Après une édition particulière sous le signe du Covid, la Ville fait calmement le bilan avec les acteurs concernés. Quant aux prochaines éditions, la municipalité assure vouloir transformer petit à petit le traditionnel Marché de Noël de Strasbourg. Jury citoyen et pistes de réflexion, une révolution est-elle en marche ?
Le Marché de Noël, c’est fini. Depuis le 26 décembre, les chalets ont été désinstallés, les commerçants sont partis et les files d’attente aussi. Et si la pandémie a encore une fois troublé la fête en limitant l’arrivée de touristes, le Marché a tout de même été fréquenté par les Français et beaucoup de personnes de la région. À peine terminée, la Ville se tourne déjà vers la prochaine édition et se demande à quoi pourrait ressembler l’événement à l’avenir.
Un jury citoyen pour dénicher les bonnes idées des Strasbourgeois et Strasbourgeoises
Au cours de cette édition 2021, la Ville a lancé une consultation citoyenne pour recueillir l’avis des Strasbourgeoises et des Strasbourgeois sur le Marché de Noël. Chacun a donc pu donner son avis sur l’événement et ce à quoi il aimerait qu’il ressemble, via un questionnaire en ligne ou en se rendant aux chalets d’information place Kléber. Résultat : près de 2 500 avis ont été recueillis.
Pour continuer d’associer les citoyens à cette transformation, la Ville prévoit maintenant de constituer un jury citoyen au cours du premier semestre 2022. Ses membres seront chargés d’analyser les différentes propositions.
Une réflexion qui semble être engagée
Dans son bilan, la municipalité estime que les allées élargies et la nouvelle disposition des chalets ont non seulement limité la propagation du Covid-19, mais aussi amélioré l’expérience des visiteurs, qui ont pu profiter de plus d’espace et se déplacer plus facilement. La Ville a donc pris la décision de reconduire cette disposition plus aérée pour les prochaines éditions.
Et si l’objectif est maintenant de co-construire avec les acteurs et les habitants un nouveau Marché de Noël, la municipalité a déjà fait part de ses envies. Elle envisage un événement plus respectueux de l’environnement, mais aussi davantage ouvert aux associations, en installant certains chalets dédiés dans les quartiers. Pour le reste, le champ des possibles est ouvert. Pourquoi ne pas imaginer des animations dans les rues, des démonstrations d’artisans, privilégier le local ou encore faire jouer plusieurs groupes ? Réponse dans un an, mais pour les organisateurs, le compte à rebours est d’ores et déjà lancé.