Strasbourg : un bon de 50 € offert par le gouvernement pour faire réparer son vélo

Il y a quelques jours, nous avions évoqué les modalités de déplacements qui s’appliqueront à Strasbourg à la fin du confinement. En effet, à partir du 11 mai, la plupart des Alsaciens seront invités à retourner au travail et donc à se déplacer. Ils pourront alors le faire librement. Toutefois, comme tous les citoyens, ils seront invités à ne pas se précipiter dans les transports en commun, des lieux évidemment considérés à risque. Alors, pour inciter très concrètement les Français à prendre le vélo plutôt que le métro, l’État a sorti le chéquier et a crée un site pour que chacun puisse trouver un réparateur agrée près de chez soi.

50 euros pour faire réparer mon vélo ? Pourquoi ? Comment ? Pour qui ?

Le gouvernement d’Édouard Philippe a évoqué un plan de 20 millions d’euros pour nous inciter à chevaucher nos jolies bicyclettes. Une aide de 50€ sera donc attribuée à chaque Français qui souhaite faire réparer son vélo. Le but est de remettre en état environ 300 000 bicyclettes d’occasion.

Pour trouver le réparateur agréé le plus proche de chez vous, rien de plus simple. Il suffira, à partir du lundi 11 mai d’aller sur le site coudepoucevélo.

Ensuite, pour bénéficier de l’aide de 50 € qui concerne toutes les prestations de réparation de votre vélo (pièces et main d’œuvre) ainsi que l’achat de matériel de sécurisation (casque, anti-vol, éclairage, etc.), il faudra respecter les points suivants :

Contacter par téléphone ou par mail le réparateur affilié de votre choix pour prendre rendez-vous
Vous rendre chez votre réparateur affilié avec votre vélo
Apporter un justificatif d’identité (CNI, Passeport, Permis de conduire ou titre de séjour)
Préciser au moment de votre inscription votre nom, prénom, date de naissance et numéro de téléphone portable
Vous munir de votre téléphone portable car un code SMS vous sera envoyé

Une fois la prestation réalisée par le réparateur, celui-ci déduira 50 € de votre facture finale.

C’est le moment de dépoussiérer son vieux deux-roues et de lui donner une deuxième vie.

Photo de couverture : Manivelle