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Quelles sont les habitudes alimentaires des Strasbourgeois ? On vous dit tout

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Il y a 3 mois, ma copine et moi avons déménagé au centre ville (Homme de fer) et je me suis rendu compte que, malgré le nombre considérable de points positifs qui résultaient de ce changement, il y avait une ombre au tableau. Jusqu’alors, j’habitais au Jardin des deux rives, près de la frontière, et cet endroit avait l’unique avantage d’avoir un immense parking privé et d’être proche de tous les axes routiers.

J’avais très vite pris l’habitude de me déplacer une à deux fois par semaine pour faire mes courses chez divers producteurs et fermiers du coin, j’allais aussi au Grand frais de Fegersheim dès qu’il me fallait quelque chose que je ne pouvais me procurer ailleurs.

Seulement voilà, habitant maintenant dans un rue piétonne et n’ayant aucun moyen de stationner mon véhicule dans les environs, j’ai du me résoudre à me débarrasser de ma Bat-mobile. Fini les producteurs et les fermes autour de Strasbourg, j’ai bien essayé d’aller au Grand Frais d’Hautepierre mais les 30 minutes de tram et 20 minutes de marche aller-retour m’ont légèrement broyés les betteraves.

Souvent pressé, j’ai commencé à de plus en plus souvent manger dehors ou me rabattre en urgence sur les supermarchés ce qui me laissait souvent amer au vue du rapport qualité-prix de beaucoup de produits. Le coup de grâce vint avec l’achat d’avocats Hass au bon vieux gout de flotte, clairement muris artificiellement dans la cave d’un bateau, et qui me coutèrent presque aussi cher que les Lula importés par avion que j’avais acheté quelques jours plus tôt au grand frais.

J’ai donc cherché des conseils sur le bon vieux Google histoire de refaire une petite liste d’adresse où me fournir ma divine pitance. Et pour la première fois de ma vie, internet m’a trahi et je dus me rabattre sur le bouche à oreille et mon vélo (RIP petit ange volé trop tôt). C’est alors que vint l’illumination : tout le monde n’avait peut être pas l’envie ou le temps comme moi de prendre des heures pour se renseigner, parler et tester avant de se faire sa propre idée. Je me devais donc d’agir, d’être un messie, un guide dans les ténèbres strasbourgeoises, avec pour seules armes une côte de bœuf et un rutabaga.

J’ai commencé par vous proposer un sondage afin de déterminer si la tendance que je pressentais n’était pas juste le fruit de mon imagination. Vous étiez plus de 200 à me répondre et je vais vous partager les résultats qui en sont ressortis.

Comme nous pouvons le voir sur les deux graphiques qui suivent, il n’y a pas beaucoup de différences entres les strasbourgeois habitant dans le Grand Centre et ceux habitant dans les quartiers extérieurs en ce qui concerne la préparation des repas, une assez large majorité des strasbourgeois cuisinent de A à Z sur au moins la moitié des repas de la semaine.

A la question de savoir combien de repas par semaines étaient intégralement préparés par les sondés, voici les réponses obtenues (Habitants du centre puis de l’extérieur)

Habitants du centre ville : nombre de repas hebdomadaire cuisinés soi-même
Extérieurs au centre ville : nombre de repas hebdomadaire cuisinés soi-même

Un changement assez significatif commence cependant à apparaitre entre les strasbourgeois du centre et ceux des quartiers extérieurs dès que l’on s’intéresse aux lieux dans lesquels ils font leurs courses. La question était cette fois de savoir combien de fois les sondés privilégiaient les artisans locaux plutôt que l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution (Centre au dessus, quartiers extérieurs au dessous). Même si la différence n’est pas titanesque, on remarque quand même que le centre à plus tendance à faire appel aux artisans que ceux des autres quartiers qui privilégient les supermarchés. Cette tendance peut s’expliquer par la plus grande présence d’artisans au centre ville mais aussi par le fait qu’à l’extérieur, il est plus facile de garer sa voiture et donc de se déplacer dans les grandes surfaces.

Habitants du centre-ville : privilégier les artisans locaux plutôt que l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution

Extérieurs au centre-ville : privilégier les artisans locaux plutôt que l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution

Cependant, à la lecture des résultats, on ne peut s’empêcher de remarquer qu’une très large majorité des strasbourgeois, entre 70 et 80% des sondés selon les quartiers, continuent de préférer les grandes surfaces aux artisans. Et cet écart est d’autant plus important pour certaines professions, comme nous pouvons le voir sur les graphiques ci-dessous.

Le but de ces articles (car oui celui-ci n’est que l’introduction) n’est pas de découvrir une vérité que l’on connait déjà tous, ces résultats sont dus à la fois à une méconnaissance des différents acteurs du milieu artisanal à cause du mauvaise représentation sur internet et à de nombreux a priori, notamment financier, les concernant.

C’est pourquoi, dans les jours et les semaines qui vont suivre, je vais franchir les portes de ces artisans en me confrontant à ces quelques idées reçues et vous partageant mes plus belles découvertes de ce milieu à Strasbourg.

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