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Faire son coming-out en 2019 : 5 Strasbourgeois(es) racontent

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Nous sommes en 2018, j’ai alors 21 ans et après des mois d’hésitation, je décide finalement de faire mon coming-out. En face-à-face, autour d’une bière avec certains, par sms pour les amis ne vivant pas dans le coin, en pleurs dans une voiture avec ma grande sœur, en écrivant une lettre à ma mère et à mon autre sœur, n’ayant pas le courage de dire droit dans les yeux ces trois mots : je suis gay. En 2019, on pourrait croire que révéler son homosexualité et/ou son genre reste relativement simple, détrompez-vous, cela reste une étape compliquée.


En effet, malgré une représentation des LGBT+ toujours en hausse, franchir le cap n’est pas une chose aisée. Faire son coming-out, ou comme j’aime le dire, « reprendre son souffle », reste aujourd’hui pour certains un point de départ vers l’acceptation totale de soi. Il permet de s’affirmer, malgré les hésitations et les risques que cette révélation entraîne, car faire son coming-out, c’est aussi savoir que nos relations avec notre famille et nos amis sont menacées, c’est vivre avec la peur d’être rejeté. Cependant, il serait injuste de dire que la société en général n’évolue pas.

Il n’y a jamais eu autant de personnages LGBT+ au cinéma ou dans nos séries, il n’y jamais eu autant de diversité d’une façon générale, jamais les couples LGBT+ n’ont eu autant de droit dans le monde. Finalement, acceptée socialement, l’homosexualité s’exprime plus facilement dans la culture. Ces nouvelles formes d’expressions permettent de faciliter le dialogue entre les individus, de faire comprendre à ceux qui ont des doutes ou des avis contraires, que l’homosexualité par exemple, fait partie de l’humain.

Bien évidemment, malgré la dépénalisation de l’homosexualité dans de plus en plus de pays, comme au Botswana il y a quelques jours, ou l’adoption de lois autorisant le mariage entre personnes de même sexe… l’homophobie, les agressions et les condamnations en justice, dans plusieurs pays, notamment à la peine de mort dans certains cas, sont des réalités. Surtout quand on sait que l’homosexualité est toujours illégale dans 72 pays. 

C’est pour toutes ces raisons, et pour toutes ces questions que l’on se pose face à notre sexualité et face à notre identité, que la Marche des Visibilités prend tout son sens. Bien sûr, elle permet de militer, pour des causes importantes, mais c’est également un évènement festif, où tout le monde à le droit de participer, quelle que soit votre sexualité, votre identité ou votre croyance, tant qu’elles permettent l’acceptation de tous.

C’est aussi pour ces raisons qu’on a eu envie de rencontrer celles et ceux qui ont franchi le pas, avec leurs façons de faire, leurs mots et leurs doutes. Alors avant de se croiser demain dans les rues de Strasbourg, lors de la Marche des Visibilités édition 2019, on vous partage cinq témoignages, différents sur la forme, mais identiques sur le fond : s’affirmer et être soi.



Sébastien, 23 ans


Si sa collection de figurines Pop attire rapidement ma curiosité, elle me permet également de confirmer une impression générale : notre amour commun pour Harry Potter est bien réel. Étudiant éducateur de jeunes enfants, Sébastien a commencé à s’assumer lors de son voyage de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada.

Il n’a alors que 18 ans, mais la distance lui permet de s’assumer sans se poser trop de questions. Sur place, il rencontre des nouvelles personnes, lui permettant de grandir, tout en apprenant à s’accepter. De retour en France, mentir à son entourage n’était pas envisageable très longtemps. Il a alors 19 ans, et comme pour beaucoup, il décide d’abord de parler à ses amis, sans rencontrer de problèmes particuliers. C’est au Noël suivant, qu’il prend un peu de court sa mère, en annonçant qu’il invite son (ex) petit copain a passer le réveillon avec eux, sans avoir fait un coming-out formel à ses parents. Une façon comme une autre de dire les choses. Sa mère est forcément un peu étonnée, car comme me confie Sébastien : « Elle n’avait vraiment aucun doute, c’était une véritable surprise ».

