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Oceya : sons pyschédéliques et clips sous acides, rencontre avec la DJ alsacienne

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Océane Pastier, alias Oceya, est une artiste alsacienne, avant-gardiste et touche à tout dont le nouvel EP, intitulé Shut off, ensorcelle littéralement. Défricheuse en termes de sonorités, la jeune femme expérimente sa démence créative et transpose ses songes en musique, nous invitant à basculer dans un monde parallèle étrange et fascinant. Son EP, elle l’a crée toute seule de bout en bout, du mixage, à la prod en passant par les visuels, dévoilant un éventail de talents, mais surtout un univers atypique qui n’appartient qu’à elle. Rencontre.

Comment est né le projet Oceya ?

Oceya : Je suis arrivée à Mulhouse pour étudier à la Hear (la Haute Ecole des Arts du Rhin), après avoir fait une prépa aux ateliers Beaux Arts à Paris. J’y suis resté 3 ans puis j’ai bougé à Altkirch. Aussi, quand j’avais 14 ans, j’ai soudainement été passionnée par la batterie et j’ai commencé a prendre des cours. Je voulais être batteuse professionnelle, j’en ai fait pendant plusieurs années, puis à 19 ans j’ai fait deux ans à l’école des musiques actuelles à Paris, en batterie. Avec le projet Oceya j’ai voulu concilier mes différentes passions et monter un projet de toutes pièces. Pour le moment, j’ai fait un concert au Noumatrouff lors du festival Locomotiv et un concert privé, avant de sortir ce premier EP.

La batterie, l’électro, le mixage sont plutôt des milieux à dominante masculine. Tu arrives à y trouver ta place ?

Oceya : J’ai eu souvent à faire a la misogynie dans la musique mais comme ailleurs, c’est aussi pour ça que je fais un projet solo. Je pense qu’il y a plus de filles dans le domaine que ce que l’on croit. Ce qui m’a poussée à faire ça c’est vraiment l’envie de monter quelque chose de personnel qui me corresponde et de le faire seule, une sorte de revanche sur la vie et d’accomplissement personnel.

Une revanche sur la vie dans quel sens ?

Oceya : Juste une façon de se prouver à soi même que l’on peut accomplir des choses dont on est fier. Mon but c’est aussi que mes créations touchent des gens qui partagent la même sensibilité et que ces gens là se reconnaissent dans ce que je propose.

© Mélanie Captain Fuzz (de la Poudrière)

Quelles sont tes inspirations ?

Oceya : Des groupes comme Massive Attack, Tool, Portishead, Cocorosie, Little Dragon .. des artistes comme Bjork, Tyler, The Creator, Thom Yorke, Erykah Badu, Flying Lotus, FKA Twigs, Kate Bush… mais je m’intéresse aussi à ce qui sort actuellement, j’essaie de me tenir au courant. En ce moment je n’écoute que des artistes que je ne connais pas et parfois je tombe sur des pépites qui me suscitent d’un coup l’envie de composer des trucs, j’adore être surprise musicalement.Je peux aussi être inspirée par un dessin, des images ou une réflexion… se fixer des défis ou contraintes peut être inspirant aussi.

Que penses-tu de la scène alsacienne ? De la place faite aux artistes? De son dynamisme ?

Oceya : Je ne suis pas ici depuis très longtemps mais du peu que j’ai vu, je trouve qu’il y a énormément de bons artistes en Alsace. C’est assez hallucinant. La scène alsacienne est très dynamique, les médias locaux s’intéressent aux projets émergents, c’est un gros avantage comparé à Paris. C’est assez facile de se faire repérer et connaître dans la région et il y a pas mal de structures et asso qui proposent des accompagnements pour les artistes, des workshops. C’est bien pour se faire un petit réseau rapidement.

Quels sont tes projets pour la suite ?

Oceya : Je prépare le prochain EP et je me prépare pour la scène aussi. J’aimerais organiser une tournée régionale dans un premier temps puis nationale un peu plus tard. Je vais continuer à sortir des choses, des single, des clips maisons, des animations. Je réfléchis aussi de plus en plus à m’entourer d’une équipe… on verra ce que l’avenir nous réserve.

© Mélanie Captain Fuzz (de la Poudrière)

Avec ses clips sous acides, Oceya nous entraîne dans une synesthésie colorée, une expérience psychédélique où les membres se dissocient à travers une succession d’images aux allures karmiques. Un univers visuel qui colle parfaitement au projet musical de l’artiste pluridisciplinaire. A la fois beatmaker, batteuse, chanteuse et illustratrice, Oceya explore et mélange les genres. Elle ouvre la porte vers une 4 ème dimension, où l’electronica envoûtante se mêle au hip-hop, à la trap, ou à l’indus. Des nappes profondes et vaporeuses, ponctuées de voix tantôt veloutées, parfois saturées. Un univers étrange, parfois dérangeant, mais toujours fascinant comme “une chasse à la lumière dans l’obscurité”.


Nouvel EP d’Oceya

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