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La tête ailleurs : réapprendre à interroger et résister grâce aux livres, avec Fahrenheit 451

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Parce que novembre est un mois qui n’est pas toujours tendre et que le confinement ça peut vite être pesant, on s’est dit que chaque matin, on allait vous emmener un peu la tête ailleurs. Curiosité, bonne surprise, avancée scientifique, film, musique ou série… Un à un, les membres de l’équipe Pokaa vont vous partager ce qui, confinés comme vous, leur offre des capsules d’évasion dans un monde en pleine contamination. Bonne découverte et à demain !



Les livres et la culture, c’est comme la confiture : c’est bon et ça fait du bien. Sans doute que Ray Bradbury aurait roulé les yeux au ciel devant une phrase aussi anecdotique, mais je ne suis pas un auteur d’anticipation qui semblait avoir une boule de cristal pour lire l’avenir.

Fahrenheit 451, c’est le titre du livre qui m’a sans doute le plus marqué cette année. C’est aussi la température à laquelle le papier brûle et se consume, soit 232.8 degrés. Dès les premières pages du livre, on se retrouve plongé dans une société où des pompiers, dans la grande ironie de la vie, deviennent ceux qui brûlent les livres. Sans jamais réfléchir. C’est leur quotidien, leur métier, leur train-train.

Livres raccourcis. Condensés, Digests. Abrégés. Tout est réduit au gag, à la chute. Condensés de condensés. Condensés de condensés de condensés. La politique ? Une colonne, deux phrases, un gros titre ! Et tout se volatilise !

Ray Bradburry, Fahrenheit 451, 1953

Le tout dans une société où seuls valent loisir et divertissement. Qui ne fait plus l’effort de se souvenir, de réfléchir. Qui n’interroge plus ses actes passés et encore moins ses actes présents. Ça ne vous rappelle rien ? Une société telle que celle-ci est condamnée à sa perte.

C’est à ce moment-là qu’il faut entrer en résistance. Pas en prenant les armes, mais en se rappelant ce que les livres contiennent comme trésor. En interrogeant les décisions prises sur nos vies par celles et ceux qui nous gouvernent. Chacun, à notre échelle. Et surtout, ne jamais hésiter à transmettre ce que l’on sait.

Un jour, Montag se prend à réfléchir. C’est le début de la résistance. Est-ce qu’il ira jusqu’au bout de sa pensée ou est-ce qu’il se soumettra ? Pour le savoir, il faudra lire Fahrenheit 451. Parce que le livre est fort, précis, juste. Et il nous rappelle, au moment où on en a le plus besoin, à quel point les livres sont essentiels.

© Nicolas Kaspar/Pokaa

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