Au fil des semaines et des mois, l’ensemble de son entourage est au courant, et cela ne pose aucun problème, puisque même ses grands-parents le savent et l’acceptent pleinement. L’acceptation de l’autre n’est donc pas uniquement une question de génération. 

Aujourd’hui heureux et en couple depuis 1 an et 4 mois, Sébastien n’a plus peur de se montrer. En effet, il publie régulièrement sur les réseaux sociaux des photos en couple, une façon de s’assumer aux yeux de tous. Concernant la situation de son copain, le coming-out n’a pas été aussi simple, comme dans plusieurs cas similaires, sa famille a eu du mal à accepter cette révélation. Mais depuis les choses ont bien évolué, et la situation s’est largement améliorée.

Si Sébastien considère que la représentation de la communauté LGBT+ reste importante dans la vie de tous les jours, notamment face aux actes homophobes, il m’avoue ne pas être très attiré par la Marche. Preuve une fois de plus que chaque personne est différente, et qu’il faut accepter les divergences d’opinions. Avant de conclure, Sébastien pointe du doigt les évolutions dans la société. Du haut de ses 23 ans, il voit bien que les gens s’assument de plus en plus, sur les réseaux, mais aussi dans la vie réelle. Cette évolution permet également une meilleure représentation, et facilite dans de nombreux cas le coming-out des personnes LGBT+.



Clémence*, 20 ans


Quitter le cocon familial permet souvent de découvrir de nouvelles choses sur la vie, et pour Clémence, les changements ont été nombreux lors de sa première année de fac à Strasbourg. La raison ? C’est grâce à sa venue dans cette « ville magnifique » qu’elle a rencontré une personne qui a déjà marqué sa vie, malgré son jeune âge : sa copine. En effet, Clémence a toujours eu la chance de côtoyer des amies ouvertes d’esprit, dont certaines s’identifiaient comme bisexuelles, pansexuelles ou simplement curieuses. En baignant dans ce monde et après de nombreuses discussions, il est venu l’heure de se rendre compte qu’elle aussi, avait envie d’essayer avec une fille.

« Je me pensais simplement curieuse et ouverte d’esprit. Je me voyais donc hétérosexuelle mais ouverte sur d’autres pratiques, car malgré mon contact facile avec les filles, c’est sur des garçons que je me retournais dans la rue ». Cependant, c’est bel et bien son arrivée à Strasbourg qui va tout changer. Vers la fin de sa première année de fac, alors qu’elle se définissait comme bisexuelle, elle rencontre LA fille, au détour d’un couloir, dans sa résidence étudiante. « Moi qui pensais pouvoir n’éprouver qu’un désir physique pour une fille, j’en suis très vite tombée amoureuse. Lorsque je l’ai annoncé à mes amis, beaucoup ne soupçonnaient même pas ma bisexualité. » Malheureusement, même si le coming-out auprès de ses amis s’est très bien passé, ce n’est pas le cas de celui réalisé auprès de ses parents. 

« J’ai grandi dans une famille croyante avec des idéaux de vie comprenant le mariage, les enfants et il n’y avait là-dedans aucune place pour une sexualité différente de la sainte hétérosexualité. » Une fois en couple et bien installé sur un petit nuage, le comportement de Clémence change. Ses parents se sont très vite aperçus que quelque chose ne tournait pas rond, c’est alors que les questions ont commencé, et face au mur, elle n’a pas eu d’autre choix que de tout avouer.

