En France, un habitant sur six vit dans un logement aidé et les aficionados de la recherche d’un logement sur Strasbourg le savent : il faut s’y prendre tôt et être bien renseigné pour ne pas passer devant une bonne affaire. À la rentrée 2017, c’était plus de 1000 étudiants qui n’avaient pas encore de domicile fixe à la veille du premier jour de cours et le problème ne risque pas de disparaître dans les prochaines années. Alors malgré le travail, les révisions, les partiels et les envies de vacances, il est préférable de prendre le taureau par les cornes. À cette occasion, on s’est renseigné un peu plus en détail sur l’accès aux logements aidés, plus abordables, mais victimes de plusieurs clichés.
Le logement aidé, késako ?
Pour faire simple, ces logements sont construits avec de multiples aides, comme des avantages fiscaux, des subventions publiques ou des prêts à taux privilégiés. Le stéréotype voudrait que l’on parle d’HLM, mais aujourd’hui, il est temps d’en finir avec ces clichés. D’une part, ces logements ressemblent de moins en moins aux grands blocs de béton cachant le paysage tel le mur de glace dans Game of Thrones, les tours/barres d’immeubles sont remplacer par des constructions moins imposantes avec une esthétique plus moderne.
De plus, ces logements aidés se veulent aussi techniquement plus performants, notamment dans le domaine énergétique. Le stéréotype de l’appartement mal isolé est donc à mettre de côté. Dans cette dynamique, l’objectif est double. Le souhait est tout d’abord de limiter les frais à la charge des locataires, notamment sur la consommation énergétique. En France, ces logements aidés affichent par exemple des dépenses énergétiques inférieur de 30% par rapport à celles du secteur résidentiel. La consommation d’eau est en moyenne de 100 l/jour/habitant contre 150 au niveau national. Les économies sont partout.
Mais le but est aussi d’offrir un cadre de vie agréable à un large public, et pas uniquement aux plus démunis comme beaucoup le pensent : tous types de familles, jeunes actifs, couples, étudiants solo ou même ceux qui rêvent de produire un remake de l’auberge espagnole en colocation peuvent y accéder. Les nouvelles constructions sont aussi plus en accord avec des sujets liés au recyclage. Le tri des déchets est en place dans 70% des logements aidés, contre 50% dans les autres types d’habitations.
Niveau quartier, ces logements aidés sont dispersés un peu partout au sein de l’Eurométropole : dans le centre historique, à la Krutenau, au Neudorf ou encore dans le – très – récent écoquartier du Danube. Trouver son bonheur dans les prochains mois devrait donc être plus simple. En tant qu’étudiant, certaines offres sont très avantageuses. L’agence Batigère par exemple, propose à la location ou à la vente, plusieurs logements, mais également des places de parking. Tout ça sans frais d’agence ni de dossier. Avantage non-négligeable quand on a le budget d’un étudiant, ce qui devrait également t’éviter de manger des pâtes pendant un mois pour te permettre de trouver un toit. D’ici peu de temps, une bonne partie des logements vont commencer à se libérer et les colocations vont quant à elles se défaire, un océan d’opportunité va donc forcément s’ouvrir à toi.
« En moyenne, 65% des Français peuvent accéder aux logements aidés »
Contrairement aux idées reçus, les plafonds des ressources étant élevés, 2/3 de la population française peut accéder à ce type de logement. Bien évidemment, le premier critère est directement lié à vos ressources. Il ne faut donc pas dépasser un certain plafond, qui est fixé chaque année en fonction de la localisation du logement et de la composition du ménage. Ces plafonds se décident également en prenant compte du montant du loyer. En dehors des ressources financières, il faut également détenir la nationalité française ou avoir en sa possession un titre de séjour valable sur le territoire. Pour le reste, c’est au cas par cas, il ne faut donc pas hésiter et contacter des professionnels du métier, pour trouver votre perle rare, et même faire quelques économies.
En effet, les prix à la location au m² entre un logement social et le logement traditionnel peuvent varier du simple au double, notamment grâce aux moyens mis en place pour réduire les coûts des locataires. Une étude de l’INSEE de 2014 met notamment en avant que vivre dans des logements aidés permet aux ménages d’augmenter leur pouvoir d’achat, et dans certains cas, épargner.
Alors pour ne pas passer devant une bonne affaire lors de votre recherche et faire quelques économies, il est préférable d’être bien renseigné.
Et toi, c’est quoi ton appart’ de rêve ?
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Article soutenu mais non relu par Batigère
« D’une part, ces logements ressemblent de moins en moins aux grands blocs de béton cachant le paysage tel le mur de glace dans Game of Thrones, les tours/barres d’immeubles sont remplacer par des constructions moins imposantes avec une esthétique plus moderne. »
Euh absolument pas, c’est limite même pire, des immeubles construits les uns contre les autres, avec vis à vis énorme, des fenêtres ultra-étroite dont on se demande si la fonction n’est pas d’empêcher les habitants de se jeter de leur fenêtre pour avoir le privilège de vivre dans de tels horreurs, une esthétique qui n’a pas bougé depuis les années 60.
Vous voyez une différence entre les R+6 d’Hautepierre et les éco-quartiers du Bruckhof, Des tanneries ? C’est limite plus moche ! C’est gris, blanc, carré, laid. L’avantage des années 60 c’est qu’au moins il n’y avait pas de vis à vis, qu’il y avait une grande visibilité, de très grandes fenêtres qui laissent passer la lumière, aucun problème de stationnement… Aujourd’hui les gens se battent pour les 2 places de Parking qu’on a daigné construire où parce que les gamins du voisin font du bruit à jouer en bas de l’immeuble car on a prévu aucun parc … Fuyez ces nouvelles constructions, fuyez !