène vers un autre coin du Neudorf : celui de la Kibitzenau. Juste après celle-ci, une fois le pont ferroviaire passé, il faut emprunter la rue des Mouettes et poursuivre le long des rails d’un côté et d’un front de petites maisons alignées de l’autre.


Un des premiers jardins partagés de Strasbourg

Une rue après l’autre, je m’enfonce dans les petites rues du Neudorf jusqu’à longer la place de la Zigelau pour déboucher au coin du célèbre café Grognon. Direction la rue Saint-Erhard, en face, pour arriver place du Schluthfeld et bifurquer sur la piste cyclable qui suit le tram. Je pédale alors le long du “Lombric hardi”, l’un des premiers jardins partagés de Strasbourg si j’en crois le guide.

Après avoir traversé les voies du tram et dépassé le centre Rivétoile, je tourne sur la piste cyclable du quai du Général-Koenig avant de tourner à gauche dans la rue de Palerme au niveau de la seconde passerelle Malraux. Au bout, il ne reste plus qu’à traverser le campus pour revenir au point de départ.

Dans la famille des jolies vues strasbourgeoises que l’on finit par oublier, il y a celle de la presqu’île Malraux.
© A.Me / Pokaa

Bilan de la balade : une promenade plutôt ombragée et rafraîchissante par un jour de chaleur, et la découverte de petits coins de verdure insoupçonnés pour l’habituée de la Grande Île que je suis. Une belle façon de redécouvrir Strasbourg, même quand on croit la connaître. Et aucune difficulté sur le parcours, réalisé en Vel’hop pour ma part. Seul bémol : des indications parfois un peu rapides, mieux vaut garder son GPS pas loin au cas où. Reste une jolie balade à tester !

***
La balade en résumé

🏔 La difficulté de balade: 2/20
🥾 Distance: 11 km
🕧 Durée: environ 1h30 à vélo
🚙 Y aller: Station Observatoire, tram C,E,F, ou Bus L1

***

La Ville nature, 30 balades urbaines à pied et à vélo de Marie Hoffsess. Editions La Nuée Bleue. 14 euros.

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