Dès lors, une quantité impressionnante de méchancetés verbales, d’incompréhension, de tristesse et de déception s’est déversée sur elle. Pendant plusieurs semaines, Clémence a dû faire face à des remarques a contre courant de la vie qu’elle souhaitait mener. Mais elle a tenu bon. « Au fur et à mesure de l’année, mes parents sont passés par différentes phases de l’acceptation. Il y a d’abord eu le choc et la colère avec le refus de comprendre la situation. Puis sont arrivés les nombreux questionnements qui remettaient en question mon éducation (Qu’a-t-on fait de mal pour mériter cela ? Est-ce dû à son passé ? Y a-t-il eu un choc ? A-t-elle peur des hommes ?). Enfin, après cela est arrivé une grande déception et une profonde tristesse parce qu’ils ont compris que leur colère ne m’ébranlerait pas. Un an maintenant après mon coming-out, en temps que personne bisexuelle, mes parents ne l’ont toujours pas accepté et j’essaye de me convaincre qu’ils pourront m’accepter comme ça un jour. »

Vous l’aurez compris, pour Clémence la révélation n’a pas été une chose facile, et il reste encore beaucoup à faire. Elle a également choisi de rester anonyme, pour la simple et bonne raison que son coming-out n’a pas encore été généralisé. Cependant, si elle apporte son témoignage aujourd’hui, c’est aussi pour partager un message de tolérance, notamment face à ceux qui pensent que vivre sa foi serait strictement incompatible avec un amour différent de l’hétérosexualité.

L’amour est la chose la plus importante dans de nombreuses religions, et les discriminations ne devraient donc pas exister. Enfin, avant de conclure, Clémence souhaite donner un dernier conseil à ceux qui souhaitent faire leur coming-out : « Prenez votre temps. » Quelque soit la réaction possible de votre famille et de vos amis, il faut toujours garder dans un coin de sa tête, qu’il existe un risque d’intolérance venant de ses proches.

*Ce prénom a été modifié



Thierry, 37 ans


Artiste peintre, le coming-out de Thierry ne date pas d’hier. Issu d’un milieu modeste et vivant à la campagne jusqu’à sa majorité, il a eu la chance d’avoir des parents compréhensifs, malgré les clichés véhiculés sur le milieu rural. C’est à 20 ans, quand il décide de s’installer avec son copain de l’époque, que le besoin de parler de son homosexualité avec ses proches fait surface : « J’ai toujours considéré que le coming-out permet avant tout de dire la vérité à sa famille et à ses amis, il permet de se sentir libre dans ses choix de vie ».

Son coming-out commence auprès de sa mère, lors d’une discussion où il déclare clairement qu’il est amoureux de quelqu’un, mais que c’est un garçon. Une fois la chose acceptée, c’est à elle qu’est revenu la tâche d’annoncer à son mari de l’époque, l’homosexualité de leur fils. En effet, face à la peur de la figure paternel, il était trop dur pour Thierry d’annoncer clairement les choses à son père. « Après la révélation, mon père est venu me parler, et la seule chose qu’il m’a demandé, c’est si j’étais heureux. Au final, c’était la seule chose importante ». Ce coming-out a été pour Thierry et son père un nouveau départ. Il a permis de rouvrir le dialogue et mettre de côté des non-dits. La preuve que malgré des cas où les liens peuvent être brouillés, dans d’autres cela permet de crever l’abcès et parler plus librement. 

« Par la suite, j’ai toujours eu le sentiment d’avoir vécu un deuxième coming-out, à travers la peinture ». Thierry peint depuis très longtemps, cet art fait pleinement partie de sa vie. Depuis trois ans, il peint également des hommes nus. Cependant, exposer ces corps perturbe encore beaucoup de monde, même dans le milieu gay. Il est encore compliqué d’exposer des corps nus d’hommes, sous simple prétexte qu’il y ait une direction homosexuelle.

Alors que c’est bel et bien dans la sexualité que les barrières tombent. Ce coming-out professionnel s’est aussi illustré dans sa deuxième profession, coiffeur, où les esprits sont très ouvert et où il n’était pas compliqué de s’assumer. Il avoue avoir encore du mal quand il s’agit de tenir la main d’un homme dans la rue,« j’ai déjà été confronté aux insultes homophobes, et je préfère prendre des précautions pour ma sécurité ».

