À l’origine de l’initiative, on trouve une jeune autoentrepreneuse strasbourgeoise qui a décidé de se mobiliser pour sécuriser les retours de soirée des fêtards. Elle a donc créé près d’une vingtaine de groupes Facebook, qui devraient permettre aux habitants de nombreux quartiers de s’entraider pour ne jamais avoir à rentrer seul.
Face aux risques d’agression et de harcèlement qui augmentent à la nuit tombée, la jeune strasbourgeoise Marie-Ange Fuchs a imaginé un dispositif pour aider les Strasbourgeois.es à rentrer chez eux en sécurité à la fin de leur soirée. Nombreux sont ceux qui aiment guincher et beaucoup finissent par arpenter les rues seuls pour retrouver leur lit douillet.
Pour diminuer le risque d’agression et organiser l’entraide entre les habitants, elle a créé une vingtaine de groupes Facebook par quartier (comme le Centre, Gare/Tribunal, Neudorf, Meinau, Orangerie et bien d’autres.). Chaque volontaire résidant dans la zone définie peut ainsi rejoindre un groupe et participer à l’action. Une fois la demande acceptée, le participant a accès aux annonces de ses voisins. Pour chaque publication, il est nécessaire de préciser la date de la soirée, la zone approximative où celle-ci se trouve ainsi que celle où l’on souhaite rentrer. Ensuite, les membres du groupe peuvent proposer leur aide pour raccompagner la personne à l’origine de la demande.
Au cours du mois de janvier, des après-midi de rencontres entre les membres des différents groupes devraient être organisées afin que les participants puissent échanger tous ensemble. Une étape importante qui devrait développer davantage le lien de confiance entre les habitants qui participent à ce dispositif.
Si tu es intéressé.e par l’un des groupes, Marie a rassemblé tous les groupes via un seul profil Facebook et c’est par ici !
Strasbourg, cette ville coupe-gorge où règne le harcèlement et les agressions; sérieusement ? Tout cela est bien douteux et l’on peut s’interroger sur les motivations réelles de ce groupe. L’article fait froid dans le dos : quadrillage de la ville en zones, demande implicite d’un renforcement sécuritaire, où va-t-on ?