À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Planning Familial 67 invite les Strasbourgeoises et les Strasbourgeois à manifester aux côtés de plusieurs associations féministes locales. Le rendez-vous est donné ce samedi 26 novembre à 14h, sur le parvis de la fac de Droit.

À l’initiative du Planning Familial du Bas-Rhin, une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles est organisée ce samedi 26 novembre, au départ du parvis de la fac de Droit, sur le campus de l’Esplanade, à 14h. Plusieurs associations féministes locales sont co-signataires de l’événement et seront présentes sur place comme Nous Toutes 67, NousToutesUnistra, Arcenci_elles, Support Transgenre Strasbourg, Solidaires Etudiant.es Alsace, le Brif (Bloc Révolutionnaire Insurrectionnel Féministe), Collages Féministes Stras, ou encore le Witch Bloc Strasbourg.

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Les organisatrices invitent les personnes concernées à se déplacer en tête du cortège pour ouvrir la marche. Elle précisent également qu’ “Aucun comportement, acte, propos sexiste, raciste, validiste, homophobe, transphobe, enbyophobe, islamophobe, psychophobe ne sera toléré au sein de la marche.”

121 féminicides depuis le début de l’année

Cette année, 121 hommes ont tué leur conjointe, leur compagne ou leur petite amie, d’après le décompte de l’association Nous Toutes. Selon les chiffres de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, on estime que 94 000 femmes sont victimes de viols ou d’une tentative de viol au cours d’une année.

Et ces chiffres sont des estimations minimales. Dans la quasi-totalité des cas (91%), l’agresseur ou le violeur est connu de la victime. Plus d’une femme sur deux a déjà été victime de harcèlement ou d’agression sexuelle au moins une fois dans sa vie.

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Qu’ils s’agissent de violences conjugales, violences médicales, harcèlement au travail, harcèlement dans l’espace public, ou même de sexisme ordinaire, tout au long de leur vie, les femmes sont confrontées à des violences en raison de leur genre. Certaines cumulent d’ailleurs d’autres discriminations, comme les femmes racisées, les travailleuses du sexe, ou les femmes trans, pour ne citer qu’elles.

Strasbourg n’échappe évidemment pas à cette réalité. Il y a un an, elles étaient plusieurs à déclarer avoir été droguées à leur insu en boîte de nuit, les étudiantes de l’IEP de Strasbourg témoignaient sur leur quotidien au sein de l’école, les associations locales rappelaient le 8 mars dernier que le harcèlement de rue était loin d’avoir pris fin dans les rues de la ville, et d’autres Strasbourgeoises racontent avoir été piquées lors d’un concert au Zénith en mai dernier.