Attitude totalement compréhensible, quand on sait que les agressions sont encore monnaie courante, et qu’en fonction des croyances, mais également des domaines, comme dans le sport, l’homophobie persiste. « Après j’aime voir les choses de façon positive, la Une récente du magazine sportif l’Equipe où on voit deux hommes s’embrasser, c’est quelque chose de vraiment cool pour les générations actuelles et futures ». 

Enfin, concernant les applications de rencontre (Grindr, Romeo…) Thierry admet volontiers que les profils changent et qu’il est peut-être plus compliqué aujourd’hui de trouver du sérieux, malgré la diversité des membres. Avant de finir mon café, j’aborde le sujet du VIH et de la Prep avec lui : « La Prep permet aujourd’hui d’éviter de se faire contaminer par le VIH. C’est une bonne chose, surtout quand on a connu les relations sentimentales et sexuelles pendants les années où le SIDA était toujours accompagné de la crainte de la mort. Néanmoins, je pense que la prévention doit encore et toujours s’adapter ». PS: si vous voulez découvrir l’univers et les œuvres de Thierry, c’est par ici que ça se passe !



Marie, 26 ans


Chargée de communication dans une agence d’architecture et bénévole dans l’association FestiGays, le coming-out généralisé de Marie est très récent, moins d’un an. Habitante de Strasbourg depuis sept ans, son attirance pour les femmes n’a pas vraiment été une surprise – malgré plusieurs longues relations avec des hommes – étant donné qu’elle a toujours su que cela faisait partie intégrante de sa personnalité.

Mais c’est en 2013, lors d’un job d’été au parc Disneyland que les choses prennent un nouveau tournant, quand elle rencontre une certaine personne, l’amenant à se poser de nombreuses questions. « Ce job a été une véritable parenthèse, cette fille me plaisait vraiment et notre rapprochement était très naturel ». De retour à Strasbourg, Marie fait sa vie, elle rencontre son ex petit copain et encore une fois, la relation avance de façon naturelle.

Néanmoins, elle décide en 2015 de parler de son attirance pour les femmes à sa petite sœur, qui est à ses yeux l’une des personnes les plus importante de sa vie, avant de discuter avec ses amis. « Dans les deux cas, la révélation a été faite de façon simple, et tout le monde était très heureux pour moi ». En effet, comme pour Clémence, Marie est entourée depuis longtemps d’amis LGBT+, ce qui facilite les choses.

Cependant, après l’avoir également révélé à sa grande sœur, c’est son engagement dans l’association FestiGays qui va lui permettre de continuer son coming-out. Auprès de ses parents dans un premier temps, qui acceptent très bien la nouvelle, dans un deuxième temps avec les grands-parents, qui ont plus de mal au début, mais avec qui les relations n’ont jamais changé, puis auprès de son ex petit copain. Le coming-out entraînait forcément rupture. « J’ai eu beaucoup de chance car il a tout de suite compris, la situation était complexe, mais mon ex ma toujours soutenu ».

Pour finir, ses collègues ont eux aussi accepté la nouvelle, permettant à Marie de parler plus sereinement de sa vie avec ses amis au bureau, sans barrières. « Mon rôle au sein de FestiGays a changé beaucoup de choses dans ma vie, c’est grâce à cette association que j’ai rencontré ma copine par exemple. Si je témoigne aujourd’hui, c’est pour offrir plus de visibilité à celles et ceux qui ne savent pas toujours quoi faire ». Marie déplore cependant le manque d’infrastructures dédiées aux lesbiennes dans les villes, ne permettant pas toujours aux femmes de se retrouver. Si vous souhaitez en savoir plus sur Marie, sachez que cette année elle s’occupe notamment de l’organisation de la Marche des Visibilités, et qu’elle partage son expérience avec des bons plans végan et écolo sur son blog que vous pouvez retrouver ici !



