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Parler de réchauffement climatique, c’est parler des problèmes qu’il pose.
Les médias rapportent des faits divers, plus détestables les uns que les autres, en survolant le positif. Alors que de nombreuses personnes méconnues du grand public font bouger les choses, à l’échelle familiale, départementale ou nationale, elles donnent de l’espoir.
C’est le cas par exemple de Detroit, ville aux États-Unis citée dans le film «Demain».
La ville s’est fortement développée entre 1900 et 1930, sa population est passée 265 000 à plus de 1,5 million d’habitants. Une croissance qui a eu de nombreux effets négatifs tels que, la pollution de l’air, de l’eau et des terres, qui se sont vues remplacées par des industries. La ville a peu à peu été abandonnée.
Certains habitants n’ont pas voulu quitter la ville industrielle et se sont donc organisés pour créer eux-mêmes leurs propres agricultures. Ainsi, ce sont plus de 1600 fermes et jardins urbains qui ont éclos sur les centaines d’hectares vacants de la ville, dans les arrière-cours familiales et les écoles.
Jan Gehl, architecte et urbaniste danois a, quant à lui, permit à Copenhague, au Danemark de développer des aménagements piétonniers au centre-ville. En privilégiant les transports non polluants, la ville évite aujourd’hui 90 000 tonnes de CO2 par an.
Et en France, dans le Nord-Pas-de-Calais, une entreprise fabricant des écoveloppes, pochettes et sacs à soufflets en papier, a développé l’écolomie. (Plus d’infos : clic)
‘’L’écolomie est la nouvelle organisation économique qui résulte du changement de point de vue et de priorités, passant de la dictature du quantitatif à la préférence pour le qualitatif.
La qualité est la composante essentielle et nécessaire pour que les principes qui nous gouvernent actuellement, évoluent et soient remplacés par des propositions moins chères et plus riches.
La qualité est un vaste domaine qui va du savoir au bien-être, de la conscience au durable, du respect à l’intégration, de l’éthique à la croissance. En couvrant plusieurs domaines de l’économie et de la politique, le propos Qualitatif qui permet l’instauration d’une nouvelle ECOLONOMIE du 21ème siècle devient parfaitement évident, souhaitable et accessible.’’ Explique Jean-Michel Vergès.
Sur Strasbourg, les choses bougent aussi, c’est ce qu’évoque Sabine Trensz, pleine d’espoir pour la capitale alsacienne.
Notamment avec l’arrivée il y a seulement deux mois, de la monnaie locale le « Stück ».
Cheminant à travers la ville, cette monnaie favorise les petits commerçants et entrepreneurs locaux, créant ainsi davantage de travail, davantage de richesse, moins de consommation de masse et moins de pollution.
Créatrice d’une dynamique solidaire, la monnaie locale le « Stück », peut remplacer l’euro via des comptoirs, tels que le Biocoop ou le Crédit Municipal.
Le but du Stuck est bien d’échanger et non d’épargner ou de spéculer. Ainsi plus de 80 professionnelles acceptent cette nouvelle monnaie, dans un but solidaire et de développement durable. Vous trouverez toutes les informations sur le site des Stücks.
Plusieurs jardins partagés existent déjà.
Le concept ? Les habitants peuvent cultiver la terre mise à disposition dans des espaces publics ou privés, s’occuper de plantes aromatiques, fruitiers ou légumes et ainsi récolter les semences. Chacun participe à ce petit potager bio, qui lie convivialité et qualité des produits. (Plus d’infos : clic ).
Pour valoriser les producteurs alsaciens, la Chambre d’agriculture et la communauté urbaine de Strasbourg ont mis en place une « charte des producteurs locaux », garantissant à 70% que les produits vendus sur le stand sont issus d’une ferme alsacienne.
Cette charte est repérable grâce à des pancartes et des pinces « Produit de ma ferme » affichés sur les stands. Privilégier-les commerces et producteurs locaux permet d’éviter de forts rejets en C0², d’enrichir la région, de créer des emplois, d’avoir des produits frais de meilleure qualité et au point de vue environnemental, c’est beaucoup moins polluant !
De plus, éviter les grandes surfaces permet de moins gaspiller, de ne pas se laisser tenter par un produit que l’on n’avait pas l’intention d’acheter, et ne pas faire mourir les producteurs qui sont payés une misère par les supermarchés. Sandrine ne veut pas être une proie pour ces géants de l’industrie. En boycottant les grandes surfaces, elle permet à sa région de se développer, tout simplement.
Nous pouvons tous aider la planète à notre échelle. Ça commence par le tri sélectif, en passant par le covoiturage, le co-working, le partage, et le changement des habitudes de consommation de masse que nous a imposé la société. Je conseille vivement le film Demain, qui est toujours à l’affiche. En sortant de la salle, j’ai acquis une énergie qui ne m’a pas quitté depuis. L’espoir.
Je vous incite également à rencontrer Sabine Trensz, une talentueuse photographe qui va prochainement sortir son livre avec l’édition « Un bout de chemin ».
Rendez-vous le 22 janvier, 17h à la librairie Kléber pour le vernissage ![/vc_column_text][vc_separator][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/3″][vc_btn title=”Le Stück” size=”lg” link=”url:http%3A%2F%2Fwww.lestuck.eu%2F||target:%20_blank”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/3″][vc_btn title=”Sabine Trensz” color=”green” size=”lg” link=”url:http%3A%2F%2Fwww.sabinetrensz.com%2F||target:%20_blank”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/3″][vc_btn title=”Film «Demain»” size=”lg” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DBmTySqG7yf8||target:%20_blank”][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_separator][vc_column_text]
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