La rue de la Mésange, haut lieu du luxe strasbourgeois, a vu de nombreuses enseignes déserter ses trottoirs ces dernières années. Mais petit à petit, elle renaît de ses cendres, notamment avec l’arrivée de Messika, une boutique du Groupe Édouard Genton qui a ouvert ses portes il y a maintenant trois semaines. On vous emmène découvrir ce temple de la haute joaillerie.
Il y a de cela un an, la boutique centenaire Pavillon Christofle, située rue de la Mésange, fermait ses portes. Enseigne historique spécialisée dans les arts de la table et la bijouterie, sa liquidation s’inscrivait dans la dynamique déclinante des rues de la Haute-Montée et de la Mésange, dont les boutiques de luxe ont fermé les unes après les autres, laissant les locaux vacants.
C’était sans compter sur le groupe Édouard Genton, qui compte apporter un coup de frais dans la rue, avec l’ouverture d’une boutique Messika, spécialisée en haute joaillerie. On est allé rencontrer Édouard et sa compagne Mélissa, qui nous ont fait visiter leur nouveau bébé.
Le Groupe Édouard Genton, une institution locale
Originaire de Nancy, Édouard tient sa passion de l’horlogerie de son grand-père, chef d’entreprise et collectionneur de montres. La naissance du Groupe est une histoire comme on les aime : il rencontre Mélissa lors de ses études au lycée Kléber à Strasbourg, avec qui il entre ensuite dans une grande école de commerce parisienne.
Il côtoie ensuite des pointures dans le domaine telles qu’Emmanuel Breguet, puis lance le Groupe Edouard Genton à Strasbourg, aux côtés de celle qui a conquis son cœur.
Melissa nous raconte : « Dans l’Est, il y a une vraie passion pour l’horlogerie, et au début des années 2000, le choix dans la région était très restreint. Les collectionneur/ses devaient se rendre à Paris, ou en Suisse pour trouver leur bonheur. Il y avait donc un potentiel énorme à Strasbourg, qui est devenu notre berceau. Nous étions les premiers à faire de la haute horlogerie et joaillerie. »
Le couple lance sa première boutique en 2003, même année que leur mariage. Et depuis plus de 20 ans maintenant, ils ont ont su conquérir le cœur des Strasbourgeois(es) par leur expertise en horlogerie et joaillerie de luxe, avec aujourd’hui 8 boutiques à leur actif dans nos rues, et 6 autres réparties entre Nancy, Mulhouse, Metz, Tours et au Cap-Ferret. Rien que ça !
14 boutiques, et autant d’univers
La success-story d’Edouard et Mélissa démarre avec leur propre boutique multi-marques qui comporte différents corners avec des noms réputés dans la haute horlogerie et joaillerie. Au fur et à mesure de l’accroissement du Groupe, le couple a pris le parti de lancer des boutiques mono-marques – c’est-à-dire, un lieu dédié à une seul entité, avec sa propre histoire, son identité, son atmosphère.
Melissa poursuit : « Chaque boutique a son propre univers. On choisit et rachète des locaux qui ont une histoire en lien avec la nôtre, et on reste dans un esprit de transmission. On garde les équipes en place, et on ne travaille qu’avec des partenaires et artisan(e)s de la région pour construire l’identité visuelle des différents lieux. »
Et c’est précisément ce qui s’est passé pour Messika, qui arrive pour séduire les Strasbourgeois(es), et pour revitaliser la rue de la Mésange au passage.
Dynamiser la rue de la Mésange : Messika débarque pour faire briller les yeux des Strasbourgeois(es)
À la tête de la marque se trouve Valérie Messika. Elle a créé la gamme « move , en s’inspirant de la gestuelle de son père André, un diamantaire qui laissait glisser les pierres précieuses entre ses doigts pour mieux en admirer leurs facettes. Elle a imaginé ainsi des bijoux dont les pierres bougent à travers un cadre en or, et fait d’une anecdote familiale sa signature de joaillère : comme pour Édouard et Mélissa, c’est une histoire de partage et d’héritage.
Cette maison française et indépendante grandit partout dans le monde, et c’est à Strasbourg qu’elle a décidé de créer un nouveau cocon. On découvre les bijoux dans une boutique au design travaillé, à l’image de la marque, avec du marbre noir et des dorures en laiton aux coins arrondis. On y retrouve une atmosphère intimiste, raffinée, et surtout, des pièces exclusives.
Mélissa nous raconte : « on a cherché l’emplacement idéal pendant des mois, et c’est un vrai honneur d’avoir pu investir les anciens locaux du Pavillon Christofle, chargés d’histoire pour les Strasbourgeois(es) ! On redonne un coup de panache à la rue de la Mésange, tout en accueillant des habitué(e)s mais aussi une nouvelle clientèle. »
De quoi faire briller à nouveau la rue de Mésange, et présager de nombreuses autres belles surprises à venir.
Établissement
Messika
Quoi ?
Boutique de haute joaillerieoù ?
30 rue de la Mésange, à StrasbourgPlus d'infos ?
Waw, une success story bien de droite, avec des bourgeois qui font des trucs de bourgeois et que les pauvres doivent admirer.
Bon, au moins, grâce aux montres, on peut plus facilement reconnaître des trous de balle dans l’espace public.
On reconnaît les glandeurs gauchiasses baver devant le résultat du travail des autres, car incapables de développer quoique que ce soit , tant ils sont coincés dans des stéréotypes rétrogrades et dysfonctionnels