Salah, 19 ans


Vendeur dans le textile, Salah sait ce qu’il veut. Malgré un jeune âge, une forme de maturité est déjà bien ancrée chez lui. Accompagné d’une amie, il me raconte son histoire, qui fait écho à celle de Clémence. « Je suis croyant, ma famille est musulmane, et parler de l’homosexualité, c’est quelque chose de très compliqué ».

En effet, c’est après plusieurs mois de questionnements à son encontre, sur ses fréquentations et ses sorties, que Salah craque et avoue subtilement les choses. Ce coming-out pas vraiment préparé, met fin à plusieurs mensonges. « Quand j’ai eu mon premier copain par exemple, j’ai dû mentir et dire que c’était mon meilleur ami. Ma mère avait plusieurs doutes, notamment sur le fait que je ne ramenais pas de copine à la maison ». 

Malheureusement, après avoir dit la vérité, sa mère lui demande de prendre quelques affaires et de sortir de la maison. Sans savoir trop quoi faire, il peut néanmoins compter sur ses amis, qui sont pour la plupart déjà au courant, mais également sur son entourage professionnel. Avec ses sacs, Salah se voit proposer un hébergement chez une camarade de classe, ou encore chez l’une de ses responsables au travail. « J’ai eu de la chance, on m’a tendu la main assez rapidement ».

Néanmoins, sa mère lui demande de revenir, le soir même, pour discuter. Il doit alors faire face aux multiples remarques, notamment en lien avec la religion. « Finalement, ma mère avait surtout peur qu’il m’arrive quelque chose, elle ne connaît pas tout ça ». Salah a l’autorisation de revenir à la maison. Soulagement bien entendu. Très proche de sa grand-mère, il n’a pas eu d’autre choix que de lui parler également. Mais contrairement aux idées reçues, ce sont des larmes de bonheur qu’elle lui a offert. Fier de voir qu’il était heureux.

Aujourd’hui, le dialogue avec sa mère est toujours un peu compliqué, et avec son père, les relations sont au point mort. « Avant je devais et j’essayais de me cacher, désormais je profite de la vie, je sors, je rencontre des gens. Je m’assume et j’avance, je n’ai plus besoin de mentir ». 


À travers ces témoignages, il a bien évidemment été question de parler du coming-out et des manières d’aborder cette étape importante. Cette façon de « reprendre son souffle » est intrinsèquement liée à une multitude de thématiques que l’on aborde chaque jour : le sport, la religion, la famille, l’amitié etc. Faire son coming-out n’est pas quelque chose qu’on a envie de faire, mais c’est quelque chose que la société nous demande de faire. On panique, on cherche les bons mots, on ne sait pas comment aborder le sujet.


Mais quelle que soit votre façon de faire (par écrit, en vidéo, en face-à-face) n’oubliez jamais que vous n’êtes pas seul. Et si le besoin de parler se fait ressentir, ou si vous avez besoin de conseils, alors vous pouvez toujours contacter les associations suivantes :


Concernant la Marche des Visibilités 2019, on vous donne rendez-vous dès 11h au village associatif, place de l’Université. Des food trucks seront de la partie, et le défilé partira à 14h. Alors soyons libres, égaux et visibles ! Plus d’information sur l’événement Facebook que vous retrouvez ici !

Ps: ne vous privez pas d’aimer, peu importe la raison (C’est Clémence qui le dit).

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Commentaires (1)

  1. Bonjour,
    Parmi les associations, on peut également citer l’association Contact qui travaille notamment sur le dialogue entre les personnes LGBT et leurs parents. Cette association existe dans de nombres régions de France (pas le Bas-rhin mais en Moselle oui). Plus d’infos sur leur site : http://www.asso-contact.org
    Bonne journée

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