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Dans la vie d’un homme, il arrive ces moments ou des épreuves remettent vos limites en question. Des choses qui vous tombent dessus subitement et se transforment du jour au lendemain en challenge personnel. Des choses qui vous empêchent de dormir et vous font sangloter sous la douche tant qu’elles n’ont pas été réalisées.
Samedi dernier, j’ai tenté de combattre mes démons passés et de me surpasser pour devenir un homme nouveau. Un homme sans peur. Un homme qui va de l’avant.
Jouant avec les limites physiques de mon anatomie, j’ai décidé de tenir une nuit blanche dans un cinéma strasbourgeois.
Une chose que j’avais déjà essayé l’année passée, mais l’échec que j’avais essuyé était depuis devenu la marque que je devais porter à longueur de journée…
Tous les ans, le Festival du Film Fantastique organise une soirée insolite enchainant 3 projections de films entre 00h30 et 7h du matin. Ça s’appelle les Nuits Excentriques et la sélection des films a pour but de plonger la salle dans l’univers des nanars. Quelques centaines de masos qu’y s’assument se retrouvent devant le cinéma Star et un petit déjeuner sera partagé avec tous une fois les séances bouclées.
Mais c’est quoi un « nanar » déjà ?
Un nanar, c’est un film profondément loupé dans sa réalisation. Un film d’horreur qui finalement fait sourire, un drame qui fait rire ou un film d’action qui endort les plus nerveux. Un non-sens cinématographique. Mais voilà, alors que visionner ces films serait une perte de temps pour beaucoup, une petite communauté d’humains coprophages les regarde d’un oeil tendre.
Jeu d’acteur inexistant, plans filmés avec les pieds, effets spéciaux en carton pâte, anachronismes, scénarios tenant sur un timbre poste, doublages low cost, dialogues creux comme le vlog d’une blogueuse mode…
Tous ces défauts et ces erreurs de réal’ une fois mélangés arrivent parfois a créer un film unique et presque poétique de par sa médiocrité. Un diamant au milieu d’une fosse de purin.
Le bon nanar est ce film qui arrive à charmer alors que tout dans sa réalisation est tombé à côté.
Revenons-en à notre histoire.
L’année dernière j’ai tenté l’expérience Nuit Excentrique et j’ai lâché l’affaire passé le visionnage d’un film et demi. Pas parce que c’était inintéressant (au contraire), mais parce qu’être enfermé dans une salle sombre, sur un fauteuil et avec des films qui trainent parfois un peu en longueur entre deux fous rires, ça devient compliqué passé 2h du mat’.
Même si l’animation est là, rien n’y fait, je suis « rapidement » rentré chez moi faire mon lâche en m’enfouissant sous les draps.
C’est de cette frustration et ce sentiment de travail pas fini qu’est né en partie mon besoin d’y retourner cette année.
Mais cette fois-ci, il me fallait tirer profit de mon échec passé. Avec Christian, un ami, nous avons préparé de quoi maintenir nos corps en éveil pour la nuit : des énergisants thaïlandais.
(Imaginer 3 canettes de Red Bull dégazéifiées et réduites en une petite fiole. Un cocktail explosif qui traumatisera votre palpitant pendant quelques temps)
La soirée commence bien, je me tape VIRUS CANNIBALE sans aucun problème. (merci le cinéma italien. Bravo maestro)
C’est sur le milieu de YOR LE CHASSEUR DU FUTUR que tout part en vrille. Il est 4h du matin et l’effet des énergisants se dissipe. J’enchaîne les micro-siestes suivies de réveils en sursauts et jambes qui ne tiennent plus en place.
Il est 5h, j’ai besoin de mon lit. YOR se finit et moi je rentre une fois encore dans l’ombre de la nuit accompagné de ma vieille amie : la honte.
Bref, si je devais conclure cet article, ce serait en vous conseillant de ne pas manquer cette soirée à la rentrée 2017.
Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour moi, car j’aurais bien besoin de votre soutien pour enfin clôturer cette épreuve que la vie a posé sur mon chemin.
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Si vous êtes curieux de découvrir les 3 films qui étaient à l’affiche cette année, on vous a glissé les bandes-annonces juste en-dessous :
(Rassurez-vous, pendant le festival, les projections sont en VF)
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VIRUS CANNIBALE :
YOR LE CHASSEUR DU FUTUR :
LES HOMMES D’UNE AUTRE PLANÈTE :
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Avec amour ♥ (et énergisants).
Une bonne moitié de la salle à abandonné après Yor. Et de mon côté les mars men se sont transformés en sieste men pour me réveiller pile poil à la fin et voir les méchant des power rangers exploser.
Mais bon l’année prochaine pas d’excuses ! :p
Je pensais avoir remotivé le public avant Yor. (Ce moment où jessaye de présenter le film et le public me crie “on s’en fout”).
Allez, ce sera le challenge du Feffs 2017.
L’équipe de l’Etrange Fastival de Stras aurait pu vous le dire, elle qui a passé Yor il y a plus de 6 ans en festival 😉