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Vingt départements placés en vigilance renforcée : ce qu’il fallait retenir des annonces de Jean Castex

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Après quelques semaines de repos devant les micros, Jean Castex est revenu devant les Françaises et les Français pour s’exprimer à 18h, ce jeudi 25 février. Si la menace d’un reconfinement n’est pas encore certaine, les indicateurs épidémiques ne sont pas très bons, ce qui a déjà poussé le gouvernement a jouer la carte du “confinement local”, dans les Alpes-Maritimes ou à Dunkerque. On fait le point sur ce que le Premier ministre a déclaré et des possibles conséquences pour Strasbourg.

Une situation épidémique qui se dégrade

Le constat réalisé par le Premier ministre, lors de sa conférence de presse de ce jeudi soir 25 février n’incite pas à l’optimisme : “La situation sanitaire de notre pays s’est dégradée au cours des derniers jours.” La raison ? Une hausse légère mais constante des cas positifs, qui, comme on le sait désormais, impliquera une hausse des hospitalisations dans les deux prochaines semaines.

Alors que la France se trouvait depuis assez longtemps dans “un plateau se situant entre 15 000 et 20 000 cas par jour“, le virus “gagne de nouveau du terrain depuis une semaine.”, comme le précise Jean Castex. Faisant état des derniers chiffres, il évoque une marque que l’on n’avait pas atteinte depuis longtemps : “Nous avons compté hier plus de 30 000 cas positifs, un chiffre que nous n’avions plus atteint depuis novembre dernier. “

Capture d’écran BFM TV


La solution du confinement le week-end

Cette mauvaise situation sanitaire a donc forcé le gouvernement à prendre des mesures en réaction, notamment un confinement le week-end à Dunkerque et sur le littoral des Alpes-Maritimes. Pour le moment, il n’y a pas de confinement à l’ordre du jour. Cela ne veut toutefois pas dire que l’idée est définitivement écartée : “Le confinement est un levier auquel nous devons recourir, quand on ne peut pas faire autrement. Ce choix de ne pas confiner a une contrepartie : être très réactifs aux premiers signes de reprise épidémique.”

Cette réactivité-là prend la forme du confinement le week-end, évoqué plus haut. Au sujet de cette mesure, que l’on redoute tous un peu avec le retour des beaux jours pour nos envies d’évasion, le Premier ministre déclare qu’elle est “une mesure intermédiaire, dont nous espérons qu’elle permettra d’infléchir la tendance observée. C’est une mesure ciblée sur certains territoires, où l’épidémie s’emballe, ce qui me semble la bonne méthode pour pouvoir agir vite et fort, là où c’est nécessaire, sans impacter des territoires où l’épidémie recule ou circule moins fortement.”

© A.Me / Pokaa


20 départements mis en surveillance renforcée

On ne s’attendait pas à un reconfinement ce soir, au vu de l’absence d’Emmanuel Macron, probablement occupé à préparer son concours d’anecdotes avec McFly et Carlito. Cependant, ce sont vingt département du Nord, de l’Ile-de-France, de l’Est et du Sud-Est qui sont placés sous “surveillance renforcée. Pour ces départements, le Premier ministre a explicité ce qui allait se passer : “J’ai demandé aux préfets des départements concernés d’engager des concertations avec les élus en vue (…) d’envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque.”

L’Alsace, et donc Strasbourg, échappe à cette vigilance renforcée. Néanmoins, il est important de retenir que, si la situation sanitaire se dégrade, dans ces 20 départements comme dans d’autres, des mesures renforcées type confinement le week-end seront alors prises et entreront en vigueur “à compter du week-end du 6 mars.”

Capture d’écran live BFM TV


La question des vaccins

Après ces quelques annonces qui n’en portent que le nom, le Premier ministre est rapidement revenu sur le sujet de la vaccination. Comme souvent lors de ce type de conférence de presse, on ne coupe pas à la comparaison avec les autres pays européens. À ce sujet, le Premier ministre se réjouit que “nous vaccinons beaucoup, et surtout, je veux insister auprès de vous, nous vaccinons les bonnes personnes. Si certains pays qui nous entourent ont à ce jour davantage vacciné que nous, la France est en tête pour la vaccination des personnes les plus exposées aux formes graves du Covid-19.”

Niveau chiffres sonnants et trébuchants, ce sont 80 % des résidents d’EHPAD qui ont été vaccinés, ainsi que plus du quart des personnes de plus de 75 ans, selon les dires du Premier ministre. Cette accélération de la campagne de vaccination fait que la vaccination pour les plus de 65 ans sera ouverte à partir de début avril.

© Nicolas Kaspar/Pokaa


La situation épidémique à Strasbourg

On l’a vu lors des “annonces” de Jean Castex et Olivier Véran, le Bas-Rhin et Strasbourg ne figurent pas pour le moment sur la liste des départements en surveillance renforcée. Cela peut être expliqué par le fait que la situation sanitaire à Strasbourg et dans l’Eurométropole est bonne, bien qu’en légère reprise. Le taux d’incidence s’élève, lors de la semaine du 15 au 21 février, à 188.2 cas positifs pour 100 000 habitants. En-deçà de la moyenne nationale, qui s’établit à 206.8. Néanmoins, après une dizaine de jours de baisse, le taux d’incidence repart légèrement à la hausse et laisse présager un emballement dans quelques jours.

© Nicolas Kaspar/Pokaa

Pour le moment, tout va bien. Et cela se ressent du côté de la situation hospitalière. Très logiquement, s’il y a eu moins de cas positifs sur les dix derniers jours, il y a désormais moins de personnes dans les hôpitaux du département. Dans le Bas-Rhin, il y a 482 personnes hospitalisées, dont 65 en réanimation au 24 février. Contre 524 personnes hospitalisées, dont 71 en réanimation une semaine auparavant.

Dans ces annonces, on peut donc retenir deux choses : la vaccination sera ouverte aux plus de 65 ans à partir d’avril et le 6 mars sera la prochaine date butoire pour la suite de nos vies au temps du Covid. Profitons encore des beaux jours à venir, pour nous évader et découvrir les trésors que l’Alsace a à nous offrir. Avant peut-être de se faire confiner les week-ends. Parce que, aujourd’hui comme depuis quasiment un an maintenant, on ne sait plus trop de quoi demain sera fait.

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