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Vaccins, variants et épidémie : où en est Strasbourg aujourd’hui ?

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Il y a deux semaines, un troisième confinement semblait inévitable. L’annonce surprise d’une intervention de Jean Castex après un Conseil de défense laissait même présager le pire. Force est de constater cependant que le confinement s’éloigne pour le moment, faisant même dire à Olivier Véran, ministre de la Santé et nouvelle sensation du web depuis sa vaccination torse nu, sur France Info qu’il serait possible “qu’on ne soit jamais reconfiné ». Alors comme il est difficile d’y voir très clair, on a essayé de faire le point sur les dernières nouvelles, de la situation sanitaire au développement de la campagne de vaccination.

La situation sanitaire à Strasbourg

Comme dirait Anatoli Diatlov dans la série Chernobyl, la situation sanitaire à Strasbourg est « Not great, not terrible. » Depuis quelques jours, le taux d’incidence est en baisse dans notre ville. Sur la semaine du 26 janvier au 1 février, il était de 275,5 cas positifs pour 100 000 habitants à Strasbourg et l’Eurométropole. Une semaine plus tard, il se retrouve à 214,7 cas positifs. Des nouvelles encourageantes, car elles se prolongent sur plusieurs jours. Si on rajoute un taux de positivité dans le Bas-Rhin qui, sur la même période, passe de 6,3 % à 4,8 %, on se retrouve avec moins de cas positifs, ce qui est une bonne nouvelle pour la pression hospitalière future.

À ce sujet, cette dernière reste élevée dans notre département. Au 4 février, il y avait 603 personnes hospitalisées dans le Bas-Rhin, dont 79 en réanimation. Une semaine plus tard, au 11 février, ce sont désormais 578 personnes hospitalisées, dont 76 en réanimation, soit un taux d’occupation de 62,3 %. Une situation qui reste élevée, mais également relativement stable. Là encore, ce sont de bonnes nouvelles pour notre ville, qui semble maîtriser pour le moment son épidémie.

© Nicolas Kaspar/Pokaa


Une vaccination qui se développe lentement… mais plus rapidement que dans le reste de la France

Dans le Bas-Rhin, au 10 février, c’étaient 35 589 personnes qui avaient déjà reçu au moins une dose de vaccins. Ce qui équivaut à 78,5 % des résidents en EHPAD et en Unités de soins longue durée (USD) et à 4,7 % du grand public. Soit des chiffres au-dessus des moyennes nationales. La vaccination dans le Bas-Rhin progresse donc lentement, mais elle progresse sûrement, ainsi que plus rapidement que dans d’autres départements. Une autre bonne nouvelle.

Par ailleurs, rappelons que la campagne de vaccination concerne aujourd’hui toutes les personnes de plus de 75 ans, ainsi que tout le personnel soignant au-dessus de 50 ans. Si vous souhaitez vous faire vacciner à Strasbourg, sachez qu’il existe trois centres de vaccination pour le moment :

  • Hôpitaux Universitaires de Strasbourg – Place de l’Hôpital, 67000 Strasbourg – 03 88 11 58 40 – Prendre rendez-vous.
  • Clinique Sainte Barbe – 29 Rue du Faubourg National, 67000 Strasbourg – 03 88 21 72 70 – Prendre rendez-vous.
  • Le Palais de la Bourse – Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 67000 Strasbourg. Ce centre n’a pour le moment plus de disponibilités.
© Nicolas Kaspar/Pokaa


L’inquiétude des variants

Malgré ces progressions et la situation relativement stable de l’épidémie dans notre ville et notre département, il reste tout de même une inquiétude : les variants. Qu’ils soient sud-africains, brésiliens ou, comme le plus connu, anglais, ils posent questions et rendent les autorités sanitaires inquiètes. Principalement parce qu’on ne sait pas réellement à quel point les vaccins seront efficaces, dans le cas du variant sud-africain et brésilien. À ce sujet, Olivier Véran, lors de son point d’étape du 11 février, précise : « Les variants sud-africain et brésilien peuvent occasionner des réinfections chez des personnes qui ont déjà été contaminées au Covid-19. » Du côté du variant anglais, celui-ci serait plus contagieux que la souche classique du virus.

Dans le Grand Est, alors que le variant anglais représentait au 8 janvier 1,1% des cas détectés, il atteignait au 4 février 14,8% des nouvelles infections. Aujourd’hui, il représente 24 % des cas, ce qui s’établit au niveau de la moyenne nationale, comme l’a précisé Olivier Véran : « Le variant britannique est responsable d’une infection sur 5 à une infection sur 4 à l’heure actuelle. » En clair, ce variant continue sa progression et deviendra donc sans doute majoritaire dans la population française. Ce qui pourrait amener les chiffres à s’affoler à nouveau, comme ils avaient pu le faire en octobre dernier.

On n’en est pour le moment pas encore là, et il faut souligner que des efforts sont réalisés pour réussir à plus vite détecter les cas de variants anglais sur notre territoire. Le laboratoire de biologie médicale Biogroup, qui analyse la circulation des variants en France, a annoncé l’ouverture de deux plateformes de criblage PCR dans le Grand-Est : une à Metz et une à Colmar. Elles seront dédiées à la détection des variants et permettront d’aller plus vite dans le suivi de leur propagation. Il faut préciser que ce criblage PCR résulte en un deuxième test PCR, après un test positif, afin d’identifier s’il est lié ou non à un des variants qui circule.

La situation sanitaire reste encore bonne sur notre territoire, avec une vaccination qui prend son temps pour avancer et des variants qui circulent de plus en plus. On a tellement tous joués les épidémiologistes et les Mme. Irma ces derniers temps qu’il est difficile, voire impossible, de prévoir les prochaines étapes dans nos vies covidées. Un état de manque de perspectives qui devient de plus en plus difficile à vivre, mais qui ne doit pas nous faire oublier qu’un jour, on se retrouvera tous en terrasses, autour d’une bonne bière. 

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